PANDEMIE VS BONHEUR : Le dilemme de 2020
Aujourd’hui, je veux discuter avec vous d’un étrange dilemme que l’on peut vivre actuellement : le droit au BONHEUR.
Regardez, ces temps sont très difficiles. La pseudo pandémie se propage, certains sont encore enfermés tandis que d’autres sont en déplacement, certains pays ont repris un rythme avec une nouvelle normalité, masques, distance sociale, tests, alors que d’autres sont à l’arrêt total avec des conséquences dramatiques, comme ici à Bali où 80% de l’économie est à l’arrêt, des milliers d’entreprises ont mis la clé sous la porte, les employés sont renvoyés chez eux sans aucune indemnité et d’autres meurent littéralement de faim au sens propre car ils n’ont plus aucun moyen de subvenir à leurs besoins.
Il faut savoir qu’ici, nous n’avons ni le chômage, ni les aides de l’état pour les entreprises et les particuliers. Les règles professionnelles employés/ employeurs, ne sont pas les mêmes qu’en Europe. L’île vivant à 80% du tourisme, que ce soit les grandes entreprises, les métiers annexes et le travail que cette industrie offrait aux locaux ,tout a été stoppé. Bali est devenue une île vide, avec des déplacements sans embouteillage, un ciel bleu sans pollution, avec un taux de mortalité et de pauvreté qui dépasse tout entendement et qui ne s’arrêtera pas de sitôt.
Au milieu de tout ça, dans le reste du monde, la lutte pour la justice sociale continue et le paysage politique et économique continue de changer. Je vous avais dit dans une vidéo que rien ne serait jamais comme avant. Ici, nous parlons de new normal, c’est-à-dire d’une nouvelle normalité.
Une nouvelle vie normal :
Ici en Indonésie, les politiciens s’expriment d’ailleurs ainsi : vous devez apprendre à vivre avec le Corona virus de la même manière que vous vivez avec votre femme ou votre mari, côte à côte pour le reste de votre vie.
Dans le monde entier, il y a de l’agitation, de la violence et de la brutalité puis de l’injustice et du racisme, de la colère, de la souffrance et un avenir incertain.
J’ai abordé bon nombre de ces réalités avec vous sur cette chaîne et sur mon blog, tout au long de ma carrière de coach et d’accompagnateur avec mes étudiants, alors permettez-moi de changer de vitesse aujourd’hui. Permettez-moi de revenir sur un sujet profondément spirituel dont j’entends beaucoup parler autour de moi : notre droit à être HEUREUX.
Etre heureux, un réel droit
Parce que la question est bien celle-ci, n’est-ce pas ? Peut-on continuer à être heureux alors que le monde part à vau-l’eau ?
- Ai-je le droit de continuer à vivre ma vie dans la joie alors que certains ne vont jamais se sortir de cette infâme manipulation médiatique, politique et économique ? Alors que beaucoup ont perdu et vont perdre leur emploi, leur business, tout leur argent ou leurs biens, et pour d’autres, leur vie?
- Est-ce que je peux continuer à sourire, à aimer, à me faire plaisir ?
- Puis-je encore être heureux ou heureuse aujourd’hui ?
La vérité est que beaucoup de gens ne veulent pas montrer qu’ils sont HEUREUX en ce moment ou même essayer d’être HEUREUX. Ils se sentent même coupables juste le fait d’y penser, ou juste le fait de rechercher, ou d’exprimer ce bonheur.
Qui suis-je pour être heureux ? Comment oser être heureux alors que le monde est en train de s’effriter, de se craqueler en mille morceaux de tous les côtés?
Ce permettre d’être heureux :
D’ailleurs les vampires d’ambition, ceux et celles qui vivent avec un esprit malveillant ne manqueraient pas de me juger afin de pimenter leur vie s’ils me voyaient être heureux…
Alors, je viens ici dans cet article, contrer ces vampires d’ambition, ces préjugés et vous dire, et te dire, toi qui me regarde à cet instant :
” Permets-toi justement d’être heureux ou heureuse ! Donne-toi la permission, offre-toi la paix de l’esprit et la paix du cœur, offre-toi le don d’être heureux. Le bonheur est une faculté de l’esprit. C’est un état d’être qui s’acquiert par un mode de pensée spécifique, par l’acceptation de vivre le moment présent.”
