Nous écrivons le futur monde de demain aujourd’hui. Optimiste ou Pessimiste ?
(Echange entre Benjamin Casteillo Fondateur de l’association New Wolrd Together et Mika Denissot Fondateur de Soul in a Mind du 6 Avril pendant lequel ont été abordées 9 questions)
Les 2 intervenants :
Benjamin Casteillo est le fondateur de l’association NEW WORLD TOGETHER dont le but est l’étude des racines profondes des comportements humains qui ne respectent pas la planète. L’approche de cette association est interdisciplinaire (philosophie, psychologie, la sociologie, l’anthropologie, les neurosciences, la biologie, la spiritualité) pour pouvoir aller à l’essentiel, comprendre les phénomènes d’interdépendance et d’interconnexion et résoudre le cœur du problème.
Mika Denissot Lire sa biographie
1. Comment comprendre l’époque difficile que nous traversons ?
Benjamin : Nous vivons une période de transformation qui implique une remise en question profonde, des bouleversements intérieurs et extérieurs qui sont vécus en tant qu’individu mais aussi en tant qu’espèce et en tant que société.
Mika : Moi, j’appelle cette époque, une crise d’émergence spirituelle.
Qu’ est-ce que je mets derrière ces 3 mots ?
Crise : On ne vit pas qu’une seule crise mais une multitude de crises qui s’entrechoquent les unes les autres et qui sont interdépendantes : crise financière depuis 98, puis 2008 qui sévit toujours, crise écologique monstrueuse qui a des conséquences dramatiques sur la vie, crise sociale dans presque tous les pays du monde. Les gens, d’après moi demandent à vivre et non plus à survivre ou subir la vie. Cette crise sociale est liée à la crise identitaire et aux questions, qui suis-je, que dois-je faire de ma vie, suis-je vraiment libre ? Ils ressentent tous un sentiment d’être atteints dans leur liberté profonde.
Emergence : Le fait que de toute crise, il doit émerger quelque chose de nouveau, c’est ce qui lui donne tout son sens. C’est un peu comme un accouchement, en espérant que nous ne fassions pas trop de fausses couches !!!
Spirituelle : La question qui nous est posée n’est pas comment faire pour avoir plus mais comment être plus ?
Benjamin : Tout à fait Mika, et cette crise spirituelle d’après moi, arrive en résolution de toutes les autres crises que nous vivons aujourd’hui.
2. Comment réagir face à la crise qui se déroule actuellement ?
Benjamin : La meilleure des choses est de ne pas paniquer, de voir que tous les changements en cours, sont une nécessité, donc de ne pas essayer de s’accrocher à notre zone de confort, de ne pas s’accrocher au passé, embrasser le changement tel qu’il vient, accepter l’impermanence de notre univers et de la réalité de ce qui nous entoure. Et puis se concentrer sur ce que nous pouvons faire en tant qu’individu, revenir à l’essentiel, à la réalité. Retrouver notre propre pouvoir afin de cocréer de manière saine avec l’univers qui nous entoure.
Mika : Nous devons revenir au principe de la responsabilité universelle. Et cette responsabilité, de mon point de vue, doit d’abord venir de l’intérieur de nous pour ensuite être partagée et devenir collective.
Si je n’opère des changements que dans ma petite vie particulière, je reste dans mon individualisme.
Si je décide de changer de direction avec une intention profonde, un désir vibrant que je partage aux autres, si les autres en font autant, ce changement interne pourra alors devenir un changement collectif.
Cela implique tout d’abord de revenir à soir, se recentrer sur ses valeurs, apprendre à s’écouter, ne plus avoir peur du silence, ne plus avoir peur de l’arrêt, se réapproprier le sens de la mort (comme j’en parlais dans ma dernière vidéo sur la fragilité de l’humanité).Pour réagir face à cette crise, il faut se l’imaginer terminée et nous devons nous imaginer « changés » de manière à ne pas reproduire les anciens comportements qui allaient à l’ encontre de nos valeurs profondes. Ainsi nous donnerons du sens à cette crise.
