L’article COVID19 : Les dommages collatéraux sur la vie de couple est apparu en premier sur Blog de Soul in a Mind.
]]>La crise du COVID, avec la pression du confinement, l’arrêt économique quasi mondial, les mesures draconiennes et limite dictatoriales envers les citoyens, a créé plus de dégâts collatéraux que de dégâts dus au virus lui-même.
Dans cet article, nous allons principalement parler des dégâts que cette manipulation politique a causés dans les relations de couple.
J’espère que les hommes politiques verront cette vidéo afin qu’ils se rendent compte que certaines de leurs actions ne sont pas sans conséquence dans la vie de certains couples et citoyens de leur pays. Je vous rappelle au passage que sans les citoyens et les citoyennes votant pour vous, vous n’existez plus. Et ce que je vais dire n’engage que moi. Ce serait bien que vous n’existiez plus.
Des chiffres qui bousculent les couples. Tout d’abord, en moyenne, d’après l’INSEE 219 000 femmes seraient victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur conjoint par an. Lors du confinement, les violences conjugales ont augmenté de 30% sur tout le territoire français. Ce qui représente sur 2 mois de confinement + 36 500 cas de violences conjugales en plus ! C’est plus que le nombre total de morts comptabilisés pour le virus en France depuis le début de la pandémie, le jour où j’enregistre cette vidéo qui est de 28 883.
Je déplore les morts bien sûr, seulement je voudrais tout de même signaler que la souffrance d’un être vivant peut se répéter chaque jour et des vies entière peuvent être détruites à cause d’elle.
De plus, ce confinement a eu aussi un effet miroir. Et oui, pour la 1ère fois, on reste 24h/24 avec celui ou celle avec qui on a décidé de vivre. Situation pratiquement exceptionnelle surtout quand on est enfermé dans 50m² ou moins.
Résultat, on découvre l’autre et parfois pour la première fois. Plus possible de se mentir. Pire encore, les moments de break, où l’on pouvait souffler quand chacun vaquait à ces activités n’existent plus.
Bref, il y a eu une confrontation violente avec soi-même et ces questions :
Et là, BOOM la sentence est tombée. Rien qu’en France, les demandes de divorces et les séparations éclatent de partout. D’ailleurs, les requêtes de garde d’enfant et pension alimentaire posées au tribunal dès aujourd’hui ne seront pas prises en compte avant février 2021. Ce qui montre ce taux exponentiel de cas de ruptures.
Mais ce n’est pas qu’en France, en Russie et en Chine les demandes de divorces explosent aussi. De plus, en Espagne, on parle même du COVIDIVORCE et au Japon, ils avaient anticipé en créant des refuges temporaires pour éviter les divorces car ils n’avaient pas confiné les gens.
En fait, cela se passe sur l’ensemble de la planète, là où il y a eu du confinement. Effectivement en moyenne nous agissons toutes et tous de la même manière. Nos cerveaux sont identiques, notre psychologie est très similaire surtout dans les mouvements de foule, de peur, d’anticipation.
Nous nous ressemblons tous. En effet, quel que soit notre lieu de naissance, nos us et coutumes, nous faisons partie de la même espèce c’est à dire les humains ! Avec nos différences mais surtout nos ressemblances (pour le meilleur et pour le pire, j’en parle d’ailleurs dans ma dernière vidéo : Comment se réinventer psychologiquement en 2020 ?
Mais ce n’est pas tout : Il y à l’activité sexuelle qui en a pris un sacré coup aussi.
Eh bien oui, le stress, l’angoisse, altère considérablement la libido. Les rapports sexuels ont subi une chute de -25% sur une durée de 1 mois.
Quand on sait que d’après une étude publiée dans national library of Médecine, nous avons en moyenne 8 rapports sexuels par mois et qu’un rapport moyen dure 5 minutes et 40 s…( Et bien oui, ça va de 33 s à 44 minutes et il y a même eu une exception qui a duré 6 s mais on la compte pas…).
Bref, ça a donc dégagé en matière de temps, sur 2 mois, après un savant calcul…entre 4 minutes et 6h30 pour se regarder dans les yeux et stresser encore plus au lieu de prendre du plaisir.
C’est une bonne question… Et bien … Bien sûr, ce n’est est pas à cause des hommes politiques… Eux, ils prennent toujours les bonnes décisions… ils ont fait un travail exemplaire, exceptionnel même, pour gérer cette crise du COVID19 et ont toujours su prendre les bonnes décisions pour le bien-être de leurs citoyens… Non, je déconne !
En fait c’est à cause du virus lui-même. Effectivement, c’est à cause de cette pandémie que les couples explosent… Il est entré dans l’espace de la raison du cerveau de certains couples et il a tout contaminé, puis en plus de cela, la peur de se faire contaminer par l’être que l’on aime a eu le dessus… Satané COVID… il en fait des dégâts. … Non ce n’est pas vrai, je rigole !
Le réel problème, c’est à cause des flics… Blancs … Qui verbalisent pour rien. Ils tapent sur la tête de n’importe qui, ils tuent même maintenant tout le monde sans aucune raison juste parce qu’ils se croient tout permis (surtout si vous êtes de couleur). Repose en paix George Floyd… et que ton histoire puisse permettre aux forces de l’ordre de se regarder un peu en face et de prendre conscience de leur dérive. Je rappelle juste au passage qu’un flic ce n’est pas fait pour tuer, mais pour protéger. Mais alors, à qui est la faute ?
Et bien non, vous l’avez bien compris… tous ces articles ne tiennent pas la route. Ils font porter le chapeau au confinement, au COVID19 alors que la réelle cause, n’est-elle pas un manque d’honnêteté avec soi-même sur sa relation, au préalable ?
Le confinement n’a été qu’un accélérateur, un déclencheur de vérité qui a permis pour certains, de prendre enfin conscience qu’ils n’étaient pas avec la bonne personne.
Par ma propre expérience d’accompagnement de couple en coaching privé, j’ai pu observer que chacun savait très bien si leur couple avait encore du sens ou pas. Mais seule la peur de l’inconnu les tétanisait et les empêchait de prendre la décision de se séparer. (Je parle aussi de ce phénomène de peur dans la vidéo comment se réinventer en 2020 psychologiquement.)
Et pour vous, femmes violentées, j’espère que vous saurez prendre les bonnes décisions, celles de vous entourer si possible des bonnes personnes ou d’aller vous faire aider auprès d’organismes et d’associations dédiées à la prévention des violences conjugales et de quitter votre agresseur.
Je vous mets d’ailleurs une liste d’associations que vous pouvez contacter dans la description.
Il n’y a qu’une seule recette miracle pour avoir un couple solide : « Restez uniquement avec la bonne personne et ensemble entretenir la relation chaque jour psychologiquement, spirituellement et sexuellement chaque jour encore et encore. »
Il est essentiel aussi de se poser les bonnes questions:
Posez vos valeurs de vie à deux, quelle que soit votre relation Homme -homme / homme – femme ou femme-femme cela ne fait aucune différence. Ce qui compte, c’est le respect de vous-même en priorité.
Quand on n’aime plus l’autre, c’est nous-mêmes que nous n’aimons plus. Car l’autre nous renvoie le reflet de nous-mêmes. Si vous arrivez à intégrer cela dans votre vie quotidienne, vous pourrez alors rapidement transformer votre relation de couple, non plus en accusant l’autre, mais en vous reconnectant à vous, en modifiant le regard que vous avez sur vous-même. Cela changera votre manière d’être et modifiera alors par voie de cause à effet vos actions et touchera l’autre par ce même effet miroir.
Et si malgré cela, votre conjoint ne vous respecte toujours pas… alors dites-lui qu’il y a presque 8 milliards d’autres âmes qui sont là sur cette terre, donc il doit bien y avoir celle qui vous correspond.
J’aime dire : comment trouver son âme jumelle si nous ne nous rendons pas libres pour elle ?
Autorisez-vous à être heureuse, à être heureux, ne vous encombrez-pas d’un être qui va vous pourrir la vie, vous faire souffrir, psychologiquement, physiquement et vous empêcher de vivre votre vie.
Ne faites pas des choix par peur : peur de vous retrouver seule, peur de souffrir, peur de ne plus rencontrer quelqu’un à cause de votre âge ou de votre situation financière, … ou tout autre peur…
Non, faites le choix de l’amour. L’amour pour vous-même d’abord est le respect de votre être le plus profond. Vous n’avez pas à prendre le poids de l’autre sur vos épaules si l’autre ne veut pas être heureux ou partager son bonheur et sa joie.
En choisissant la voie de l’amour, vous vous engagez sur le chemin des possibles, de tous les possibles. Oui, cela peut faire peur, oui cela vous amènera dans votre zone d’inconfort, oui cela peut être incertain… mais dans cet espace mystérieux, tout peut arriver.
Dans l’autre voie, la voie de la peur, vous savez déjà ce qui va se produire. (J’ai d’ailleurs fait une vidéo uniquement à ce sujet.)
Le monde d’aujourd’hui et celui de demain vont devenir un enchainement de crises à répétition, qui de manière successive vont créer un ou des effondrements. Et au milieu de ces effondrements, la présence d’un partenaire solide, par l’amour partagé, la reconnaissance de qui vous êtes, le respect de vos valeurs, de vos rêves, vous permettra de passer ces périodes difficiles et fragiles avec une meilleure force mentale.Car l’amour est le plus puissant des alliés. Et l’amour partagé est la plus puissante des énergies.
Si vous voulez aller plus loin dans la réflexion sur votre couple, si vous voulez vraiment répondre aux bonnes questions et ne plus vivre dans l’ombre de vous-même, je vous propose de venir nous rejoindre au webinaire gratuit que je propose, et de la même manière que je pourrais le faire en séminaire ou en cession de coaching de couple ou privée, vous allez travailler en créant la carte de votre monde relationnel, de votre univers de couple et préparer vos actions pour demain.
Vous ne pourrez plus vous mentir. Ainsi vous pourrez prendre vos décisions de vie à deux, en tout état de cause.
Le titre du dernier webinaire est : Comment se réinventer psychologiquement ?
Nous étions plus de 500 personnes. Celui-ci est : Comment se réinventer relationnellement en 2020 ?
Je vous y attends, c’est gratuit. Cliquez ici
Si cet article vous a permis de prendre conscience de vous-même et du véritable état de votre relation de couple alors j’en suis le plus heureux.
Il n’y a rien de plus gratifiant dans la vie que d’aimer quelqu’un et de se sentir aimé au quotidien.
Personnellement, je ne remercierai jamais assez l’ange qui partage ma vie et qui jour après jour, me donne l’énergie nécessaire pour offrir le meilleur de moi-même. Elle s’appelle Gati, je l’appelle Sayang.
Et à la question : « Si vous deviez avoir un autre partenaire de vie, vous le ou la voudriez comment ? » ma réponse est : « La même qu’aujourd’hui ! » sans aucune hésitation.
Merci de m’avoir lu…
L’article COVID19 : Les dommages collatéraux sur la vie de couple est apparu en premier sur Blog de Soul in a Mind.
]]>L’article Le syndrome de l’inutilité (le drame de l’humanité) est apparu en premier sur Blog de Soul in a Mind.
]]>Ne rien faire, attendre, ne pas se projeter, ne pas revenir en arrière, être juste dans l’ici et maintenant ; je ne peux pas ! Je dois faire quelque chose !
C’est sur ce principe que nous sommes devenus esclaves, esclaves des autres mais surtout esclaves de nous-mêmes.
L’ennui est un élément indissociable de la condition humaine. L’homme est un être qui s’ennuie parce qu’il est doté de la conscience de lui-même, la conscience de sa naissance et de sa mort (même si beaucoup d’entre nous mettent cette question de côté jusqu’à la dernière minute).
Cette conscience nous inscrit dans un rapport particulier au temps.
En Occident, à partir de l’époque moderne, l’homme s’attache par toutes ses activités, à fuir l’ennui. Mais que fuit-il ? Que fuyons nous vraiment ?
Tromper l’ennui, c’est tromper notre condition humaine, c’est en tant qu’humain, se tromper soi-même. Toute la question est de comprendre comment cela est possible.
Vous comprendrez alors pourquoi depuis ces dernières décennies, la chose qui a pris le plus d’importance dans nos vies, c’est le divertissement : moyen général de tromper l’ennui qui est un aspect de cette pathologie humaine nommée mélancolie. Et ce divertissement massif avec ses jeux vidéo puis sa musique. Mais encore ses réseaux sociaux, son tourisme et sa mode. Sans parler de ses soldes, ses fêtes et son travail. Ce divertissement massif avec sa télé et sa radio, ont constitué et constituent encore une menace pour la nature humaine. C’est cette menace que nous allons aborder comme un traité philosophique, dans cet article en 5 points.
Parler de l’ennui, c’est parler de l’humain.
Le lien qui unit étroitement l’ennui à la condition humaine est forgé par deux éléments : la conscience et le temps.
Nous ne pouvons vivre et nous penser vivre, en même temps. Soit nous vivons sans voir le temps passer, soit nous percevons le temps qui passe sans pouvoir intégrer son cours. La vie, en pleine conscience semble ralentie ou arrêtée. Tous ceux et celle qui pratiquent la méditation le savent. Personnellement, je parle de la dilatation du temps.
Avoir conscience du temps, c’est avoir conscience d’être mortel et que ce moment se rapproche un peu plus chaque jour, chaque heure ou chaque minute suivant notre condition de vie.
Cette notion de mortalité nous indique alors une limitation dans nos actions, de part cette notion de temps elle-même. Nous avons l’impression que nous ne pourrons jamais faire ce que nous voulons faire, ou qu’une action ne pourra jamais être menée à temps.
De ce fait, soit nous nous enfermons dans un mutisme, une sorte de fatalité. Ou alors nous regardons ce moment présent comme un moment incroyable, un instant magique où justement tous les possibles existent.
Puis, il y a ceux qui ne se préoccupent pas de leur dimension mortelle et qui vivent comme s’ils n’allaient jamais mourir. Mais à votre avis, peuvent-ils vraiment vivre sans penser à leur condition d’être mortel ? Jamais ?
Non ces êtres n’évitent pas leur condition, mais ils la trompent. Ils trompent l’ennui. Ils se créent une illusion de vie.