Vous pouvez vous soucier du monde, vous préoccuper de l’avenir, vous pouvez avoir de la compassion pour ceux qui souffrent et même contribuer à les aider, être actif est faisable, vous pouvez vous battre pour des choses importantes, ou pour une cause qui est la vôtre. Et cette cause n’a pas besoin d’être la même que celle pour laquelle un autre se bat. Si c’est la vôtre, cela suffit amplement. Et vous pouvez simultanément être HEUREUX, être heureuse personnellement quoi que vous fassiez.
Vous pouvez avoir une mauvaise journée ou une mauvaise semaine. il est possible d’ être terriblement bouleversé, malheureux et en colère à propos de certaines choses dans la vie. Vous pouvez être en colère vis-à-vis des décisions politiques, énervé vis-à-vis des lois dictatoriales qui pointent le jour puis en colère vis-à-vis des mensonges autour de cette mascarade politique pour instituer un nouvel ordre mondial, politico économique car entre parenthèses, pour ceux qui gèrent la société mondiale il n’y a que ça qui compte : le pouvoir et l’économie.
S’autoriser à être heureux
Alors oui, vous avez le droit d’être en colère, d’avoir les dents qui se serrent et d’avoir la rage, tout en étant reconnaissant et HEUREUX à propos du don que vous avez reçu, celui d’être en vie, le don de la vie.
Je suis sorti ces dernières semaines de la folie furieuse autour du COVID19, des problèmes économiques, et j’ai décidé de me placer plus haut sur la colline et de regarder d’en haut. C’est pour cela que mes vidéos abordaient d’autres sujets.
J’ai fait cela pour avoir un autre regard. Car quand on est la tête dans le sac, on ne voit plus rien, hormis les bords du sac et toute la merde dedans. Excusez-moi du terme !
Mais si on s’autorise à quitter tout ça, à s’excentrer, à prendre du recul, à faire une retraite, un reset, à reposer ses pensées, à mettre sur la table ses aprioris et à faire une grande machine à laver, alors tout prend sens.
Mes combats, ma lutte :
Ces 3 derniers mois, je me suis battu contre l’injustice, je me suis aussi battu pour préserver ce que nous avions créé avec ma femme. Nous nous sommes battus pour aider les plus démunis autour de nous, nous avons passé des heures et des heures à créer, aider et innover puis répondre aux courriers et chercher des idées nouvelles, donner de l’espoir et apporter des solutions concrètes.
Certaines expériences et projets ont fonctionné, d’autres non, mais it’s OK. Seuls ceux qui restent assis sur le fauteuil à regarder ceux qui essaient, ne feront jamais de flop ou d’erreur.
Puis après ces 3 mois infernaux, j’ai dit à ma femme STOP ! Partons nous retrouver et vivre, respirer la grâce de vivre. Et c’est ce que nous avons fait, nous sommes partis quelques jours dans le nord de Bali (car Bali est toujours fermé le jour où j’enregistre cette vidéo). Et nous sommes allés dans un coin de paradis qui nous ramène à l’essence même de la vie et non à l’essence de la société qui a été créée par l’homme. Nous nous sommes donnés l’autorisation de continuer à être heureux, à vivre la joie d’exister.
Etre heureux, une nécessité
Gandhi l’a montré. Mandela aussi. Tout comme Le Dalaï Lama et Ajan chah ainsi que Mère Theresa. Vous verrez peut-être qu’il est POSSIBLE de faire face aux difficultés, à l’injustice, à un monde incertain et souvent hostile … et malgré tout d’ ÊTRE HEUREUX. Et je vais vous dire, que cela n’en déplaise à certains, ce n’est pas seulement possible, c’est nécessaire pour la paix en vous et pour la paix dans le monde, pour le progrès, pour votre clarté d’esprit, pour la clarté de vos actions et de vos choix, pour l’amour de son prochain, pour le respect de tous les vivants, pour le respect de la VIE.
N’oubliez pas, n’oubliez jamais que vous devez et méritez d’être HEUREUX ! Tous ceux et celles qui m’ont fréquenté de près, savent que je suis un heureux de nature. Je vie la joie au quotidien, même dans l’adversité. Attention, j’ai comme tout le monde mes dépressions, mes coups de blues, mes jours sans, mes pleurs, mais tout ça ne dure jamais très longtemps. Car je me rappelle juste que le temps qui m’est imparti, est précieux et incertain.