3. Quelles sont les autres crises que nous sommes en train de traverser ?
Benjamin : La crise que nous traversons présente plusieurs aspects. L’aspect écologique avec le dépassement de la biocapacité de la planète, la surexploitation des écosystèmes, les extinctions de masse, le changement climatique et tout ce que cela implique. Le deuxième aspect est social, avec des inégalités incroyables, 10 � la population mondiale a plus de 80% des richesses alors que 55% de la population a moins de 2 % des richesses. Il y a aussi l’aspect économique de la crise avec un système qui est établi sur une dette colossale, renforcée d’ ailleurs par le Covid19.Puis il y a l’aspect géopolitique avec un repli sur soi des nations, lié à une défiance de ce mondialisme qui est établi sur une commercialisation à outrance.
Puis il y a aussi un aspect culturel avec une perte de repères et des systèmes de croyances qui se confrontent.
a cela il faut rajouter un aspect politique avec une perte de confiance envers les dirigeants politiques qui sont plus souvent occupés à défendre leurs intérêts, les intérêts économiques que les intérêts du peuple.
Il y a encore un danger technologique avec les nouvelles technologies de plus en plus puissantes qui peuvent être utilisées à des fins de contrôle et de pouvoir sur les populations.
Il est essentiel de comprendre que chacun de ces aspects sont interconnectés.
Aujourd’hui ceux qui oeuvrent pour l’écologie, n’ont pas forcément conscientisé cette interdépendance et certains sont focalisés sur la déforestation, d’autres sur la surpêche, d’autres sur la pollution plastique.
Or tous ces domaines sont interconnectés et partagent des racines communes, comme notre inconscient collectif. Quand tu parles d’émergence spirituelle, moi je parle d’éveil de conscience. Cet éveil de conscience consiste à mettre notre inconscient en lumière, à le transcender afin de ne plus être des déconnectés de nous-mêmes en fonctionnant sur des programmes inconscients qui aujourd’hui, ne nous sont plus bénéfiques, que ce soit sur le plan individuel ou collectif.
Mika : Pour compléter ton point de vue auquel j’adhère, je dirais que nous ne vivons qu’une seule crise.
Celle de la scission d’un mode de vie qui n’a plus à exister et d’un nouveau qui veut émerger.
Ce qui revient à dire que nous sommes dans une crise systémique. De mon point de vue, nous sommes le système. Si nous faisons l’analogie avec le corps humain, le système, c’est l’enveloppe du corps avec les différents espaces pour accueillir ce qui doit être accueilli mais nous, les êtres humains, nous sommes les mille milliards de cellules qui donnent vie à ce corps.
Et dans ce corps, quand les cellules sont fatiguées ou poussées à leur maximum, le corps tombe malade comme notre système et si on ne fait plus rien pour le relever, alors le corps meurt.
Benjamin : Merci Mika pour ton analyse, en t’écoutant, ce qui me vient à l’esprit, c’est que notre système met les cellules en compétition. Comment peut-on avoir un corps en bonne santé quand toutes ses cellules sont en compétition au lieu de travailler en synergie les unes avec les autres ? Tout cela pour une croissance qui semble infinie. Ton analyse a mis en lumière l’absurdité du système actuel et sa non fonctionnalité aujourd’hui.
4. D’où viennent les comportements destructeurs qui mettent notre avenir en danger ?
Benjamin : J’adore cette question car elle nous amène à prendre du recul et aller regarder notre origine en tant qu’espèce. L’homo erectus était notre ancêtre il y a 500 000 ans. Il a donné naissance à l’homo sapiens, il y a environ 150 000 ans. L’homo sapiens s’est sédentarisé il y a 12000 ans. C est à dire que pendant la plus grande partie de notre existence, en tant qu’espèce, nous avons été des chasseurs cueilleurs, vivant dans un environnement hostile où la survie était prioritaire.