La conscience du temps, de son temps de vie est une des clés les plus importantes qui permet à des êtres, d’avoir une force mentale, une force psychique supérieure à d’autres.
NON !
Vous seriez heureux et heureuse. Pourquoi ? Parce que vous découvririez la futilité de ce jeu, la futilité de ces même personnes et vous prendriez tout avec légèreté. Seul un sourire de compassion serait sur vos lèvres car vous comprendriez à ce moment qu’eux aussi ne sont que des pions d’une grande farce puis qu’ils cherchent eux aussi à tromper l’ennui, jouant un jeu dont il ne connaissent ni les règles ni le but.
D’ailleurs, n’est-ce pas pour cela que nous avons créé : Des règles car nous ne comprenons pas les règles. Oui ces êtres cherchent à se tromper eux-mêmes.
Etre dans l’action et agir. Bouger, créer puis évoluer. Mais encore commander et réprimander. Enfin, projeter et spéculer. Telle est la manière d’être de l’homme et de la femme.
Ne pouvant demeurer au présent, ni au repos, nous nous inscrivons tout d’abord dans la représentation puis dans le théâtral et nous nous rendons présent par l’apparence puis par le regard de l’autre en nous nous appropriant ce regard comme faisant partie intégrante de notre identité. Cette identité qui elle-même se transforme à chaque seconde mais sur laquelle beaucoup d’entre nous se cristallisent. C’est d’ailleurs le cœur de l’une de mes formations Self Mastery la Maîtrise de soi.
Par conséquent, les nouvelles formes identitaires de ces mêmes personnes ne peuvent jamais émerger. Et année après année, elles restent les mêmes et disent les mêmes mots. Elles aiment les mêmes choses puis ont toujours les mêmes habitudes.
Si un jour on vous dit : « Tu n’as pas changé, tu es toujours le même. » alors prenez peur…
Cependant, le fait de ne cautionner que la représentation et l’image de l’autre par exemple, montre notre incapacité à avoir un regard personnel, susceptible de donner consistance à notre être.
Le philosophe allemand Martin Heidegger décédé en 1976 a écrit « Comment sommes-nous devenus nous-mêmes à ce point, insignifiants de nous-mêmes que nous ayons besoin d’un rôle ?
L’homme ne serait pas après tout, devenu ennuyeux à lui-même ?
L’ennui nous ramène à nous-mêmes. Lorsque vous êtes confiné chez-vous, à quoi pensez-vous ? A vous, à votre vie, au sens de votre vie n’est-ce pas ? Mais creusez-vous ces questions jusqu’à les dérouler afin qu’elles viennent s’arrêter sur le mur qui représente le jour de votre mort ?
Par exemple : vous voulez vivre pour éveiller les consciences humaines et pour sauver la planète ou afin de créer un nouveau monde. Est-ce que vos idées s’arrêtent à votre réflexion ou est-ce qu’elles vont s’immiscer dans chacune de vos cellules pour devenir omniprésentes dans votre vie afin que vous puissiez, au terme de celle-ci, mourir en paix, en accord avec vos valeurs et heureux d’avoir contribué à rendre ce monde meilleur ?
Trop souvent, nous évacuons ces pensées en faisant quelque chose d’autre. Ne rien faire est la pire des choses dans nos vies, n’est-ce pas ?
Tromper l”ennui c”est donc, d’une certaine façon, se tromper soi-même. C’est également tromper la connaissance que l’on a de soi.
D’ailleurs étymologiquement, le terme ennui est lié au verbe « ennuyer», qui serait lui-même dérivé du bas latin inodiāre, venant de l’expression in odio esse qui signifie « être un objet de haine ».
Cette hypothèse bien connue en philosophie prend sa source dans cette origine sémantique.
L’ennui renvoie à la haine, et plus fondamentalement à la haine de soi. Donc quand nous n’avons plus rien à faire, nous sommes confrontés à nous-mêmes, au meilleur comme au pire de nous puis à nos joie et nos peurs. Mais encore à notre finitude et notre condition de mortel. Et nous décidons de fuir…
Mais pourquoi nous attachons-nous à fuir ce à quoi nous ne pouvons échapper ?
Le divertissement désigne toutes les manières dont nous fuyons l’ennui. C’est le plus souvent associé aux activités frivoles qui nous permettent de nous soulager de la lourdeur des tâches sérieuses, de nous libérer un instant du quotidien.
Se divertir, c’est oublier ses soucis en se changeant les idées et se délasser. Mais de manière plus profonde, se divertir, c’est oublier ce sens de l’existence qui nous échappe. Mais encore , c’est oublier notre finitude tout comme l’insignifiance de nos actions quotidiennes. C’est oublier surtout, que notre temps de vie est donné à des personnes qui ont écrit des lois dictant nos manières de vivre. Elles ont même découpé le temps en petites cases afin que nous puissions le voir défiler.
Vous qui êtes confinés ou qui l’avez été, le jour où vous regardez cette vidéo, n’avez-vous pas retrouvé un autre temps lors du confinement : peut-être un décalage dans vos journées, dans votre manière de travailler, vos horaires pour manger ou faire du sport ? N’avez-vous pas, après quelques semaines, créé votre propre temps qui ne correspondait plus au temps de la société qui nous est imposé ?
D’ailleurs , pourquoi commencer le travail le matin pour le finir le soir ? Est il nécéssaire de manger entre midi et deux ? Pourquoi chacun ne se donnerait-il pas son propre temps tel qu’il le conçoit, tel qu’il le ressent ?
Se serait difficile me diriez-vous … Oui, c’est vrai car la société dans laquelle nous vivons s’est construite ainsi. Mais n’existerait-t-il pas d’autres modèles de société ?
Regardez par exemple : l’ile norvégienne Sommaroy propose d’en finir avec ce concept futile et inutile qu’est le temps. Ses habitants veulent faire la première zone « sans heure » au monde. Juste une réflexion sur un monde qui va trop vite et qui utilise tous les divertissements possibles « de l’esprit » pour nous faire rentrer dans cette course folle contre la montre, perdue d’avance.
Étymologiquement, le terme divertissement, d’origine latine, désignait l’ action financière consistant à détourner à son propre profit, une part de l’héritage.
C’est donc le fait de détourner. Mais détourner de quoi ?
Se présente alors la question du jeu. Le plus grand jeu est le jeu psychique, le jeu social par exemple qui nécessite l’adhésion à des règles arbitraires et plus globalement, le jeu de dupes dans lequel l’humanité semble embarquée.
L’étymologie de l’ennui montre un aspect terrible de la condition humaine : la haine de soi. Et l’étymologie de divertissement répond à cet aspect horrible de la condition humaine : se détourner de soi par le divertissement de l’esprit, de quelque manière que ce soit.
Cette haine de soi surgirait lorsque l’humain s’ennuie, c’est à dire lorsqu’il est face à lui- même, sans médiation.
Alors faut-il comprendre que la vérité à laquelle ramène l’ennui engendre la haine ? Cette haine ne nous ramènerait-elle pas à la philosophie de Siddhârta Gautama, le Bouddha historique ?
Pour Bouddha, la souffrance fait partie de la vie et en trouvant les causes de cette souffrance, nous pouvons emprunter le chemin qui mène à la paix du coeur.
Faut-il comprendre que cette vérité est ce qui nous pousse à courir de plus en plus vite et de plus en plus nombreux, vers tout un tas de choses qui ne servent à rien d’autre que tromper l’ennui, en nous évitant de faire ressortir la haine en nous ? Et si cette vérité nous permettait de nous affronter nous-mêmes dans le plus grand silence, de nous confronter à notre souffrance, celle de l’ignorant de l’existence et de dépasser notre haine pour laisser émerger le plus beau en nous ?
Ainsi, que resterait-il de toutes ces pseudo lois plus ou moins dictatoriales ? Que resterait-il des dirigeants, des hommes puissants qui veulent nous contrôler ? Rien ! Envolés en fumée, disparus !
Mais non, ce n’est qu’une utopie. Reviens à la réalité Mika !
Alors pour cacher ce désarroi, ne construisons-nous pas du bonheur dans nos vies ?
Ce Bonheur est une construction mentale que nous avons choisie ou qui nous est suggérée ?
Faisons une petite synthèse : un passé qui n’existera plus et un futur qui n’est jamais là puis un présent que l’on fuit par peur de se rencontrer soi-même. Pouvons-nous vraiment être heureux ?
Dans de ce décalage entre une vie présente jamais ressentie dans son entier et une vie idéalement heureuse, il y a l’espoir. N’est-ce par cet espoir que l’on nous offre encore et encore en nous proposant d’aller toujours plus loin, avec des nouvelles lois et des nouvelles technologies puis des nouvelles modes?
Mais tout ça alors, n’est-ce pas une grande illusion, puisque, dès l’arrivée d’une nouveauté, nous pensons que ce que nous avons là, maintenant, n’a plus de sens, a perdu de la valeur et ne nous rendra plus heureux demain…
Dans cette dynamique, nous ne serons jamais vraiment heureux, car une fois que nous aurons atteint ce après quoi nous courrons, l’objet de nos désirs sera déjà dans un temps passé et nous serons à nouveau face nous-mêmes avec cette grande question : quoi faire du temps qui nous est imparti ?
La philosophie et la mécanique politique occidentale sont fondées sur l’idée que l’avoir est préférable à l’illusion. L’avoir et l’avoir plus, serait le plus sûr moyen de parvenir au bonheur.
L’ennui a une place paradoxale au sein de la société : il est refoulé, répondant à un désir caché et trop dangereux pour être assumé. Mais que nous empêche-t-on d’aller explorer en nous refusant la confrontation à nous-mêmes ? Quelle est donc cette vérité bonne à méconnaître ?
L’ennui serait donc quelque chose d’immuable à l’être humain, une sorte de permanence en lui. L’ennui serait la source de la pathologie de la mélancolie.
Si le divertissement est un moyen d’échapper à l’ennui, l’ennui marque la fin du divertissement. Le divertissement n’est qu’un moyen, il ne divertit que par le fait qu’il détourne et seulement par ce fait. L’ennui fait état de ce qui est, tandis que le divertissement tend à autre chose, tentant de faire état de ce qui n’est pas.
L’actualité, par les différents médias, nous donne un exemple du rapport que l’homme entretient avec le temps. L’ennui est un problème actuel dans le sens où il est permanent.
Les informations prennent aujourd’hui une place considérable dans notre environnement où les médias sont privilégiés et omniprésents. La télévision, la radio et les journaux. Mais encore l’ordinateur, et le téléphones avec les sms puis les réseaux sociaux … Ces outils intègrent désormais tous les espaces de la vie humaine.
Mais cette importance est remarquable par le fait que le contenu relaté dans ces médias n’est pas l’objet recherché. L’actualité ne s’attache plus tant à la signification des événements, c’est à dire à leur sens profond, qu’aux faits eux-mêmes. L’objet de l’actualité n’a d’importance que dans son actualité même. Elle se résume au transfert d’informations sans signification et ne vaut que par sa dimension quantitative.
D’ailleurs nous le voyons bien, l’accumulation d’événements détachés les uns des autres qui se déroulent en continu devant nos yeux ou dans nos oreilles constitue l’univers du divertissement. Les informations nous divertissent en manifestant un changement qui n’est qu’apparent. L’information est renouvelée sans cesse par un discours hypnotique donnant corps à une succession de faits qui n’invite pas à la réflexion mais endort l’esprit.
D’ailleurs, le métier de journaliste aujourd’hui est devenu accessible à n’importe qui. Et l’on peut alors voir germer des chaines you tube, des blogs de personnes qui ne sont pas journalistes et qui apportent bien plus d’informations pertinentes qu’un journaliste qui cherchera à produire un article de plus et à conserver sa place.
Mais nous pouvons avancer que l’actualité sera toujours ennuyeuse dans le sens où elle ne fait que montrer l’échec à relater le changement. Regarder les informations n’est pas tant s’informer que se divertir, se détourner de l’instant dans lequel nous sommes en permanence. Et comme toutes les chaînes d’informations disent la même chose avec d’autres images ou d’autre mots, l’ennui pointe le bout de son nez avec l’impression de déjà-vu.
Nous pouvons nous demander s’il vaut mieux suivre des images qui défilent à l’écran, comme si l’on prenait des doses de cocaïne, des tenus en haleine devant un rebondissement fictif, et un avenir imminent, une nouvelle qui va changer notre vie, ou bien nous ennuyer ferme devant la vérité criante d’une réalité immuable qui est la nôtre et qui échappe à nos désirs.
En fin de compte, dans les deux cas, nous choisissons l’ennui. Seulement dans le1 er cas nous perdons le contact avec la réalité, comme si nous prenions de l’héroïne pour sortir de la lourde réalité, alors que dans le second cas, nous prenons du LSD pour nous affronter et nous découvrir.
Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski, était considéré comme un des plus grands romanciers russes. En 1849 il a été condamné à mort, mais au dernier moment il fut gracié. Il était persuadé qu’il allait mourir. Essayons de nous mettre dans son esprit, quelques minutes avant sa mort.
Quand il fut amené au poteau pour être fusillé, après avoir embrassé la croix que lui tendait le prêtre, il devait lui rester cinq minutes à vivre. Et ces cinq minutes « lui paraissaient un délai infini, une richesse incroyable». La brièveté du temps qui lui restait à vivre, dévoilait une longueur de temps dans laquelle il lui était possible de se poser.
Imaginez-le calculer :
” 5mn: Il me reste deux minutes pour dire adieu intérieurement à ceux que j’aime, une minute pour revoir ma vie et deux minutes pour réfléchir sur le sens de ma vie. Comment se fait-t-il qu’en ce moment, j’existe et que je vis puis que je me sens pleinement vivant comme jamais je ne l’ai été auparavant et que dans 5 minutes, je serai autre CHOSE – je serai ailleurs, je ne serai plus de ce monde .
Mais je serai qui ? Je serai quoi et où serai-je ?
4mn : Et s’il ne fallait pas mourir ? Et si l’on me ramenait à la vie ? Pourquoi cela doit-il finir ainsi ? La vie est incroyable, elle est riche, remplie de mystère. Quel gâchis ! Je ne le vois que maintenant !
3 mn : Le monde autour de moi devient différent, tout prend sens, pourquoi me suis-je perdu dans tant de futilités ? Pourquoi n’ai-je pas suivi la voix de mon cœur ?