Histoire tibétaine :
Je me rappelle aussi cette histoire tibétaine : Un lama tibétain a vécu toute sa vie dans une lamaserie. A ses 20 ans, son maître lui dit qu’il est temps de quitter les lieux et d’aller vivre dans le Monde. Le jeune lama refuse mais le maître insiste en lui disant qu’il doit finaliser son apprentissage en allant vivre dans le Monde. Le jeune lama demande alors à son maître quel conseil, il peut lui donner avant de partir. Le maître alors lui donne une bague et lui dit : « Le jour où tu ne pourras plus prendre de décision par toi-même, tu enlèveras la bague de ton doigt et tu liras le message qui est inscrit dessus. »
Le jeune lama part donc dans le Monde. Il se fait happer par les choses du Monde…et se met à voler des choses. Alors qu’il vient de voler des bijoux qui appartenaient à des brigands, il se fait poursuivre par ces derniers. Il court de toutes ses forces car ceux-ci sont armés et veulent le tuer. Le jeune Lama arrive alors au bord d’une falaise de 200m de haut et voit le vide en bas. Ce lama se retourne alors et voit les brigands arriver. Il sait qu’en restant là, il se fera tuer et il sait que s’il saute la falaise, il se tuera. Le lama ne sait plus quoi faire et se souvient de la bague. Il la retire de son doigt et lit le message : Ca aussi, ca passera !!
Un début de vie chaotique pour une milieu et fin de vie remplie de bonheur : Mon histoire de vie
Et pourtant, j’avais tout, au début de ma vie pour ne pas vivre le bonheur : violé, esclave d’un hommes pendant 18 mois à l’âge de 13 ans, un père découvert à l’âge de 15 ans mais impossible de communiquer avec, jugement, violence, manipulation. Puis expérience de drogues psychédéliques pendant quelques années pratiquement 24h/24h jusqu’à ce que j’arrive à 48kg et perde la totalité de la réalité… J’en passe et des meilleurs.
Bref, mes 20 premières années de vie m’ont amené mon lot de dépressions et de pensées suicidaires. Mais je sais aujourd’hui que j’avais des anges avec moi, qui sont toujours là d’ailleurs, et qui me soufflent toujours que rien n’est grave et que tout a du sens.
En fait, avec du recul, j’ai compris que mon chemin spirituel avait commencé avec cet homme Jobby qui m’a violenté. Et l’alchimisation de mes souffrances m’a permis de comprendre que cet homme avait été mon plus grand enseignant.
C’est sûr, c’est un travail sur du long terme mais année après année, j’ai compris que seule la maîtrise et la qualité de ses pensées pouvait amener une qualité de vie. Et c’est à ce moment très précis, vers l’âge de 25 ans que j’ai choisi consciemment d’être heureux, d’apporter ma contribution autour de moi, de vivre dans un monde qui ne me représente pas, mais de l’accepter tel qu’il est, de vivre dans une société qui ne me représente pas mais de la comprendre et de rester en marge de ce qui ne va pas avec mes valeurs même si légalement, c’est un peu border line.
Notre vie nous appartient :
Mais après tout, ma vie m’appartient, tout comme la vôtre vous appartient, non ?
Dans l’ensemble, sur le long terme, et en particulier au cours des 19 dernières années, cela a été un CHOIX conscient d’être heureux, de rendre cela vraiment important, d’apporter de la joie dans ma vie, de vivre ma vraie nature, de travailler sur mon état d’esprit, d’arrêter les pensée négatives abusives, de vivre chaque jour avec autant d’intégrité et d’intention bienveillante que possible sans m’attendre à être toujours parfait.
J’ai passé mon temps à répondre à ces questions encore et encore :
- Pourquoi et à qui je peux rendre grâce, aujourd’hui ?
- Comment mon moi le plus élevé, mon âme, mes anges feraient face à cette situation?
- Comment puis-je contribuer aujourd’hui ?
- Si c’était mon dernier jour, je ferais quoi ? Et de quoi serais-je heureux ?