La sédentarisation n’a pas mis fin au besoin de survie qui a disparu au moment del’entrée dans l’anthropocène qui a eu lieu, il y a environ 250 ans quand nous sommes entrés dans l’ ère industrielle. C’est le moment où nous avons commencé à dominer notre planète, notre environnement qui jusqu’alors nous était très hostile. C ‘est à partir de ce moment que nous avons été capables de créer des ressources en abondance alors que nous vivions avant plutôt dans le manque. C’est le moment où nous pouvons commencer à avoir une liberté individuelle que nous n’avions pas avant.
Cela a figé nos 3 peurs primitives : la peur de l’autre, l’hostilité liée à un environnement hostile, la peur du manque liée à un environnement marqué par le manque de nourriture et de ressources et la peur du rejet, de la séparation qui est liée au besoin de rester dans une structure sociale afin de pouvoir survivre. Ces 3 peurs ont fondé notre inconscient collectif et fondé les structures de notre société. Pour faire face à la peur de l’hostilité, les structures mises en place ont été les nations avec la croyance que nous avions besoin de frontières et ressources militaires pour défendre nos ressources, notre futur et aussi qu’il était nécessaire d’ aller chercher nos ressources à l’extérieur.
Le capitalisme d’aujourd’hui répond à la peur du manque avec le besoin compulsif d’en avoir toujours plus, de courir après une croissance exponentielle. Et pour faire face à la peur du rejet, se sont construites toutes les institutions basées sur la morale, qui définissent le bien et le mal comme toutes les religions.
Ce que nous n’avons pas encore intégré collectivement, c’est qu’aujourd’hui nous sommes rentrés dans l’anthropocène. Nous maîtrisons notre environnement et nous n’avons plus besoin de compétition pour sa domination, nous avons assez de ressources, même plus qu’il n’en faut puisque nous en gaspillons une grande partie, donc nous n’avons plus besoin d’en fabriquer toujours plus. Nous pouvons enfin retrouver notre individualité, penser par nous mêmes et arrêter de nous conformer aux normes actuelles. Et tout ceci n’a pas encore été intégré collectivement. Il en est de même pour notre société qui est fondée sur cet inconscient collectif.
Mika : Cet éclairage qui prend en compte notre patrimoine génétique est vraiment intéressant.
J’aimerais me placer du point de vue des gens aujourd’hui qui veulent vivre leur vie.
Quand nous sommes arrivés sur terre, nous avons appris l’ignorance. Notre système éducatif ne forme pas des être autonomes qui pourraient s’exprimer en fonction de leurs qualités et de leurs talents. Il forme des machines pour faire tourner convenablement le système en place qui est en train de s’effondrer.
On nous a appris à être le premier, à avoir la meilleure note, à avoir toujours plus. On nous a appris à regarder à l’extérieur de nous plutôt que de nous apprendre à savoir qui l’on est, à nous comprendre de l’intérieur, à saisir nos faiblesses et à les transformer en forces.
Pour moi, les comportements destructeurs qui mettent la planète en danger sont simplement ceux que l’on nous a enseignés. Personne n’irait acheter 2 voitures dans sa vie si, à l’école, on lui apprenait l’inutilité de cet achat pour préserver la vie. Si on apprenait à l’école, chaque jour à préserver avant toute chose le vivant, ce qui signifie, ne pas acheter plus que nécessaire, à ne pas consommer plus que nécessaire, le monde serait tout autre. Rappelons-nous que l’éducation et l’information sont les premiers moyens de conditionnement de masse.
Benjamin : Tout à fait Mika et retenons que nos conditionnements passent par nos croyances. Beaucoup de nos croyances sont encore à un niveau inconscient. Nos croyances nous permettent de compenser nos peurs primitives et les traumatismes qui y sont liés. Toutes nos croyances et les structures sociales qui se sont construites à partir d’elles définissent nos comportements. Et comme tu le dis, il y a tout un système de contrôle qui est établi sur elles.