2mn: Je ne gaspillerai plus rien, je le promets, laissez-moi vivre et je ne gaspillerai plus ce temps, je ne suivrai plus ce qui m’est imposé et je ne vivrai plus dans la peur puis je ne combattrai plus l’ennui. Je serai moi chaque jour.
1mn : Ok, que ça aille vite alors, n’attendons plus, que ça arrive le plus vite possible maintenant, laissez-moi partir, vite, maintenant ! »
Mais voilà qu’il est gracié !
À l’instant où il était certain de mourir, il est autorisé à vivre ! A-t-il profité de chaque dernière minute ? A-t-il vécu chaque instant pleinement, les a-t-il respirés ? Et bien non, il les a encore perdus car il semble « impossible de vivre, chaque moment présent ».
Dans ses derniers instants de vie, le condamné ne peut que tenir compte de sa vie toute entière. Il est au présent oui, mais au présent des choses passées, présentes et à venir.
Dostoïevski remarque d’ailleurs qu’un condamné ne s’évanouit presque jamais face à la mort. Dans un de ses livres, il a écrit ceci :
« Au contraire, C’est terrible comme votre tête est pleine de vie, Comme elle travaille, sans doute, fort très fort, ressemblant une locomotive en mouvement . Les pensées défilent. Vous savez tout, vous vous rappelez de tout ; c’est un moment particulier ; pas le moindre moyen d’oublier et pas possible de s’évanouir ! ».
Ce que nous raconte cette histoire vraie, c’est que nous perdons notre temps à courir après des futilités, nous perdons notre temps de vie à courir après les rêves et les désirs des autres. Nous nous perdons nous-mêmes à ne pas oser affronter notre colère et la haine cachée en nous et c’ est regrettable parce que l’énergie de cette colère, de cette haine de soi nous permet de transmuter toutes nos peurs et nos incohérences puis nos doutes et notre ignorance en forces et amour.
Cela demande du courage pour être soi. Cela demande du courage pour vivre selon ses valeurs. Accepter les lois et les règles des autres si elles ne correspondent pas à nos valeurs demande du courage.
Ce courage, c’est regarder en face notre propre mort et faire chaque jour comme si c’était le dernier jour. Cela nous demande de comprendre que notre vie n’est pas inutile sauf si nous ne faisons rien d’autre que suivre ce qu’on nous demande d’apprendre, de dire ou de faire.
Le drame de l’humanité est bien celui-ci. Elle souffre du syndrome de l’inutilité car elle ne s’est pas encore réveillée à elle-même. Pour que cela puisse se produire, nous devons toutes et tous, nous confronter à nos 5 dernières minute de vie.
Allons-nous attendre que cela arrive ou allons-nous l’anticiper ?
L’article Le syndrome de l’inutilité (le drame de l’humanité) est apparu en premier sur Blog de Soul in a Mind.
]]>L’article En conscience, rappel toi qui tu es est apparu en premier sur Blog de Soul in a Mind.
]]>Posons-nous des questions en conscience
Répondez à ces questions. Effectivement ce sont les seules qui méritent une réponse vous autorisant à
vivre en paix avec vous-même et ceux qui vous entourent.
Comme beaucoup d’entre vous, j’ai moi-même passé ma vie, à essayer de comprendre le
sens de l’existence. J’ai fait en sorte de me battre contre la vie elle-même, contre les vampires d’ambition qui gravitaient autour de moi. Me battre contre la société, la politique, les systèmes financiers, les idéologies des religieux extrémistes. J’ai également essayé comme beaucoup d’entre vous, tout d’abord, de me battre contre mes idées, ensuite, mes incohérences puis contre mes choix et contre choix. Mais encore contre mes faiblesses, mes peurs et enfin mes doutes.
Cependant, un jour j’ai compris que tout ce à quoi on résiste, persiste et que tout ce
qu’on regarde en face, disparaît. J’ai pris conscience que toutes nos normes, familiales, éducatives, sociétales, spirituelles et religieuses n’étaient rien d’autre que des conventions auxquelles nous avons donné notre accord mental. Ces accords nous les avons donnés à ces quelques personnes qui ont écrit ces même lois nous laissant croire que c’était LES lois.
Cependant, ce ne sont que des lois parmi tant d’autres. Et aucune loi ne doit être respectée si elle ne correspond pas à nos valeurs. Ces lois ne sont que des normes comme celles de l’entrepreneur qui crée ses propres normes pour gérer ses collaborateurs, ses employés et son entreprise. Ces normes se dessinent telles des box, des chaînes, des murs qui se construisent jour après jour, année après année autour de nous. Les murs deviennent tellement opaques qu’on ne voit plus qu’eux. Et les autres autour de vous, sont toujours là pour vous les rappeler, pour vous dire quand vous sortez de ces normes. Pourquoi ?
Parce qu‘ ils dorment et qu’ils ont peur. Ils ont peur de se tromper, que ce que vous disiez soit vrai.
Ainsi, ils vous traitent de menteur, de dangereux puis de gourou et de complotiste. Mais qui sont
les vrais complotistes ? Les vrai manipulateurs? Qui sont les plus dangereux ?
Ceux qui risquent leur vie pour alerter le monde qu’il est temps de se réveiller ou ceux qui
ont le pouvoir et qui ne risquent rien à vous démonter, vous écraser, vous supprimer en
appuyant sur une touche d’un clavier ? Et aujourd’hui plus encore, les médias de masse, les fake news des sites qui viennent dénoncer des vraies news qui sont prises pour des fake news ?
Voilà la guerre que nous vivons aujourd’hui : la désinformation. C’est un processus qui vient
brouiller vos esprits par une technique très connue en PNL : la Confusion.
Lorsqu’une personne est confuse, il est alors possible de la diriger où bon vous semble par
une simple injonction. Oui, nous ne voyons qu’un grand nuage opaque sur la réalité cachée derrière la
manipulation de l’opinion publique, derrière la manipulation de vos achats, de vos
décisions, de vos choix et demain de votre liberté.
Effectivement, je dis votre liberté car ne croyez pas que demain sera comme avant. Il y aura des obligations pour la reprise de la nouvelle vie. Cela sera peut être un vaccin obligatoire, un traçage de vos déplacements via une application sous prétexte de suivre votre santé, cela sera peut être une déformation de votre champ énergétique par les ondes 5G qui nous seront imposées quoi qu’il arrive. Cela sera peut être tout ça à la fois ou bien autre chose.
Nous sommes engagés sur le chemin du contrôle de masse, non plus par les armes mais par
la manipulation mentale. C’est à l’âge de 19 ans que j’ai décidé de briser ces murs et ces chaines mentales pour devenir libre. Et c’est cette liberté que je vous invite à redécouvrir.
Je suis convaincu que nous ne sommes pas ici pour apprendre mais pour nous souvenir. Nous n’avons rien à apprendre. Mais pour cela nous devons utiliser notre cosncience.
Effectivement, tout est en nous, toutes les réponses à nos questions sont en nous. Notre conscience est connectée en permanence à la conscience universelle. Nous sommes interconnectés les uns aux autres et à tout ce qui vit.
Tout d’abord, quand une forêt disparaît, c’est un peu de nous, qui disparaît .Lorsque des milliards d’animaux meurent dans la souffrance, c’est un peu de chacun de nous qui souffre. Ensuite, au moment ou des millions d’êtres se meurent, c’est un peu de nous, qui meurt . Puis nos peurs et notre ignorance sur la vie elle-même, nous poussent à vivre en oubliant que nous ne sommes que des passagers : passagers du vent, de la terre et de l’eau.
Nous avons peur du temps qui passe, de ne pas avoir assez de temps. Nous avons peur de nous
ennuyer, peur de manquer et d’échouer. Ce tromper nous fait peur tout comme le regard de l’autre. C’est de la justice des hommes que nous avons peur. Dire ” je t’aime” ou de dire ce que nous avons sur le
cœur fait parti de nos crainte. Nous avons peur d’agir en étant nous-mêmes, peur d’exprimer notre vraie nature. Et la conscience dans tout ca ?
Ce qui a pour effet de créer une égrégore de peur qui pourrait bien détruire notre seule planète. Est-ce une vie ? C’est cette vie pour vous, vos amis, vos enfants et leur enfants que vous désirez vraiment ? Est-ce vraiment cela que vous voulez offrir aux générations à venir ?
Vous, je ne sais pas, mais moi ma réponse est non !
Pour cela, il faut rentrer en guerre. En guerre contre vous-même. C’est en guerre contre vos
fausses croyances qu’il faut rentrer. Il est important de rentrer en Guerre contre vos pseudos choix libres. Aller en combats contre vos idées qui persistent depuis si longtemps dans votre mental.
Il faut écoutez votre cœur, écoutez votre âme et votre intuition. Vous savez au fond que vous ne vivez pas ce que vous auriez envie de vivre. Effectivement, vous ne vivez pas votre vie mais une vie dictée par d’autres personnes. Celles qui ont décidé pour vous, avant même que vous ne puissiez savoir ce qui serait bon ou mauvais pour vous, ce qui serait le mieux pour vous en matière d’éducation, d’alimentation et de soin.
En vérité, vous n’avez rien expérimenté… mais juste suivi premièrement les règles, puis les normes, et les conventions, et enfin , les lois… Et cela, par peur d’être réprimandé, jugé, enfermé. Par cette crainte d’avoir à payer des amendes. Oui, la seule expérimentation que vous avez vécue est celle de la peur, qui nous a été enseignée depuis notre plus jeune âge.
Nous devons reprendre nos droits d’êtres humains.
On nous dit que les médecines douces sont des médecines alternatives alors qu’elles existent depuis des millénaires et que la médecine chimique a tout juste une centaine d’années.
Laquelle doit être alternative ?
On nous énonce que la méditation transcendantale ou transpersonnelle, ou encore le yoga profond, lereïki, comme les expériences de conscience modifiée, le chamanisme ou toute autre pratique du
genre qui date depuis des millénaire ne sont pas acceptables car elles n’ont pas été approuvées par la science qui a tout juste quelques centaines d’années.
Qui devrait approuver l’autre ?
Réveillez-vous ! Réveillez-vous maintenant ! Abandonnez ces conventions et recréez-vous ! Il est temps de vous rappeler qui vous êtes. Il n’y a rien qui vous soit impossible hormis ce que vous décidez vous-même, être impossible.Pour redonner une couleur joyeuse à notre planète nous devons lui envoyer de l’amour, de la joie de vivre, du plaisir d’exister, de créer et non des craintes, des peurs ou du stress. Pour redonner de la couleur à nos vies nous devons être heureux, chaque jour.
Refusez l’ignorance de ce que vous êtes. Immergez-vous dans la paix, le sourire, le partage, le don. Vivre, c’est donner . Et la peur, le stress, les doutes ne devraient pas être une option pour vous.
Alors tout d’abord sans crainte, puis sans peur, mais avec joie et enthousiasme, toi qui me regarde, viens
t’inscrire à un projet qui ne pourra voir le jour que si nous sommes nombreux à y participer,
un projet d’amour, de partage, un projet de cœur autour d’un festival : Le Festival du Nouveau Monde.
Je remercie toutes celles et ceux qui ont déjà donné leur intention de participation en s’inscrivant. C’est un grand merci que j’envoie aux centaines de personnes qui nous ont écrit pour nous aider à mettre en place ce projet et aussi toutes celles et ceux qui ont fait part de leur intention d’intervenir durant ce Festival du Nouveau Monde.
Nous n’avons rien à perdre mais tout à gagner en essayant. Gagner la paix du cœur et la joie d’avoir vécu une existence sans regrets. Alors pour devenir vous, pour vous réveiller, afin d’enlever le voile opaque qu’on a mis devant vos yeux depuis votre naissance, posez-vous quelques minutes par jour, en fermant
les yeux et rappelez-vous… Juste fermez les yeux, respirez, abandonnez-vous à l’amour qui coule en vous. Et rappelez- vous…
L’article En conscience, rappel toi qui tu es est apparu en premier sur Blog de Soul in a Mind.
]]>L’article Les 5 leçons de la crise sanitaire est apparu en premier sur Blog de Soul in a Mind.
]]>Suite a cette crise sanitaire du covid19, c’est 3 Milliards d’humains qui sont appelés à rester chez eux, et la planète tourne au ralenti
Effectivement, c’est ce qu’annonce une vidéo de Futura science et ce que disent aussi certains économistes.
Par contre, la vraie question est : qu’est ce qui tourne au ralenti ? La planète ? Jusqu’à preuve du contraire, elle tourne toujours à 1700 km/h. Nos cerveaux ? Ils font toujours mille milliards d’opérations par seconde.
Les capacités humaines à s’entraider, créer, innover, partager, aimer… Malheureusement cela ne fait pas partie des chiffres et des statistiques et ça a l’air d’augmenter.
Mais alors qu’est ce qui tourne au ralenti ? L’économie. Oui, voilà ce qui tourne au ralenti… l’économie.
Mais c’est quoi, l’économie ? En quoi est-elle si importante ? En quoi l’économie est-elle plus importante que la vie, que la liberté, que le vivant, que la terre ?
Le Larousse décrit l’économie ainsi : ensemble des activités collectives humaines relatives à
la production, à la distribution et à la consommation des richesses. Voilà donc ce qui est le plus important au monde !
Alors quand Emmanuel Macron dit : « Nous sommes en guerre ! », il veut dire, à cause de cette crise sanitaire nous sommes en guerre contre, non pas ce qui affecte ou ce qui tue les malades infectés par le coronavirus, 663 740 cas à l’heure où je fais cette vidéo et 30 879 morts, mais contre toute action, maladie ou virus qui irait à l’encontre de l’économie. En d’autres termes, si il y a d’autres choses dans notre vie qui tuent plus que le corona virus mais qui ne portent pas préjudice à notre économie, alors tout va bien.
Un exemple très simple : la cigarette qui tue 16 438 personnes par jour, contribue à l’économie, donc c’est ok ! Nous n’avons pas besoin de sauver le vivant dans ce cas car les morts de l’abus de tabac, contribuent à faire vivre l’économie. Nous devons sauver l’économie à tout prix. Voilà ce que dit Emmanuel Macron
dans ces 4 mots : On est en guerre pour sauver l’économie …
Mais nous a-t-il demandé quelque chose, à nous? Nous a-t-il demandé notre avis ? Quand il
dit « Actuellement, nous sommes en guerre », il nous inclue aussi dans son discours. Êtes-vous en guerre vous, pour sauver l’économie ? Etes-vous en guerre pour sauver les banques, les grosses
entreprises ? Etes-vous en guerre sous couvert de cette crise sanitaire pour sauver le système financier ?