Ce sont nos émotions et nos idées quotidiennes qui façonnent notre vie. Et nos émotions peuvent être choisies et façonnées en nous posant les bonnes questions, en communiquant avec les bonnes personnes et en nous autorisant à être heureux, c’est- à-dire, à vivre.
Nous vivons dans un monde ou le mode REACTION est devenu le maître. Ca ne me plait pas je réagis, ça me plait je réagis. J’ai une émotion ou une idée qui me traverse l’esprit ? VITE, VITE, VITE, je dois la dire.
Le bonheur ce travail :
Nous pouvons choisir de ne pas être réactifs, ou cyniques, ni même facilement offensés ou blessés. Non pas parce que les choses sont «mauvaises» ou « bonnes » mais parce que 50 ans de science psychologique, sociologique et les neurosciences aujourd’hui suggèrent qu’il existe des émotions plus efficaces et productives qui nous aident à mieux faire face, à nous sentir mieux, à aimer mieux, à donner mieux.
Le travail de la vie consiste souvent à traduire toute émotion raisonnable en un état d’être actif qui nous permet de nous sentir mieux et de mieux servir. Je ne prétends pas que c’est facile. Tout le monde ne peux pas y arriver facilement. Je reconnais que cela se cultive chaque jour et demande de la discipline et de la volonté. Par contre, je sais juste que tout le monde apprécie le bonheur, la reconnaissance et le mérite, et tout le monde doit TRAVAILLER pour le cultiver, le maintenir, l’apprécier, le vivre. Le bonheur est difficile, car il n’est pas là à chaque seconde.
Le secret d’une vie heureuse :
Pour accéder au bonheur, nous devons faire un effort constant. Mais ça vaut le coup, et c’est ça, le secret d’une vie heureuse. Alors n’ayez pas honte de cultiver le bonheur pendant ces périodes difficiles que nous traversons. Puis pour toutes celles que nous allons traverser. N’ayez pas peur de travailler dur pour aider les autres à se sentir plus heureux aussi.
Encore une fois, vous pouvez être bouleversé par les problèmes et les situations. Je pense que nous le sommes tous, sauf les ignorants et ceux qui vivent dans le déni. Cependant, nous pouvons simultanément conserver et nourrir notre gratitude. Tout comme notre respect pour la vie. Nourrir notre bonheur et notre joie. Cela même au milieu des turbulences et de ces périodes critiques, périodes de ruptures sociales puis technologiques ou encore économiques, écologiques et organisationnelles puis paradigmatiques .
Un pouvoir : Le choix du bonheur
Vous pouvez dire qu’une personne en joie ou heureuse aujourd’hui est une personne folle, trop positive ou trop optimiste. Cependant entre vous et moi, CHOISIR LE BONHEUR quotidien est un super pouvoir. Nous pouvons tous activer et que nous devrions toutes et tous, activer.
Avec ma femme, nous apportons à manger à ceux qui n’ont plus les moyens de se nourrir. Nous voyons chaque jours la misère et la souffrance. Nous savons que nous sommes des privilégiés. Mais comme je lui dis : rendons grâce d’être privilégiés et de pouvoir apporter notre contribution ainsi.
Donc si vous voulez faire un point sur votre vie, je vous invite à télécharger un PDF qui va vous inviter à vous poser les bonnes questions sur votre vie actuelle. Et samedi prochain, je relance à nouveau un webinaire gratuit sur Comment se réinventer psychologiquement en 2020 ?
Le dernier webinaire, il y a un mois, a été un grand succès. 1070 inscrits et plus de 2000 vues en replay. Nous allons réouvrir la page FB de notre association d’aide aux plus démunis de Bali. C’est ce que nous avions déjà fait pour l’explosion du volcan, les 2 tsunamis et le tremblement de terre l’année dernière. Et nous allons continuer d’être heureux chaque jour et de diffuser cette joie de vivre autour de nous.
Vous avez tous les liens dans la description. Je vous les mets aussi dans le 1 er commentaire sous cette vidéo. Au passage, je vous remercie d’être présent sur mon chemin. Partagez cette vidéo pour que ce bonheur et cette joie de vivre deviennent contagieux. Mettez-moi dans les commentaires pourquoi vous vous autorisez à être heureux ou heureuse aujourd’hui et demain. Et comme j’aime signer dans mes courriers, je vous dis à plus tard dans la vie.