5. Quel est le comportement de nos élites face à cette crise ?
Benjamin : Comme d’habitude, ils essaient de garder le contrôle de la situation. Ils utilisent les constructions sociales, les croyances dominantes et les outils de maintien de l’ordre qui sont à leur disposition. Premièrement, les élites à l’échelle mondiale, s’appuient sur leur nation et leurs structures. Deuxièmement, sur leur économie sur laquelle elles comptent énormément car elles ont la croyance que leur économie peut résoudre tous les problèmes. Elles s’appuient désespérément
sur l’ économie pour sauver le système en utilisant la culpabilité pour lutter contre les personnes qui refusent de rentrer dans la norme et ne suivent pas la pensée dominante. Elles distribuent ainsi des étiquettes à tout va à ces personnes pour les discréditer. C’est un procédé classique utilisé par les gens de pouvoir qui n’en n’ont pas vraiment, en fait, tant ils sont dépassés par la situation actuelle.
Mika : Oui, d’ailleurs nos élites ne sont pas là pour préserver l’humain mais un système qui prend sa source dans l’économie ( voir ma vidéo, les 5 leçons de la crise planetaire ) .On peut les comparer à des chefs d’entreprise qui doivent préserver leur business. Nous sommes nous, les clients et les fournisseurs de leur entreprise que l’on nomme société. Les comportements adoptés par nos gouvernements sont essentiellement de la manipulation, du management par la peur, la désinformation, le mensonge. Pour le confinement, en France, ils n’ont pas eu le courage de dire que nous allions être confinés pour une période indéterminée, au minimum d’un ou deux mois. Ils ont laissé de l’espoir aux gens pour éviter des réactions trop fortes et des révoltes. Pour moi, cacher des vérités est une forme de manipulation.
Benjamin : Quand une société est basée sur les croyances de l’inconscient collectif, elle a peur de l’éveil de conscience qui remet en cause tous ses fondements. Je comprends que pour ces personnes, il y ait une réelle crainte de perdre le contrôle de la situation et peur de tout ce qui pourrait en découler. C’est à dire, la perte du contrôle et de leur pouvoir sur les masses.
7. Quelles sont les solutions pour que nous puissions traiter le problème à sa racine en tant qu’individu ?
Benjamin : La première étape est de se réapproprier notre propre pouvoir. Nous avons été conditionnés à l’impuissance. Nous avons appris que nous n’avions pas le pouvoir de changer les choses, qu’il fallait entrer dans la norme et suivre l’ordre établi sans se poser de questions.
Pour retrouver notre propre pouvoir, il nous faut comprendre que tout est interconnecté dans notre réalité et notre univers. Tout ce que nous faisons et disons, a un impact sur l’univers qui nous entoure même si nous ne le percevons pas. Il est important de se responsabiliser et de se réapproprier notre propre pouvoir. Puis de comprendre que le problème auquel nous faisons face est un héritage du passé.
Nous avons hérité du traumatisme, des peurs et des croyances de nos ancêtres qui ont vécu dans une réalité qui était toute autre. Ils étaient en survie continuelle !!
Il est essentiel pour nous de dépasser ce passé qui nous enchaîne en remettant en question nos croyances destructrices, de dépasser ces peurs irrationnelles, de résoudre ces traumatismes qui empoisonnent notre inconscient. C‘est en nous redécouvrant que nous retrouverons notre pouvoir créateur.
Mika : Déprogrammer, reprogrammer, c’est tout l’objet de mes séminaires et académies en ligne de « La Maîtrise de soi ».C’est à nous de choisir en complète autonomie de pensée.
Nous pouvons décider maintenant de prendre soin des vivants, de la planète et des futures générations en changeant nos habitudes, en offrant de nouvelles manières d’apprendre, de transmission, en élevant nos valeurs humaines et en refusant catégoriquement toute décision politique qui irait à l’ encontre de cette intention collective. Enfin en développant toute notre intelligence collective mise au service du respect du vivant. Nous avons besoin de changements profonds de valeurs dans nos vies personnelles et dans nos institutions.
Donc, reprenons notre pouvoir humain et collectif pour nous libérer de nos cages. Si nous ne faisons pas ce choix, nous devrons accepter d’être responsables de l’extinction du Vivant sur terre.