Le G20 s’est réuni en express, à distance, pour éviter un effondrement économique, bien sûr
, sous couvert de cela, on met en cause les cas et les décès de cette crise sanitaire du covid19.
On parle de 30 879 morts en 3 mois dus au corona et la courbe des décès pourrait devenir
exponentielle.
Je suis triste et en colère de voir qu’aucun gouvernement au monde n’a pris de dispositions
comme celles d’aujourd’hui pour éviter la mort des 15 000 enfants qui meurent de faim par
jour en 2020, soit 1 enfant toutes les 5 secondes d’après les Chiffres de l’UNICEF et de
l’OMS.
Le nombre de morts du coronavirus en plus de 3 mois, que je déplore et qui m’attriste, représente
2 jours de décès journaliers d’enfants dans le monde qui meurent de faim. Quelle est la vraie crise sanitaire ? Et pendant ce
temps la FED et la BCE sortent des fonds à n’en plus finir pour soutenir l’économie.
Au tout début, quand la BCE a décidé d’envoyer dans le système 1 milliard 500 milles euros
de liquidité journalière, j’ai aussitôt pris ma calculatrice.
Ici, à Bali, on peut manger un plat décent avec un jus d’orange pour 1 euro. Alors imaginons
3 euros par jour par enfant pour les nourrir. Avec la même somme que la BCE a injecté
journellement en liquidité, cela représente 500 000 000 de repas.
Pour nourrir ses 15 000 enfants pendant un an il faudrait donc dépenser 16 425 000 euros. En
gros avec juste ce jet journalier de 1 milliard 500 milles euros, ces 15 000 enfants pourraient
manger à leur faim pendant 91 ans. Je vous laisse faire le calcul par vous-même. Et là je ne
parle que de la BCE et que pour une seule journée…
A votre avis, il nous faudrait combien de mois ou d’années pour atteindre les 15 000 morts
par jour du covid19 ? Pour être dans le rang des enfants qui meurent de faim ?
D’après ce graphisme de Worldometers, vu l’exponentielle de morts par jour, nous aurons un
peu plus du double en une semaine pour passer de 1629 morts à 3517 morts / jour donc cela
devrait vite arriver. Prenez en considération que ces chiffres datent du jour où j’ai tourné écrit cet article, donc du 29 Mars. De ce fait, il est évident que si vous ne lisez pas cet article au moment où je la tourne, les chiffres ne seront absolument plus les mêmes.
Pourtant ma question reste la même:
Alors oui, nous sommes tous pris au piège dans cette grande matrice dans laquelle nous
sommes nés un matin en prenant une grande bouffé d’air. Et nous allons tous en sortir en
expirant cette même bouffée d’air.
Mais la question est :
Que veut dire meilleure?
Ou est-ce que être meilleur veut dire : meilleurs dans la production, dans la consommation,
meilleur PIB, meilleur taux directeur, meilleur chiffre d’affaire, meilleur bénéfice, meilleurs
dans l’exploitation à tout va des ressources de la terre, meilleurs dans l’exploitation humaine
au profit d’une certaine élite qui s’amuse aux échecs avec nos vies.
Meilleurs dans l’élevage des animaux pour réduire leur temps de vie afin de produire de la
viande plus rapidement et faire plus de profit.
La questions que je vous pose, là maintenant, de manière individuelle est : TOI QUI ME
REGARDE, QUI M’ECOUTE, QUI ME LIS, TU VEUX DEVENIR MEILLEUR COMMENT ?
Car oui, c’est cela, la question primordiale !
Alors essayons de regarder ce que nous apprend cette pandémie, cette crise sanitaire, sur nous les Humains
incroyablement intelligents, incroyablement supérieurs à tous les autres animaux,
incroyablement surpuissants et maîtres de cette planète :
Quand un phénomène arrive, il ne devient réel que lorsque nous y portons attention, (si vous
voulez en savoir plus à ce sujet, allez voir la vidéo sur le secret de la respiration). De ce fait si
je vous dis qu’une météorite va arriver dans 5 ans, vous allez dire : it’s OK et continuer à
vivre « as usuels ». Mais si je vous dis : lève les yeux, regarde une météorite nous tombe
dessus… alors là, vous allez vite courir…Je ne sais pas où, mais courir !
Il existe 10% des gens qui ne se confondent pas à la masse et ne partage pas
systématiquement l’opinion générale. Ce n’est pas parce que tout le monde dit A qu’ils
approuveront. Ce type de personne cherche par elle-même, anticipe, prend des risques,
s’engage au risque de se sentir idiot, d’être agressée, d’être moquée, jugée ou montrée du
doigt. Cependant nous voyons toutes les choses aux travers nos propres filtres cognitifs et ça, c’est
particulier à chaque individu, c’est ce qui nous amène à avoir des types de réaction et de
comportement qui nous sont propres. C’est ça, l’Idiosyncrasie.
Pour faire simple, il n’y a pas une seule expérience au monde, que nous expérimentons de la
même manière et ce, même si nous la vivons tous au même moment et collectivement.
Cela fonctionnera toujours ainsi mais s’affaiblira suivant les valeurs internes et profondes de
chaque individu. Je parle ici de valeurs spirituelles profondes.
En d’autres termes, moins vos valeurs et le sens de votre vie sont précisément définis et plus
vous allez suivre la masse groupe et les ordres venant d’une autorité supérieure à laquelle
vous allez donner votre accord consciemment ou inconsciemment. En revanche, plus vos
valeurs sont profondes et le sens de votre de vie sont précis et plus vous allez suivre ces
valeurs et les intuitions qui en découleront. Donc, moins vous suivrez les ordres venant d’une
autorité supérieure à laquelle vous auriez pu donner votre accord.
Cela vous placera ainsi dans les 10% de ces personnes que l’on nommera dangereuses. Mais
là encore, la personne est dangereuse pour qui ? La réponse qui devient simple et évidente au
regard des choix stratégiques mis en place : pour la société qui veut préserver son économie
au profit du vivant.
Alors je vous pose ces questions : Quelles sont vos valeurs les plus profondes ? Vos valeurs
spirituelles les plus profondes ? Quel est le sens de votre vie ? Etes-vous ok pour suivre
toutes les instructions venant d’une autorité dite supérieure ?
Ce sont des questions d’ordre philosophique auxquelles vous devez absolument répondre
pour pouvoir envisager la suite des divers scénarios qui pourront se présenter à nous, durant
les prochains mois et les prochaines années. Car soit vous allez devoir suivre et accepter, soit vous allez devoir refuser ou déjouer.
Dans un monde libre, nous sommes nés. Nous avons les droits de l’homme. La liberté de nos mouvement, de nos idée et de notre expréssion est présente. Nous sommes libres de choisir notre devenir, n’est-ce pas ?
Mais est-ce vrai ? Est-ce que c’est vrai ?
N’y aurait-il pas dans notre vie des choses qui viendraient totalement contredire cette
croyance en notre liberté ?
Laissez-moi vous poser des questions et je vous laisse y répondre:
Prenez deux êtres totalement inconnus l’un et l’autre de deux religions antagonistes et
demandez-leur de se mettre autour d’une table en paix, en parlant de leur religion respective,
de leur dieu respectif et d’avoir une discussion constructive. Et observez…
Prenez ces mêmes personnes et faite leur faire un bon deal, gagnant-gagnant, une bonne
négociation ou chacun pourra gagner suffisamment d’argent et là encore, observez…
Pendant quelques instants, ils ne seront plus juifs, catholiques, musulmans, indous, ou
bouddhistes mais capitalistes.
Revenons à votre banque aujourd’hui et lui demander de retirer votre argent et dite lui que c’est a cause de la crise sanitaire du COVID19. Et écoutez la réponse de votre responsable d’agence. Faites-le juste pour vous amuser, juste pour entendre la réponse et mettez-là dans les commentaires.
Et aujourd’hui, durant cette crise sanitaire qu’avez-vous le droit de faire et de ne pas faire ? Avez-vous déjà écrit cette
liste en entier ? Si non, je vous invite à le faire pendant ce temps de confinement pendant
lequel vous êtes libre de faire tout ce que vous voulez tant que vous le faites chez vous.
Notre liberté s’inscrit uniquement dans les limites des règles imposées par d’autres. Au même
titre que lorsque vous allez dans un restaurant vous avez le droit de choisir TOUT ce que
vous voulez manger à condition que ce soit dans la limite du menu que l’on vous propose.
Henry Ford, l’avait d’ailleurs bien signalé à l’époque alors qu’il laissait la possibilité à tout
acheteur d’une Ford T, de choisir la couleur de sa voiture à condition qu’elle soit noire.
Un regard très précis nous indique juste que lorsqu’un individu n’a jamais essayé tous les
plats du menu alors il va en commander d’autres. Mais une fois qu’il aura tout goûté, il se
rendra compte qu’il ne peut pas manger tout ce qu’il veut.
Il en est de même avec l’illusion de notre liberté face à un système en place. Tous ceux qui ne savent pas qu’ils sont dans un aquarium, vivent tels de jolis poissons japonais en croyant que le monde, la vie, la liberté c’est cet aquarium qui est en fait, une prison pour chacun d’entre eux. . Pour la plupart des individus, l’aquarium, c’est croire que la liberté, c’est d’avoir, que la liberté, c’est de posséder…
Alors attention, je ne suis pas en train de critiquer la technologie ou le système je vous invite
juste à vous placer un peu plus haut sur la colline, à regarder dans quoi nous vivons et
repenser le terme du mot liberté, de votre liberté.
D’ailleurs, je vous invite à écouter les vidéos ou lire les livres de Jordan Peterson, Dr en psychologie, professeur à Harvard puis à l’université de Toronto qui est un des penseurs actuels les plus influents. Il explique de manière admirable comment le chaos est la liberté, l’effroyable liberté qui fait si peur aux individus car c’est un territoire inconnu.
L’ordre est un lieu connu. C’est la hiérarchie, la structure sociale. L’odre représente le drapeau de son pays, sa religion, son président, ses règles, ses lois. Ceci s’illustre par le fait de manger avec les couteaux à gauche et la fourchette à droite ou vice versa suivant sa coutume. Nous pouvons représenter l’ordre par notre emploi du temps de la journée, la valeur de sa monnaie. L’ordre, c’est quand tout se déroule comme prévu. Lorsqu’il y a une réponse à tout, comme la justice des hommes.
La liberté, c’est le chaos. Le chaos, c’est le domaine de l’ignorance, un territoire
inexploré. Le chaos, c’est ce qui s’étend à l’infini, sans aucune limite. C’est aussi l’étranger,
l’inconnu, c’est le bruissement des buissons la nuit en forêt. Le chaos, c’est la voix intuitive
qui vous dit d’aller à droite plutôt qu’à gauche et que personne n’écoute. Le Chaos, c’est
sortir de sa zone de confort, le chaos, c’est aller voir une parfaite inconnue et juste lui offrir
un sourire en lui disant combien elle est belle et c’est tout. Le chaos, c’est oser dire ce que
vous avez à dire même si vous êtes tout seul à croire ce que vous dites.
L’ordre, c’est la certitude alors que le chaos, c’est l’incertitude.
Repensez votre liberté…
Nous sommes capables d’arrêter toutes nos guéguerres quand nos propres vies sont en danger
immédiat. Nous sommes capables même d’aller aider notre ennemi d’hier, le même sur lequel nous tapions, pour marcher à ses côtés si nos vies et celles de nos semblables sont en danger
immédiat. Plus rien n’a d’importance aujourd’hui.
Non plus rien ne fait le poids. Ma petite vie, mon salaire, mes problèmes du quotidien, mes
crédits…pshhhit envolés, dissipés. Là, seul chez moi, confiné, à attendre… attendre quoi
d’ailleurs ?
Alors en attendant, comme je ne peux plus dépenser mon argent, comme je ne peux plus
voyager, comme je ne peux plus aller voir mes amis, comme je ne peux plus profiter de la
nature, comme je ne peux plus faire grand-chose et que tout ce sur quoi j’avais construit ma
vie vient de s’effondrer depuis quelque semaines, il me reste quoi ?
Alors je me regarde dans un miroir et je redécouvre que je suis un être humain et je me pose
ces questions incroyables ? Qui suis-je ? Qu’est-ce que je fais sur terre ? Quel est le sens de
ma vie, que signifie ma mort ?
En fait ce sont des questions très simples que nous devrions tous nous poser absolument
chaque jour. Ce sont ces questions primordiales qui devraient nous être posées, les premiers
jours d’école.
Je remercie le Grand Manitou de me les avoir mis dans mon cerveau dès l’âge de 13 ans et de m’avoir inondé chaque jour avec jusqu’à aujourd’hui.
D’habitude quand quelque chose nous touche directement, on se pose la question : mais
pourquoi cela m’arrive-t-il ? Quand quelque chose bloque un projet, certains diront ça doit
être un signe de ne pas aller dans cette direction. Là j’y vois un grand signe destiné
uniquement aux humains, qui nous dit : faites attention, arrêtez vos projets et changez de
direction. Changez de direction sur la Vaccination, la 5G, la surdéforestation, la surconsommation, la suproduction, la surpopulation, la surinformation. Là, on nous dit STOP à nous, humains uniquement et à rien ni personne d’autre.
Alors que quand je vois ce que certaines personnes peuvent faire avec le cœur, pour apporter
leur soutien à des êtres en demande, quand je vois ces personnes qui nous ont rejoint par
exemple pour la chaine d’entraide.tv pour faire sortir justement ces individus de la matrice et
leur permettre de penser par eux-mêmes, quand je vois ces personnes qui sur le terrain dans
les hôpitaux, donnent de leur vie pour soigner des mourants, je ne peux que me dire que ces
soignants et aides-soignants et médecins devraient recevoir tous individuellement ces milliards d’euros que la BCE et la FED créent chaque jour, ils devraient recevoir les combinaisons les plus perfectionnées des corps armés. Des milliards devraient être dépensés là maintenant pour construire des hôpitaux et des protections dignes de ce nom pour eux.
Mais non, le G20 se réunit en urgence pour savoir comment ne pas faire en sorte que
l’économie s’effondre… donc je traduis pour ceux qui ne comprennent pas mon français.
Comment faire en sorte de continuer ce que nous faisions avant le covid19 et de maintenir
notre croissance ? Ne valons-nous pas plus qu’une économie mondiale ?
Je viens de vous faire le tableau de 2 natures humaines : une, humaniste, bienveillante et
respectueuse du vivant et l’autre, conservatrice et destructrice du vivant. Je vous laisse choisir
votre camp.
Lorsque l’on montre des images de faits réels violents qui peuvent directement impliquer
notre propre mort alors nous sommes prêts à nous soumettre à ceux qui savent comment ne
pas mourir. Et seulement le savent-ils ? S’ils le savaient, ne le saurions-nous pas ?
L’heure n’est plus à savoir d’où vient ce virus qui porte sur son dos une crise sanitaire et économique, l’heure n’est plus à savoir pourquoi il est là,
qu’il soit créé en laboratoire, qu’il soit une arme biologique, qu’il soit une erreur de
manipulation, qu’il soit de nature animale, qu’il soit arrivé ici à cause de la déforestation
inhumaine que nous faisons chaque jour. Aujourd’hui, l’heure n’est plus à ces questions.
L’heure n’est plus à se préparer au pire non plus. Des lanceurs d’alerte dont je faisais partie
l’on déjà fait, il y a plusieurs mois.L’heure est venue de préparer demain.
En Chine, il est facile de dire à des individus de ne pas bouger, de ne pas acheter, de ne pas
faire d’enfants, de ne pas manger ceci ou cela, car la Chine est une dictature.
Et beaucoup d’entre vous vont me dire que la dictature, c’est mal. N’est-ce pas ?
Et que jamais vous ne pourriez vivre dans un pays qui applique de dictature car vous êtes un
individu libre… (si vous avez raté ou déjà oublié le passage sur la liberté, alors retournez au
début de cette vidéo, à la leçon 2.)
Cependant nous sommes tous d’accord pour accepter des décisions dictatoriales si c’est pour
le bien public, n’est-ce pas ?
Restez chez vous : c’est un ordre et non une proposition vous laissant le choix
Non, vous ne pouvez pas retirer plus de 500 euros, c’est un ordre et non une proposition vous
laissant le choix.
Si vous sortez, vous aurez une amende de 135 euros, c’est un ordre et non une proposition
vous laissant le choix.
Alors attention, je ne reviens pas sur ces décisions qui permettent de sauver des vies. Chaque
pays choisit ses stratégies. D’autres pays, aujourd’hui, ont choisi d’autres stratégies en
laissant le choix aux individus de sortir ou pas comme par exemple à l’heure où j’enregistre
cette vidéo, par exemple : Les Pays bas, Le Pakistan, le Brésil, l’Indonésie où j’habite. Nous
faisons un auto-confinement et créons nos propres règles de sécurité pour nous mais aussi
pour autrui lorsque nous sortons. Et dans plusieurs pays, cela fonctionne plus ou moins bien,
tout comme le confinement fonctionne plus ou moins bien. Nous n’en sommes qu’à la
période de test. Chaque pays tâtonne, essaie. Car aucun ne sait vraiment comment gérer cette
pandémie.
Nous voilà devant un paradoxe : comment éviter un effondrement du système, par exemple
hospitalier par un nombre grandissant de personnes qui déferlent aux urgence ? La réponse
de certains pays : par le confinement. Ainsi nous étalons les entrées aux urgences. Mais en même temps, ce confinement fait effondrer le système économique.
Alors comment le sauver ? Et bien en y réinjectant sa nourriture… de l’argent.
En 2018, j’avais fait une vidéo d’une minute où je disais que si nous nous arrêtions, tout le
système s’effondrerait car nous sommes le système et que nous sommes la clé du système et
non ceux qui croient qu’ils tiennent les rênes, je vous la montres :
Oui, le système économique s’arrête quand nous nous arrêtons. Ce n’est pas le virus qui
arrête le système économique mais le fait que nous ne faisons plus rien pour le nourrir.
Alors injecter de l’argent, pour sauver l’économie, c’est parfait. Et l’humain là dedans ?
N’avons-nous pas plutôt intérêt à repenser notre système puisqu’il nous montre présentement
sans aucun filtre que cela ne fonctionne pas. Il nous montre qu’un micro-organisme de quelques microns peut faire s’effondrer une machine de guerre en quelques semaines…
Et nous dans tout ça, que pouvons-nous faire ? RIRE !! Nous ne pouvons rien y faire car nous
ne comprenons pas les rouages de ce système dont nous sommes les cellules. Alors nous ne
pouvons que le subir et nous y soumettre.
C’est d’ailleurs toute la stratégie mise en place. Une stratégie générant du stress, de la peur,
afin de mieux asservir. Oui, la nature humaine est ainsi faite. Elle a une tendance à se soumettre facilement à une autorité perçue individuellement et collectivement si cette autorité montre des signes de
connaissance qui pourrait la sauver d’une expérience douloureuse ou de la mort immédiate.
A ce moment-là, les individus deviennent plus réceptifs à des règles de dictature ou de
dictature camouflée, des règles qu’aucun n’aurait accepté en temps normal.
Essayez de demander en Décembre dernier, aux gilets jaunes de rester chez eux ??
Est-ce le nombre de morts ou le nombre de cas dus au coronavirus qui permet une telle
soumission aux ordres ?
Non d’un point de vue actuel, cela ne peut pas être le nombre de morts puisqu’il y a d’autres
maladies, d’autres exemples de décès journaliers qui dépassent largement les cas de covid19.
L’OMS rappelle actuellement de ne pas paniquer et de relativiser en prenant exemple que la
grippe saisonnière est responsable chaque année de 5 millions de cas qui entraînent un
nombre de décès entre 280k et 600k, ce qui représente en moyenne 761 à 1643 décès par
jour.
Alors, si ce n’est pas le nombre de morts, qu’est-ce qui pousse l’humain à accepter une
forme de dictature dans laquelle il ne vivait pas habituellement, et qui va changer son futur
par voie de cause à effet ?
La peur, qui génère un meilleur contrôle sur les gens afin de mieux les soumettre.
Et le souci de préserver les personnes fragiles du virus, donc notre bienveillance, notre
humanité !!
Nous avons tellement peur de la mort que nous la cachons, en évitant d’y penser trop, alors
on va immerger notre mental de tout un tas de chose à répétition pour combler nos heures de
vie. On va transformer notre visage pour rester jeune de manière illusoire.
Mais de quoi avons-nous peur vraiment ? Avons nous peur de comprendre que nous vivons dans une grande illusion ? Est ce que l’on a peur de comprendre que toutes nos idées ne sont que des chimères qui s’envoleront avec notre dernier souffle ? Avons nous peur de comprendre que peut être, nous ne sommes pas si autonomes et indépendants que ca et que nous faisons partie d’un grand tout… Appelez-le comme vous voulez… Dieu Jésus, Bouddha, énergie, lumière cosmique, univers peu importe !
Le confinement nous ramène à cette source, pas celle qui nous dit que nous sommes
identiques, celle qui nous dit que nous ne sommes pas grand-chose sur cette terre et encore
moins dans cette univers. Celle qui nous dit et qui nous souffle d’arrêter de vendre notre âme au diable.
Celle qui nous dit STOP ! STOP ! STOP !
Combien de personnes prient aujourd’hui d’après vous ? Combien de personnes savent qu’en
entrant dans un hôpital pour se soigner, elles n’en ressortiront plus jamais ? Entendez-vous
les prier ?
Moi, je les entends. Tous les membres de ma famille, du côté de ma femme sont médecins et
ont des cliniques à Jakarta, je les entends. Une des sœurs de ma femme, docteur est d’ailleurs
décédée ce matin du covid19. Le matin en méditation, je me connecte à ces personnes et je
les entends, et je pleure de leur souffrance.
Mais quelle est vraiment leur souffrance :
Elles pleurent car elles réalisent que toute leur vie qu’elles croyaient solide, permanente,
s’arrête en quelques secondes et que tout ça n’était qu’une belle illusion.
C’était Jean jacques Goldman qui dans une de ses chansons, disait à juste titre : tous ces gens
qui vivent comme s’ils oubliaient qu’un jour, ils allaient mourir.
Ces gens pleurent car ils s’aperçoivent qu’ils n’en savent pas plus sur leur vie, sur eux mêmes
que quand ils sont arrivés ici. Ils pleurent d’avoir dépensé tout leur temps de vie à des
futilités sans nom. Ils pleurent de tout leur regret de ne pas avoir dit ou de ne pas avoir fait ce
qu’ils avaient à dire ou à faire. Ils pleurent de ne pas avoir eu le temps de réaliser leurs rêves.
Ils pleurent car ils comprennent qu’on leur a volé leur existence et que là maintenant, ils ne
pourront plus revenir en arrière et dire STOP à tout ce système. Ils pleurent de leur ignorance.
L’ignorance, ça s’apprend. Mais nous en sommes pas là, n’est-ce pas ?
Nous ne sommes pas ignorants. Nous savons parfaitement tout ce qui se passe, d’autant plus
que tous les dirigeants de notre monde nous disent, jour après jour, exactement ce qui se
passe sans nous cacher quoi que ce soit.
Allons-nous attendre qu’on nous disent GO pour recommencer comme avant ? Ou allons-
nous utiliser ce temps d’arrêt pour nous intérioriser et comprendre qui nous sommes vraiment
et que rien ni personne ne peut choisir pour nous, que rien ni personne ne peut décider pour nous,
que rien ni personne ne peut atteindre l’intégrité de l’être que nous sommes.
Ils sont en guerre pour sauver leur économie et vous invitent à les suivre.
Moi, je vous invite à entrer en guerre contre vous-même. A entrer en guerre pour sauver le
vivant, TOUS LES vivants, et vous rappeler que nous ne sommes pas différents mais faisons partie de cette grande famille de l’humanité, comme déjà je le disais dans cette vidéo, il y a 3 ans.
(La différence sépare video you tube en embed)
Alors quelles sont ces 5 grandes premières leçons que nous apprend ce virus et tous les
enjeux politiques autour de ce virus ?
Ces leçons sont :
Effectivement, il est très difficile à notre époque, de vivre sa spiritualité au quotidien. Déjà en 1995 un maitre tibétain Dilgo Khyentse écrivait dans son livre « La fontaine de grâce » : C’est pourquoi nous avons recours à lui (en parlant du Bouddha des Bouddhas Rinpoché) en cet âge où les hommes sont mus par des sentiments et
des émotions égoïstes. La famine, les épidémies et les guerres dominent le monde.
Les quelques disciples qui suivent la voie du Dharma doivent faire face à de grandes difficultés.
C’était il y a presque 30 ans… et qu’est ce qui a changé ? Ce qui a changé, c’est que ce
confinement vous invite à nouveau à retourner vers vos valeurs spirituelles, vos valeurs les
plus hautes et repenser votre vie et votre futur.
Imaginez que lorsque les soit disant grands de ce monde nous disent ok, vous pouvez
reprendre votre vie comme avant, que nous disions NON ! Que se passerait-il pour eux ? Ne
serait-ce pas une chance incroyable à saisir pour faire de véritables demandes de
changements profonds. Je ne parle pas ici de changements d’ordre personnel mais de
changement radical aussi radical que possible pour sauver, le monde, la biodiversité, la terre,
ses forêts, ses minerais, ses océans, et par voie de conséquences pour sauver les enfants de
nos enfants.
Saurons nous écouter le message qui nous est envoyé ? Saurons-nous ne pas plier une
nouvelle fois à l’ordre imposé qui va à l’encontre de nos libertés ? Saurons-nous refuser ce
nouvel ordre mondial qui se dresse à grand pas, quelle que soit la forme qu’il prenne?
Nous sommes à la croisée des chemins et une nouvelle trajectoire de vie pour chacun d’entre
nous est en train de se dessiner.
Personne, absolument personne d’autre que vous, ne pourra prendre la décision à votre place
de votre vie demain. Je ne pourrai même pas le faire pour mes propres enfants.
Nous devons refuser la surconsommation, la déforestation, l’obsolescence programmée des produits tout comme la 5G. C’est de tuer les vivants pour nourrir de cadavres que nous devons refuser. nous devons refuser de donner à manger des produits sans qualité nutritionnelle à nos enfants, nous devons refuser d’acheter des produits fabriqués par des enfants et adultes maltraités et exploités.
Concernant les banques, il faut refuser qu’elles décident quoi faire de notre argent, quand et comment nous devons le dépenser. Nous devons refuser que tous nos enfants apprennent exactement la même chose alors que nous sommes tous différents. C’est un monde de compétition dans le quel on ne doit pas rentrer. Nous devons refuser l’ignorance. Etre traqué, espionné, contrôlé est impossible. Il faut que l’on refuse de reverser 60% ou plus de notre salaire en taxes (sauf si nous avons la certitude que ces taxes servent le bien public comme le service de santé, l’éducation, l’environnement) et encore le jour de notre mort.
Refusons de sauver un système qui nous asservit, qui détruit le vivant et qui nous montre ses
limites et son absurdité. Et si nous ne le refusons pas alors nous devrons accepter que ce que nous vivons aujourd’hui se reproduise de nouveau et de pire en pire encore et encore et encore.
Je finirais en ayant une pensée toute particulière aux personnes qui jour et nuit, risquent leur
vie pour sauver des vies dans les hôpitaux.
Je laisserai le mot de la fin à Jiddu Krisnamurti qui tout au long de sa vie, a rejeté les idées
reçues, rejeté les religions, les doctrines et les conditionnements sous toutes ses formes.
Ce n’est pas un signe de bonne santé mentale d’être bien adapté à une société malade.
Jiddu Krishnamurti.
L’article Les 5 leçons de la crise sanitaire est apparu en premier sur Blog de Soul in a Mind.
]]>L’article Confiné à vie ou nouveau monde ? est apparu en premier sur Blog de Soul in a Mind.