Benjamin : Tout à fait Mika, il n’y a pas de contradiction, entre prendre soin de soi et prendre soin de la planète, de tous les règnes vivants car tout est interconnecté. Nous ne faisons qu’un et défendre les intérêts de la planète, c’est défendre notre propre intérêt.
7. Devons-nous être optimistes ou pessimistes ?
Benjamin : Pour moi, c’est une question de point de vue. Si nous considérons que la nature humaine ne peut pas évoluer et que nous sommes prisonniers de nos comportements destructeurs alors nous ne pouvons qu’être pessimistes car nous courrons aujourd’hui à notre perte.
Plus nous développons notre pouvoir à travers la technologie, plus le risque de nous détruire augmente. Si nous pensons que l’homme peut se transformer intérieurement et extérieurement, alors nous pouvons être optimistes. Nous pouvons commencer à comprendre que nous pouvons changer notre destin et que l’histoire n’est pas écrite. Je me considère ni optimiste, ni pessimiste.
J’ai conscience des challenges et des défis que nous avons à relever tout comme j’ai conscience de nos capacités à pouvoir le faire. La solution est entre nos mains, elle est entre vos mains.
Mika : Ca dépendra de nos choix, bien sûr ! Moi, je veux rester optimiste car ça me donne la force et la foi pour continuer à faire des actions, à mon échelle, pour changer les choses et influencer
l’éveil des consciences. Je veux faire partie de ce mouvement de ces personnes qui ne désirent plus vivre uniquement que pour elles…et tu en es fait partie. Oui, bien sûr, nous devons tous manger, boire, nourrir nos besoins de sécurité mais ensuite, tout le reste, ce n’est que du bonus à partager !
Avez-vous remarqué que tout ce qui était urgent avant le confinement ne l’est plus ! Pense –t-on à son chiffre d’affaires de la fin de l’année, à son bilan comptable ? Même les engueulades avec le voisin ont disparu…Nous pensons à aujourd’hui, à la vie.
Je pense que nous pouvons créer un nouveau monde. D’une certaine manière, je remercie cette expérience actuelle, aussi douloureuse soit elle car elle nous incite à nous réveiller à nous-mêmes. Alors oui, je suis résolument optimiste car j’ai encore plein d’idées pour changer ce monde, je veux faire partie de ces fous qui ont changé le monde…
Benjamin : Avoir un toit et à manger sont des fondamentaux dont toute l’humanité doit pouvoir bénéficier si on veut sortir de ces comportements qui sont autodestructeurs. Satisfaire les besoins de tout un chacun, est essentiel pour sortir nos sociétés de la Peur. Oui, l’optimisme est nécessaire pour le changement.
9. Comment faire partie de la solution face à cette crise ?
Benjamin : Nous sommes tous différents et complémentaires. Il n’ y a pas une réponse universelle. Chacun peut amener sa pierre à l’édifice de sa propre manière. Nous aurons tous des solutions différentes à apporter. Pour certains, ce sera créer un jardin dans sa ville et en faire partager ses voisins, pour d’autres, ce sera de créer des retraites de méditation, pour d’autres encore, ce sera de motiver les troupes sur le terrain.
Ces solutions sont complémentaires. Allez chercher en vous la réponse à cette question pour savoir quelle pierre vous allez apporter à l’édifice. Quel talent avez-vous à offrir au monde et à la société aujourd’hui ? Il y a, à mon sens, autant de réponses qu’il y a d’individus.
Mika : Servons-nous de nos rêves pour créer quelque chose de nouveau. Je vois actuellement en regardant les infos, comme une invitation à vivre un futur sombre. Il sera sombre si nous fermons les yeux sur nos rêves. Il convient juste de laisser ses rêves grandir et d’y croire. Je suis un créateur dans l’âme et je sais que le jour où je n’aurai plus de rêves, ce sera mon dernier jour.