]]>Pouvons-nous nous permettre de rêver, de pousser l’audace jusqu’à envisager un monde meilleur que le nôtre pour nos enfants et les enfants de nos enfants ? Pouvons-nous oser imaginer un meilleur lieu de vie, pour nous et toute l’humanité ?
Si vous avez un peu de compassion pour le vivant, tous les vivants, alors laissez-vous rêver
d’un monde nouveau et faites sortir ce rêve de votre mental afin qu’il devienne réalité.
C’est ce que je vous propose dans cette article.
Cet article fait suite à la video R-Évolution 2020-2024. Et d’ailleurs pour ceux qui ont compris, j’ai séparé le R- de évolution, juste pour annoncer que les nouvelles formes de Révolution devaient passer par une nouvelle forme d’Évolution de nos manières de voir le monde et d’agir dans ce monde. (Un p’tit clin d’œil pour tous ceux qui me l’on fait remarquer dans les mails.)
Cette article fait surtout suite aux emails des différentes visions que j’ai reçues et auxquelles
j’ai répondu personnellement. A ce sujet, j’ai énormément de gratitude pour votre engagement, je vous remercie toutes et tous d’avoir pris de votre temps de vie, pour m’adresser vos visions d’un nouveau monde. Cette article est le résultat de vos courriers. Alors MERCI !
Dans cet article en 4 étapes, vous découvrirez comment ne pas rester confiné à vie. Pourquoi les actions menées hier et aujourd’hui contre les systèmes en place n’ont pas fonctionné, ne fonctionnent pas et ne fonctionneront pas.
Je vous parlerai aussi de la raison de l’immobilité de chacun d’entre nous, de la difficulté à participer massivement à un changement pour une meilleure vie, ou encore, de ce qui freine
un grand nombre de gens à manifester, bien que beaucoup soient en colère et en réaction contre le système actuel.
Enfin, je finirai par vous proposer une action concrète concernant un projet collectif, positif, dans lequel vous serez les acteurs du Nouveau Monde sans que cela ne change votre mode de vie,ni ne vous place en situation délicate face à la justice ou aux forces de l’ordre, mais qui à moyen terme, aura un impact extrêmement important si nous jouons tous le jeu.
Ce qui a changé, c’est que nous sommes tous confinés. Mais est-ce que le confinement n’était pas déjà présent avant le confinement quasi mondial ?
Confiné veut dire : ne pas pouvoir sortir de chez soi. C’est une sorte de quarantaine pendant laquelle nous ne pouvons faire aucune action à l’extérieur de chez nous. Lorsque l’on veut faire une action, cela part d’abord de l’intérieur de soi, d’une intention,d’un rêve, que par la suite nous extériorisons pour lui permettre de devenir réel. Donc toute action prend sa source dans l’imagination.
Combien d’entre vous, depuis déjà bien longtemps, avez envie que le système dans lequel
nous vivons change, pour un système plus juste, plus équitable, plus respectueux du vivant ?
Je suis sûr que vous êtes nombreux ! Il y a au moins les 98% qui regardent cette article, n’est-
ce pas ?
Cyril Dion, dans son livre « Petit manuel de résistance contemporaine » dit que, bien que
l’attention portée à la protection de la planète n’ait jamais été aussi grande maintenant, les
mobilisations contre le changement climatique sont ridiculement faibles.
A l’époque où il aécrit son livre, la plus grande marche a eu lieu en septembre 2014, à New York avec 300k
personnes malgré la pub et la réponse positive de tout un tas de stars de cinéma. Et en France, le 16 mars 2019, ça a été 350k personnes réparties dans 220 villes de France,ce qui représente 0,5% de la population française. C’est faible quand on voit que 1,5 million de personnes vont dehors pour célébrer la victoire française, lors de la coupe du monde…
Il y a donc une distance entre ce que je rêve et ce que je fais vraiment. En fait, le vrai confinement n’est pas celui qu’on nous impose, mais celui qu’on s’impose mentalement. C’est un acte psychologique et spirituel.
Alors je me suis posé la question : pourquoi ? Pourquoi voulons-nous tous le changement et n’arrivons-nous pas à nous réunir tous ensemble pour créer le futur ?
C’est ce à quoi que je vais tenter de répondre ici.
Mais après tout :
Comme je ne le sais pas, alors dans le bénéfice du doute, je me contente de ce que j’ai. Et je reste confiné avec mes grandes idées d’un monde meilleur. Doit-on juger ou critiquer ces personnes pour autant ? NON. Car ce qu’elles vivent est naturel.
Tant que nous n’avons pas de bonnes raisons venant à notre mental qui nous invitent à faire quelque chose qui va nous faire plaisir, qui a du sens pour nous, ou fait partie de nos croyances, alors nous ne le ferons pas. Tant que nous ne nous sommes pas identifiés à d’autres personnes qui pensent et parlent
comme nous, alors nous ne les rejoindrons pas.
La peur de la souffrance peut dans ce contexte même, nous pousser à l’immobilité et à accepter la moins pire des visions, même si elle va à l’opposé de ce que nous voulons…
Tout simplement parce que nous sommes des êtres humains forts et faibles à la fois, et plus encore parce que NOUS SOMMES le système et vivons dans « ce que nous sommes ». Nous savons inconsciemment que si nous nous battons contre le système, alors, nous allons nous battre contre nous-mêmes. Alors nous créerons toujours des croyances qui nous donneront un argument imbattable pour justifier nos actions, qui peuvent aller à l’encontre de nos dires.
Quel que soit le point de vue, ces réponses sont justes et infondées en même temps. On leur
trouvera toujours un contre argument. Et les guerres continuent. En bref, on ne change rien au système déjà actuel, on ne fait que le nourrir.
Alors quand des novices en matière de changement climatique, de collapsologie, de
développement durable, regardent ça, regarde ces incohérences, ils ont de quoi être perdus et
ne plus comprendre ce qui est juste, non ?
Et c’est le constat des centaines de mails que j’ai reçus, suite à ma dernière article.
Le confinement est avant tout mental. Tant que nous resterons enfermés dans ces vieux
schémas, nous ne bougerons pas et resterons cloitrés dans nos idées.
Changer le monde, OUI. Par contre, rentrer dans l’action, aller vers un nouveau monde avec plein de privations, je n’en vois pas les bénéfices. C’ est pas reluisant, ça a l’air dangereux, c’est incertain ! Alors
NON !
Voilà ce qui manque aujourd’hui pour permettre à chaque personne confinée mentalement
depuis des années et pour certains, depuis toute leur vie, de se déconfiner : une véritable vision d’un monde meilleur que celui que nous vivons,une vision qui nous invite comme les belle plages de surf de Hawaï ou les magnifiques rizières de Bali, une vision qui nous donne DES PLUS plutôt que DES MOINS.
D’ailleurs les médias jouent sur ce fait car ils n’apportent aucune perspective positive de
demain. Alors on regarde le pire plutôt que le meilleur possible. Et plus loin que ça, le meilleur futur possible n’existe même pas en rêve. Alors que le rêve, l’imagination est le début de chaque action.
Ca va ? Ca rentre ? Vous commencez à faire le lien ?
Pour que des foules se lèvent il y a la colère, la haine, la rage qui mènent au génocide, au
suicide, à la barbarie. Utiliser la colère serait juste, répliquer ce que ce système fait depuis
des années pour maintenir le peuple. Plus il y aura des actions de rue, des manifestations, plus il y aura de la résistance du système en retour.
Les physiciens connaissent bien cette loi de newton d’action /réaction qui dit que : si un
objet A exerce une force sur un autre objet B, alors l’objet B va exercer à son tour une force
sur l’objet A. Nous l’avons vu en réel avec les manifestations des gilets jaunes, par exemple.
Mais il y a une autre voie tout aussi révolutionnaire qui est celle de l’intelligence collective,
de la stratégie silencieuse et des actions qui sont faites en toute légalité. Cette voie permet de
garder notre confort de vie actuel, tout en ayant un impact très puissant sur les différents
changements que nous désirons avoir, à court, moyen et long terme.
Vous préférez quel choix ?
La révolte à l’ancienne qui nous montre ses limites ? Ou une nouvelle forme d’action plus
subtile et qui ne met pas vos vies en danger ? Merci de marquer votre choix dans les commentaires.
Alors pour ne pas être confiné à vie et donner une grande poussée pour l’émergence de ce
nouveau monde tant attendu, le chemin serait de changer d’état d’esprit et d’offrir à chacun
une vision d’un monde où ce ne sont pas les restrictions qui priment, mais bel et bien, une
vision positive du futur et des actions à mettre en place. Vous signez ?
Parce qu’honnêtement, ce n’est pas parce que je vais prendre une douche rapide ou ne pas
tirer la chasse d’eau de mes toilettes alors que 69 millions d’autres français et 7 milliards
d’autres individus sur terre vivent comme d’habitude, que je vais contribuer à un
changement durable. Nous pouvons en dire autant sur le fait de ne plus prendre l’avion ou ne plus prendre sa voiture.
Ce qu’on nous offre aujourd’hui comme vision du futur, ce sont des restrictions massives qui
ne sont pas prises en compte par au moins 99,95 % de la population, et encore je suis
généreux car dans les 350k personnes qui sont allées manifester pour le climat combien sont
parties en vacances cette même année ou l’année d’après, en prenant l’avion ? Je vais contribuer certes à un changement personnel, à des prises de consciences mais pas à un changement visible rapidement.
Et aujourd’hui le temps est un peu contre nous, non ?
Toute les demandes que l’on entend ici ou là, n’invitent pas les gens à se déplacer, ni à
manifester, encore moins à se regrouper, à faire un vrai pas, car notre cerveau n’est pas
programmé pour des choses qu’il n’aime pas.
Il y a une réelle absence de vision d’un monde idéal chez un nombre important d’individus,
d’où l’absence actuelle d’une envie puissante d’actions immédiates.
Alors la seule issue, c’est le confinement dans la tête qui dit : ” je veux un nouveau monde et
en même temps je ne veux pas me priver des bienfaits de ce monde actuel, je ne veux pas
d’un monde où j’aurais moins que ce que j’ai.”
Pourquoi les actions menées hier et aujourd’hui contre les systèmes en place n’ont pas
fonctionné, ne fonctionnent pas et ne fonctionneront pas ?
Aurélien Barrau, dans une de ces dernières articles s’exclamait, à juste titre :
Et bien non ! Ils ne peuvent pas comprendre car ils n’ont pas encore eu une prise de
conscience qui va générer une nouvelle imagination. Et sans cette imagination nouvelle d’un
nouveau monde, personne ne fera un pas.
Rentrer en guerre contre eux comme on l’a toujours fait, c’est rester dans l’ancien monde.
Donc ça revient à dire que nous ferons la même chose que nos dirigeants car nous n’avons-
nous aussi, pas compris.
Les manifestations de l’ancien monde, entraînent quand elles deviennent trop grosses ou un
peu mouvementées, une réponse immédiate du système en place.
Nous avons pu voir cela avec l’expérience des gilets jaunes. C’est encore la cause de cette
foutue loi de Newton… comme quoi une loi physique peut foutre le bordel. 🙂
Là encore je ne remets pas en cause les actions légitimes qui ont été menées car elles ont été
menées suite à des croyances internes et ont donc leur raison d’être pour ceux et celles qui
ont posé ces actions.
Ce que je voudrais souligner, c’est que si nous voulons créer un nouveau monde, alors il faut
aussi créer de nouvelles manières de nous faire entendre et ne pas utiliser les mécaniques de
l’ancien monde.
La guerre, les actions sur le terrain, les manifestations avec des banderole, des cris, de la
violence, de la colère ou donner l’occasion à d’autres d’agir avec violence pour démonter le
mouvement, tout cela devrait être modifié pour laisser émerger une nouvelle stratégie basée
sur l’intelligence collective, la cohésion, la joie, l’amour, le partage, l’éveil des consciences, l’humour et surtout la croyance en un projet commun.
Si on ne fait pas une réforme profonde de nos manières d’agir, de penser et de vivre, alors aucun nouveau futur plus agréable ne sera disponible pour nous.
En 2018, j’avais fait une article qui s’appelait Mr le président, article que j’ai envoyée sur
une clé usb à Emmanuel Macron et au ministre de l’environnement. Ceci m’a coûté le hakage
de mes 8 sites internet et la perte de usd 100 000. Cette article avait fait plus de 300k de vue et a été censurée. Je l’ai remise en ligne quelques mois plus tard en changeant le titre et les tags pour tromper les algorithmes de Google.
Au sein de cette article, je proposais de faire ce que nous faisons là, maintenant, de se confiner une, deux ou 3 journées tous ensemble et de créer un arrêt silencieux dans le système économique. Cet arrêt à répétition, a le pouvoir de créer une entorse importante dans le système afin de
pouvoir faire des demandes non négociables aux dirigeants. De plus cette action est non préjudiciable car on ne peut pas vous interdire de ne pas sortir ou de ne pas consommer.
En une semaine plus de 4000 personnes nous ont rejoint sur un groupe privé que j’ai vite
fermé, car il n’y avait que des messages anxiogènes dessus. A l’époque, je n’avais pas pris en compte la peur de chacun d’aller vers un nouveau monde, qui ne reflète pas le bien être, la joie de vivre, le confort, mais la privation. Et ça, sur le plan psychologique, c’est un des freins les plus puissants.
Le nouveau monde ne doit pas être un MOINS mais un MIEUX. Attention, je ne dis pas
PLUS je dis MIEUX.
Et pour pouvoir faire moins mais Mieux, il faut un aspect essentiel à toute action qui est tout
simplement oublié dans tout mouvement de masse : une intention spirituelle commune.
Car le monde de demain : la préservation du vivant, la médecine naturelle et douce, le
respect de l’environnement, la simple prise de conscience qu’il faille changer de direction
sont des valeurs Spirituelles, non ? Ce sont même les valeurs spirituelles les plus hautes.
Alors oui, les actions d’hier et d’aujourd’hui ne pourront fonctionner que si et seulement si
nous les mettons en place avec une intention spirituelle commune, un effort commun.
Elle ne fonctionneront que si ces actions inspirent le bonheur de vivre, la joie, le plaisir et
surtout que si elles sont mises en place non pas par une poignée de personnes aussi influentes
soient-elles mais par l’ensemble des participants, c’est-à-dire vous aussi.
Je pense que vous l’avez compris. Si dans notre mental, nous n’avons pas de vision positive du futur qui nous apporte un mieux qu’aujourd’hui, alors nous ne bougerons pas (sauf comme aujourd’hui, si on nous force avec des punitions à l’appui, des amendes et des risques d’emprisonnement). Si nous avons chacun une vision du futur positive mais que nous ne nous rencontrons pas pour la partager de manière collective alors nous ne pourrons pas exprimer et échanger nos valeurs humaines.
Vous connaissez tous la différence qu’il y a entre le fait d’écouter un live en audio et le fait
d’aller, en chair et en os, à un concert, non ? Entre suivre une formation en ligne ou aller à un séminaire ?
Et bien là, c’est pareil. Nous avons besoin de nous regrouper pour vivre ensemble, s’amuser ensemble,
communiquer ensemble, échanger ensemble, partager nos idées ensemble. Ainsi le sentiment de solitude disparaitra. Car c’est bien ce sentiment qui restreint le nombre de participants désireux d’œuvrer pour
des projets aussi prioritaires que celui de la préservation de la vie sur terre. Et dans la vie sur terre, il y a Nous.
Donc, si nous pouvons nous réunir en chair et en os, avec le sourire, alors une VRAIE
communauté naîtra. Car nous pourrons utiliser toute la technologie d’aujourd’hui, des systèmes d’emailing
perfectionnés pour envoyer à chacun d’entre nous, des idées, des directions, des questions et
des actions à faire en commun.Une fois que nous nous serons rencontrés, pour de vrai, alors tout deviendra différent. Notre mental a besoin de symboles et l’expérience émotionnelle positive vécue par un groupe, en est un.
Le nouveau monde est un monde multiple dans lequel aujourd’hui, tout est interdépendant.
Alors se réunir pour le climat, c’est bien, mais on fait quoi de l’agriculture ? Se réunir pour l’agriculture, c’est bien, mais on fait quoi de la nouvelle économie ? Se réunir pour la nouvelle économie, c’est bien mais on fait quoi pour sauver la biodiversité ?
Vous avez compris, n’est-ce pas ?
Si nous voulons créer un nouveau monde, alors c’est ce nouveau monde tout entier qui doit se
regrouper et non se manifester sous forme de parcelles séparées, qui malheureusement,
parfois, se tirent dans les pattes.
Il faut comprendre que nous ne vivons pas tous avec les mêmes états de conscience.
Pour certaines personnes, les prises de conscience sur le climat sont grandes mais pour ces
mêmes personnes, les prises de conscience sur l’alimentation carnée ne le sont pas ou pas
entièrement réalisées. IT’s OK ! Pour d’autres, les prises de conscience sur la surconsommation sont là. Mais celles sur les dangers de la 5 G, ne le sont pas. It’s OK !
Mais qu’est-ce qu’une prise de conscience ?
La prise de conscience est un état de CHOC. C’est-à-dire que d’un seul coup, il y a une
donnée si forte qui arrive à ma propre conscience et m’annonce une vérité sur Ma réalité
qu’elle transforme ma vision d’un événement, d’une expérience ou même de ma vision du
monde.
Quand on dit prise de conscience, cela revient à dire que l’on prend un petit bout de la
conscience.Alors ça peut être suivant vos croyances de la conscience Divine ou de la conscience
Collective, peu importe.
Cette prise de conscience, c’est comme une pièce d’un puzzle qui vient remplir une case vide
de notre puzzle personnel. Et c’est pour ça, qu’on est heureux. On a un plus… Nous avons mieux…On n’a pas un moins. Et c’est ce mieux qui nous donne de la force pour avancer.
Quand on a compris ce processus alors oui, il ne sert à rien de montrer du doigt celui qui
prend l’avion ou celui qui mange de la viande. Car peut être que celui qui prend l’avion peut avoir des prises de conscience et faire des actions dans son quotidien mille fois supérieures à celles de celui qui ne prend pas l’avion mais utilise sa voiture, mange de la viande, surconsomme à tout va.
Ce que je veux dire par là, c’est que si aujourd’hui nous voulons passer à une autre forme de
conscience collective, qui mène à un nouveau monde, alors il convient de laisser de côté nos
vieux schémas d’ego et d’arrêter de regarder, qui est qui, d’où il vient, ce qu’il a fait mais de regarder si cette personne est prête à s’embarquer dans un projet commun au-delà de ce qu’elle est, de ce qu’elle a été ou fait, au-delà de son titre, de ses compétences, de pouvoir s’engager dans un projet commun et il faut le dire : QUI NOUS DEPASSE TOUS !
Nous ne savons pas par quel bout le prendre. Ce ne sont pas des associations seules, ou un scientifique, ni un coach, ni un professeur, ni un politicien, ni une financière, ni un boulanger, ni une femme d’affaire, ni un collapsologue, ni une écolo qui vont permettre ce changement.
Mais nous et seulement nous, au-delà de nos étiquettes qui ne sont que des conventions qui
viennent effacer notre nature humaine. Ces même étiquettes qui nous font oublier que nous sommes des êtres faisant partie de la même famille de l’humanité, vivant sur un petit caillou, qui lui-même est perdu au milieu de milliards de galaxies et elles-mêmes perdues peut être, au milieu de milliers d’univers. Tout de suite, ça ne vous donne pas envie de vous donner la main, sans savoir qui est celui
qui est à côté de vous ?
Si vous étiez sur le Titanic au moment où le bateau piquait du nez, auriez-vous demandé le
CV de votre voisin avant d’aller vers lui ? Lui auriez-vous demandé ses diplômes ?
Et bien on en est là, encore aujourd’hui. Malheureusement, ces conventions sont des freins ENORMES qui empêchent un réel mouvement de se créer.
L’Ancien monde, c’est des conventions, des étiquettes, des titres, des guerres, des diplômes,
des notes pour se faire valoir.
Le Nouveau monde, c’est l’humain avec tout ce qu’il a de meilleur sans aucun autre document que son être tout entier, sa présence, son sourire, ses yeux, son cœur qui expriment le mieux qui il est.
Le véritable CV d’une personne est là, dans le présent ! Il est en face de vous quand l’autre
vous tend la main.
Le nouveau monde , je vous avais dit au début que j’allais vous proposer une action commune concrète, car c’est ce qui m’a été demandé dans plus de 90% des courriers que j’ai reçus. Je vous en remercie
car vous avez permis à cette idée de germer. Donc ce n’est pas mon idée mais la nôtre. C’est cela l’intelligence collective.
Imaginez plusieurs jours où vous allez pouvoir, respirer, sourire, vous amusez, apprendre,
partager vos savoirs, rencontrer d’autres personnes qui pensent comme vous qui pensent
comme moi, qui pensent comme nous. Imaginez pouvoir rencontrer dans ce même lieu, en même temps, des personnes qui partageront avec vous, le nouveau monde de demain.
Au lieu d’aller manifester dans les rues pour se faire entendre comme on le fait
traditionnellement dans l’ancien monde, qui lui, tombe déjà, nous mettons en place une
nouvelle manière de nous faire entendre. En faisant la fête, en se faisant plaisir.
Tout regrouper pour un festival, le Festival du Nouveau Monde.
Et plus nous serons nombreux, plus les caméras du monde entier seront pointées sur nous.
Les médias ne pourront pas passer à côté de cet événement et en l’enregistrant de A à Z, il
continuera de vivre en boucle sur tous les réseaux. Nous pourrons alors durant ce festival, faire nos demandes, les préparer nous faisant entendre. Sans prendre de risques, sans faire la guerre, en étant dans la loi et en se faisant plaisir avant toute chose.
Il faut bien garder en mémoire que nous sommes le système et nous ne pouvons-nous en
défaire. Nous avons tous besoin d’argent pour manger, payer nos factures, nous avons tous besoin de
nous nourrir. Alors nous ne devons pas tuer le système sinon nous nous tuerons nous-mêmes.
Et c’est pour ça que trop peu de personnes veulent s’engager car elles ne veulent pas mourir à
ce qu’elles ont et ce qu’elles sont. Pourquoi ? Car on ne leur donne pas une vision positive d’un nouveau système.
Pour voir le nouveau monde naître, nous devons d’abord nous voir, ainsi nous pourrons
commencer à nous voir avec nos yeux, à nous toucher avec nos mains, nous entendre avec
nos oreilles, nous ressentir avec nos corps, vivre un moment extraordinaire avec chaque autre
individu qui sera là avec vous, au même moment.Vous verrez, vous entendrez, vous ressentirez, vous écouterez ce nouveau monde naître. Car il sera devant vos yeux en chairs et en os.
Durant ces quelques jours, ce ne sera pas le festival du climat, ou de la biodiversité, ou de
des crises systémiques, NON, il y aura tous les intervenants dont le nouveau monde a besoin.
Je mettrais la liste des rubriques du festival. Tout ce dont le nouveau monde a besoin. Et tous les autres viendront à nous.
Ce Festival du Nouveau Monde, sous forme de spectacles, de stands, de conférences qui
pourront aller depuis la collapsologie aux nouvelles formes d’éducation en passant par l’économie et la spiritualité, et en faisant un détour par la physique quantique, jusqu’au dernières nouvelles sur le climat et la permaculture , peut être une nouvelle manière de manifester, en envoyant l’inverse de ce que le système nous envoie.
Le Dailaï Lama a écrit : « Le feu de la haine ne s’éteint pas par la haine. Le feu de la haine
s’éteint par l’amour »
Le nouveau monde c’est NOUS, NOUS tous et non des associations ou des mouvements
seuls ici ou là.
Au début de cette article, je vous ai demandé si nous pouvions nous permettre de rêver, de
pousser l’audace jusqu’à envisager un monde meilleur que le nôtre pour nos enfants et les
enfants de nos enfants ?
AINSI ET SEULEMENT AINSI NOUS AURONS COMMENCE A CREER CE
NOUVEAU MONDE CETTE NOUVELLE LIGNE VERTE QUI MONTE.
ET NOUS POURRONS ALORS AGIR EN SILENCE MAIS DE MANIERE ULTRA
EFFICACE CAR NOUS SAURONS ALORS QUE NOUS NE SOMMES PAS SEULS.
Ce projet ne verra le jour que si nous décidons tous ensemble, de le faire vivre, que ce soit
les intervenants, les participants et ceux qui vont travailler à sa réalisation.
Alors un site BETA vient d’être mis en place pour que vous puissiez vous inscrire, poser votre intention de participer. Chaque matin, un compteur viendra mettre à jour, le nombre d’intentions de participation à
ce festival qui pourrait se dérouler, soit en été 2021, soit au printemps ou été 2022, en France.
Plus nombreux nous serons et plus nous aurons de chance de le réaliser. S’il n’y a pas assez de monde intéressé à se rencontrer tous ensemble, pour créer un nouveau monde dans la joie, la bienveillance, la sobriété, alors ce projet ne verra pas le jour.
Imaginez que nous puissions être assez nombreux à nous regrouper et ainsi ressentir dans
notre chair, dans chacune de nos cellules que nous ne sommes pas seuls, et que nous ne
serons plus jamais seuls, et qu’un jour alors que nous serons près de 3 a 5% de la population française, nous décidions de mener des actions silencieuses comme celle par exemple que j’avais proposée dans ma
vidéo Mr le président.
Quand des centaines de milliers de personnes se regrouperont dans la paix, la joie alors nous
aurons un poids pour nous faire entendre. Et plus encore, d’autres voudront se joindre à nous, telle une boule de neige qui dévale une montagne et qui grossit, grossit et grossit encore…
Ces actions collectives de masse, puissantes et silencieuses ne passeront pas inaperçues dans
les graphiques des économistes, des banquiers, des chiffres d’affaires des magasins ou même
des médias.
Mais quoi faire envers des gens qui ne demandent rien et ne font rien d’illégal ? Comment réprimander des gens qui dansent, qui méditent, qui sont heureux de vivre ? C’est IMPOSSIBLE ! Munis des bonnes demandes à faire rentrer, no matter what, quoi qu’il arrive, dans un calendrier politique, par la voix du silence de masse, nous avons des chances d’avoir gain de cause. Et je suis sûr que vous devez avoir des centaines d’autres idées d’actions douces, silencieuses, légales qui peuvent avoir un impact extrêmement fort, si et seulement si nous sommes nombreux et agissons ensemble.
Pour cela, nous devons d’abord nous rencontrer et partager des moments de plaisir, de joie,
de fête, car ce que nous voulons avant toute chose, ce n’est pas la guerre, mais un monde
meilleur, non ?
Bien sûr, si vous êtes déjà dans des mouvement activistes, it’s OK ! Ca ne change rien, ceux
qui veulent ensuite manifester, it’s OK ! Ceux qui veulent boycotter, it’s OK ! Tout le monde a le droit d’exprimer de manière indépendante ses ressentis car nos actions sont subordonnées à nos croyance et It’s OK !!! Mais lorsque nous ferons des actions communes alors nous utiliserons le silence et la
stratégie.
Ce que fait d’ailleurs le COVID 19 aujourd’hui : Silencieux, stratégique et tout le monde à la maison, la machine à billets qui tourne à fond, les aides de l’état à foison et la panique dans le système.
Pourquoi est-ce ainsi ? Parce que personne ne l’a vu venir, même pas les collapsologues, ni aucun ordinateur ou lanceur d’alerte.
C’est ça la grande leçon qu’il faut en tirer : Soyons NOMBREUX, SILENCIEUX, DANS LA
LOI DE CE SYSTEME et créons une nouvelle forme de révolution ou plutôt d’évolution, de
changement. Mettons de cote le R de la révolution qui est la première lettre du mot Rage, et gardons
uniquement le mot EVOLUTION !
Par la même occasion, je fais appel à tous les lanceurs d’alertes, philosophes, activistes,
artistes, collapsologues, guides spirituels, coachs et formateurs, financiers et toutes les personnes qui veulent être présentes à cet événement, afin qu’elles puissent venir nous rejoindre pour intervenir comme elles le souhaitent, dans ce festival.
Cela pourra être pour certains d’entre vous, si ce n’est pas pour tous, l’occasion d’avoir une
audience comme vous n’avez jamais eue, pour faire passer votre message et mettre en place
des actions communes.