Pour créer, il nous faut rentrer dans l’action et nous entourer de personnes qui pensent comme nous. Aujourd’hui, c’est le moment d’avancer même si on tâtonne, même si notre vision n’est pas très claire, c’est le premier pas qui compte. Donc gardons nos rêves et rentrons dans l’action !
Benjamin : Merci Mika pour ta réponse et pour l’illustrer, j’aimerais parler de l’aviation. Il y a 200 ans, croire que l’homme pourrait voler dans les airs paraissait être une folie douce. Et qui nous a permis de voler dans les airs ? C’est ceux qui ont été assez fous pour y croire !! Et aujourd’hui, voler est devenu une évidence. Donc gardons la croyance que tout est possible, ayons foi en nous mêmes et en notre humanité car ce sont nos croyances qui nous donneront raison…Nous devons toujours nous rappeler du pouvoir créateur de nos croyances.
9. Quels avenirs potentiels pour l’humanité ?
Benjamin : J’en vois une infinité. Ce sont bien nos décisions individuelles et collectives qui tracent notre destiné.
Aujourd’hui, je vois 3 grands types d’avenir :
Le premier est celui qui prend en compte une trajectoire linéaire. Avec peu ou pas assez d’ évolution qui nous dirige vers un effondrement , une catastrophe au niveau planétaire due à l’ épuisement des ressources, l’ accroissement des inégalités et la disparition progressive du vivant
C’est un avenir chaotique qui implique des migrations de masse, des famines, des épidémies, des guerres. Un avenir vers lequel je ne souhaite pas me diriger.
Le deuxième type d’avenir est celui que nous concoctent nos élites, basé sur la révolution technologique et sur la croyance que seule la technologie peut nous sauver.
L’homme n’étant pas capable d’évoluer, les élites pensent avoir besoin de le canaliser par la technologie. C’est une croyance dangereuse car elle implique une non remise en question de nos comportements prédateurs et une apparition de systèmes technologiques de contrôle sur des masses inconscientes.
Le troisième type d’avenir est basé sur l’éveil de conscience, sur une réappropriation de notre pouvoir créateur . C’est la mise en place d’un pouvoir collectif au service de notre humanité.
Aussi, c’est l’utilisation de nos technologies dans le but de protéger la vie. Puis c’est un avenir qu’il nous faudra cocréer en conscience. Nous ne pouvons nous diriger consciemment que vers un avenir que nous pouvons percevoir .Nos perceptions sont essentielles pour créer un futur qui nous convient. Que voulons percevoir ?
Mika : Oui, chaque choix, décision que nous prenons va dessiner une trajectoire. L’avenir sera le résultat de nos choix, nos rêves, décisions individuelles et collectives. De mon point de vue, chacun devra choisir son camp et la direction de ses actions.
Moi, j’ai choisi l’éducation. Le potentiel humain ne pourra se développer que si notre éducation est centrée sur les valeurs humaines, psychologiques et spirituelles de l’être en prenant en compte l’environnement dans lequel il vit, sans mettre le profit du gain en avant. Pour d’autres, ce sera la permaculture, d’autres les médecines naturelles. Ainsi, tous ensemble, nous allons créer l’avenir aujourd’hui.
Benjamin : Et si nous pouvons partager les mêmes rêves, les mêmes espoirs alors nous aurons un pouvoir décuplé pour créer notre vision du futur. Travaillons ensemble pour avoir un consensus sur le meilleur avenir que nous pouvons souhaiter pour nous et nos enfants.
Mika : Nous espérons, amis lecteurs que cet entretien vous a permis de trouver vos propres réponses à ces questions et même d’élargir votre champ du possible.
Benjamin : N’hésitez pas à venir sur notre page facebook , sur notre chaine Youtube et notre site pour trouver de plus amples infos et gardons la foi en notre capacité à évoluer ensemble pour créer d’autres avenirs qui seront bénéfiques pour tout le monde.
Mika : Et pour finir, j’aimerais vous partager la phrase d’ Anthony Robbins :
« Changez votre histoire et vous changerez votre vie. »
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