J’ai démarré une liste d’intervenants et j’ai demandé à tous les intervenants de la Web TV
que nous avons créée juste pour la période de confinement, ENTRAIDE.TV, d’en rajouter
d’autres. Alors cette liste n’est absolument pas exhaustive, elle n’est d’ailleurs pas terminée au
moment où je tourne cette article. Elle montre juste que qui que vous soyez, vous avez votre
place si votre projet de cœur est de vivre dans un monde meilleur. Il pourrait y avoir : Je mettrais la liste des possibles participants
Encore une fois, je ne sais pas ou ca mènera ? Peut-être que cela restera à l’état de rêve et
que nous continuerons nos petites manifestations ici ou là, peut être que le nouveau monde
n’est qu’une illusion.
Mais Marc Halevy a écrit dans son livre « Une spiritualité pour notre siècle ».
Le monde, c’est tout ce qui n’est pas soi mais qui interagit avec soi. Nous avons tous nos monde internes et ce n’est que lorsque que nous interconnectons tous ces mondes individuels que peut se produire cette grande symbiose qui créera un autre monde collectif, plus grand, qui nous dépasse.
Je vous remercie et j’espère de tout cœur que ce projet puisse voir le jour. Et si vous posez votre intention à participer à ce Festival du Nouveau Monde, comme nous aurons votre mail, nous vous tiendrons informé à chaque nouveau pas.
Merci !
Tout seul, on va plus vite, ensemble on va plus loin. Proverbe Africain
L’article Confiné à vie ou nouveau monde ? est apparu en premier sur Blog de Soul in a Mind.
]]>L’article Le secret de la respiration est apparu en premier sur Blog de Soul in a Mind.
]]>Cet article s’adresse à toutes celles et ceux qui ne croient plus à l’avenir, à ceux qui ne comprennent pas, à ceux et celles qui ont peur, à tous les chercheurs de vérité.
Elle s’adresse avant tout, à tous les participants de la dernière retraite méditative à Bali,à tous les participants de nos méditations mensuelles, à tous ceux et celles qui pratiquent les exercices de pranayama et de méditation sur ma chaine YouTube et à tous ceux et celles qui veulent découvrir le sens profond de leur actions guidées par la peur, la douleur et la souffrance.
Je vais vous faire un essai philosophique, quelque chose de très simple et pratique. La respiration est à notre portée, et c’est pourtant quelque chose à laquelle la plupart d’entre nous, accordent peu d’attention mais aussi peu d’importance. Et de manière philosophique et très subtile, vous découvrirez que ce que vous vivez en ce moment même, a toujours été ainsi en vous, depuis le début de votre naissance. Alors je vous invite à vous poser, à écouter et méditer.
Quel est alors cet essai philosophique ? Il s’agit du secret de la respiration et de la vérité qui s’y cache.
Bien que nous respirions toute notre vie, très peu d’entre nous accordent beaucoup d’attention à ce souffle vital.
Comment je respire ?
Comment respirez-vous ?
Combien de respirations par minute ?
Il devient alors évident et simple à comprendre que si vous n’accordez pas une attention toute particulière et journalière à votre respiration, alors vous ne serez pas capable de découvrir la vérité de ce processus de respiration.
Nous faisons constamment référence à l’importance de prêter attention à la respiration dans notre pratique de méditation.
Ce n’est pas quelque chose qui ne peut être fait que sur le zafu de méditation. Cela peut se faire sur les toilettes, dans le bus. La file d’attente dans le supermarché. Au travail, à l’école, ou que vous soyez, remarquez-vous ce souffle et y réfléchissez-vous?
Pour commencer, je vous propose une observation analytique quantique qui tire sa source de l’ancien bouddhisme.
Premièrement, nous pouvons voir que la respiration va et vient.
Deuxièmement, nous pouvons également remarquer que la respiration a des qualités particulières, elle peut être courte, longue, légère ou profonde.
Au-delà de cet examen très simple, vous êtes maintenant prêt a explorer profondément votre propre souffle , ce qui permettra de découvrir ceux à quoi vous n’avez pas encore porté attention.
Très peu d’entre nous approfondissent la compréhension, l’examen ou l’enquête de sa propre respiration. Vous allez devoir vous élever à un niveau de conscience plus fin, pour noter certaines choses qui ne sont peut-être pas encore éveillées en vous, concernant votre respiration.
Il est très facile d’observer ce processus respiratoire qui se déroule à chaque seconde, à notre insu, c’est à la portée de tout le monde. (Je vous proposes un exercice dans la vidéo).
Maintenant, pour en comprendre son secret, il va vous falloir plus qu’une simple observation. Il va falloir y porter une attention profonde et très détaillée. Porter son attention sur le processus de votre respiration, c’est quelque chose qui doit se faire en tout temps si vous voulez en découvrir le secret. Mais je vais vous offrir un raccourci :
Tout d’abord, essayons de comprendre ce qu’est la vérité d’un phénomène.
Que représente la vérité d’un phénomène?
En soi la vérité, d’un phénomène n’existe pas tant que nous ne lui accordons pas d’attention.
(Je vous proposes un autre exercice dans la vidéo).
D’un point de vue philosophique et logique, tous les phénomènes n’existent pour nous que lorsque nous leur portons attention. L’attention apporte aux phénomènes leur réalité. L’attention met en évidence les secrets cachés et la vérité sur tous ces phénomènes.
Ce que nous allons découvrir, c’est le secret de la respiration. Son secret c’est que toute la vérité et la compréhension de la souffrance humaine et donc de votre souffrance aussi, se trouve et prend sa source dans la respiration, elle-même. Même si vous n’avez aucune autre pratique spirituelle ou psychologique, la respiration à elle seule peut suffire à éclairer votre conscience sur la réalité de la souffrance, de votre souffrance. Car la respiration est issue d’une cause de souffrance intense et répétitive.
Vous pouvez vous demander comment est-ce que c’est possible ? Comment peut-on souffrir en faisant un acte simple et automatique, comme respirer ?
Pour commencer, essayez simplement d’arrêter de respirer 10 minutes, 5mn – 1 mn ce n’est pas si facile n’est-ce pas ? Maintenant, considérez votre processus de respiration en détails.
Lorsque vous inspirez et expirez, accordez simplement toute votre attention à la respiration.
(Je vous propose un 3eme exercice dans la vidéo.)
Est-ce que vous remarquez, quand vous inspirez, ce sentiment secret de profonde satisfaction. Vous le ressentez ?
Que se passe-t-il ? Et bien, si les poumons n’ont pas d’air, ils deviennent anxieux, et ce message d’anxiété va au cerveau, indiquant alors une possibilité immédiate d’un dysfonctionnement des poumons dans leur capacité à reprendre de l’air.
Pourquoi cette anxiété nous arrive-t-elle au cerveau ?
Tout simplement car nous avons un fort désir de survivre et un fort désir d’exister en tant qu’être conscient , en tant qu’être respirant. Ce désir ne peut être mis à part, juste dans un seul endroit de notre cerveau ou dans notre corps. Il désir s’inscrit dans tout l’espace de notre corps, dans chacune de nos cellules et dans notre esprit.
Chaque cellule de notre corps veut survivre et toutes coopèrent pour donner ce message aux poumons et au cerveau parce que chaque cellule dépend de l’oxygène quelle reçoit. Lorsqu’il n’y a pas d’oxygène disponible, la cellule devient agitée, cette agitation est transmise au cerveau et aux poumons. Cette agitation dit : “Respire, respire ! ».
Donc, on peut juste par l’observation de notre respiration, comprendre que le désir premier de notre vie prend sa source dans nos poumons. C’est ici, qu’il se construit. Il est en quelque sorte le désir primordial qui surplombe tous les autres désirs de nos vies.
Ce désir est ancré au fond de nous tous, c’est ce qui nous unifie, nous rend égaux et commence au tout 1er moment de notre naissance.
Quand nous voyons un bébé et que nous le regardons nous avons envie de dire :
“Aah ! Regardez ce bébé, il est doux, il est si innocent, si calme… ” Et bien qu’ils soient en effet innocent, calme et gentil sur le moment, il a également beaucoup de douleur. Et toutes ces douleurs prennent leur source dans un certain désir.
Ce bébé ne peut pas s’exprimer par des mots, alors il pleure et ça attire l’attention de tout le monde autour de lui. Et bien que le bébé ne puisse pas prévoir le désir, il le ressent, il ressent ce désir naître et ce désir va devenir un besoin, tel que la faim, le besoin d’avoir chaud par exemple, et ce même désir, s’il n’est pas comblé va augmenter.
Nous sommes tous nés avec ce désir primordial.
C’est la raison d’ailleurs, pour laquelle les Bouddhistes disent qu’au tout 1er instant de notre existence, ils emploient le terme d’ailleurs de renaissance, notre première sensation est la souffrance. Car même notre respiration semble être guidée et dépendante du désir.
Lorsque nous respirons, nous accomplissons ce désir, ce désir subconscient, qui est un manque à respirer, une tendance à vouloir respirer consciemment.
Si vous deviez ne pas respirer pendant par exemple 2, 3 mn, permettez-moi de vous dire alors que vous ferez une expérience d’agitation aiguë, de peur, de panique, vous serez alors consciemment anxieux ou anxieuse et cette anxiété, qu’elle soit inconsciente ou consciente, est une souffrance. L’anxiété n’est rien d’autre qu’une forme de souffrance.
Cette souffrance primordiale, nous allons la découvrir, elle inclue toutes nos souffrances dans nos vies.
La souffrance a de nombreux niveaux. L’anxiété inconsciente révèle plusieurs formes subtiles de souffrance.
Nous n’avons pas toujours à vivre de grandes souffrances telles que la maladie, les troubles mentaux issue d’expérience douloureuse. Chacun d’entre nous expérimente l’anxiété subtile dans son quotidien.
Ce surplus de souffrance, c’est une souffrance subtile associée à la respiration et lorsque nous respirons, l’anxiété s’efface lentement, et nous pouvons alors expérimenter une certaine quantité de satisfaction et de confort.
Et avec le sentiment de sécurité. De sécurité et je dirais aussi de bonheur momentané, ce n’est pas un énorme bonheur, mais nous sentirons comme une forme de satisfaction à chaque fois que nous allons inspirer.
Essayez !
En fait nous ressentons un sentiment de satisfaction proportionnel à l’anxiété.
Essayez souffle bloqué 10 scd- 30 scd
Comme vous l’avez expérimenté, nous avons juste effacé l’anxiété inconsciemment en inspirant.
Et après que nous ayons respiré consciemment, nos poumons se remplissent d’air. Ce même air qui vient juste de nous donner une satisfaction supplémentaire.
Mais après avoir eu cette satisfaction, cette même respiration va nous apporter une insatisfaction.
Mais pourquoi ? Pourquoi avons-nous une satisfaction lorsque nous respirons qui est suivie par une insatisfaction ? Dit autrement, si satisfaction il y a, ça veut dire que nous étions déjà dans une insatisfaction…
Alors continuons à explorer ce processus.
Lorsque nos poumons deviennent pleins, il nous est possible de retenir le souffle pour quelques instants peut être une minute, peut-être deux ou plus pour les apnéistes.
Lorsque nous retenons notre souffle, nous nous sentons mal à l’aise, nous nous sentons oppressés dans nos poumons, nous ressentons une pression inconfortable
Que se passe-t-il à l’intérieur ?
L’oxygène rentre et le CO2 présent doit sortir.
Les poumons ne peuvent pas tenir ce CO2 pendant très longtemps avant d’envoyer un message au cerveau et le cerveau envoie un autre message aux poumons, il dit poussez rejetez le CO2 ! Poussez le dehors!
Au fur et à mesure que le poumon maintient la respiration, pendant ce temps, nous pouvons commencer à ressentir une anxiété et si ça dure plus longtemps, alors nous aurons une grande sensation de panique.
Mettez la vidéo en pause et essayez !
Donc, respirer est un épiphénomène qui transforme l’insatisfaction en satisfaction et vice et versa. Ainsi la même respiration, qui au début nous apportait satisfaction, commence à faire pression et nous apporte insatisfaction puis anxiété.
Nous vivons une forme de frustration. Le souffle naît et grandit en nous apportant une satisfaction, un certain bonheur, puis il vieillit, et se meurt en nous apportant une insatisfaction qui traduit par une anxiété.
Et ce même cycle, à chaque instant, durant toute notre existence se répète et se répète encore.
Chaque moment de toute notre existence, chaque respiration nous amène à un nouveau moment.
Cette action, est le cris de souffrance des 100 mille milliards de nos cellules qui composent notre corps qui ont besoin de cet oxygène et de se débarrasser de ce dioxyde de carbone.
C’est un désir profond.
Tout d’abord, c’est ce désir qui nous amène à faire entrer de l’air. C’est aussi cette envie qui nous oblige, qui nous force à pousser le dioxyde de carbone à l’extérieur.
Enfin, le désir d’avoir, de ressentir, nous rend heureux. Lorsque nous n’avons plus, ou ne ressentons plus, c’est donc le désir qui nous rend triste. Alors dans le désir lui-même, il y a un moment de tristesse et un moment de joie.
A chaque respiration, lorsque nous y prêtons attention, nous découvrons qu’il y a une vérité, une vérité établie.
Nous avons toujours de la cupidité, un désir immodéré, un désir permanent et inconscient.
La respiration nous dévoile une autre vérité. Celle-ci est qu’il y a toujours cette satisfaction dans cette insatisfaction.
Et il y a une 3ème vérité. Nous vivons tous ce qu’on appelle le vieillissement. Un autre nom plus adapté au vieillissement serait : des années d’amélioration.
Il faut saisir qu’en raison de l’impermanence, ces sentiments de joie et de tristesse s’élèvent et cessent toujours. C’est à cause de l’impermanence que nous avons le désir d’inspirer et le désir d’expirer.
Inspirer tout d’abord, à l’intérieur et comme un souffle est impermanent, nous devons expirer vers l’extérieur.
Et puis nous devons respirer à nouveau.
La nature de l’impermanence est de forcer quelque chose à se répéter encore et encore et toujours. Quand quelque chose se passe, quand quelque chose se crée, même une aide, même un virus, une maladie, une douleur, ça ne dure pas, ça disparaît. Ca s’évanouit. Et nous devons le répéter encore et encore, encore.
Lorsque nous regardons attentivement la respiration. Nous commençons à réaliser qu’il n’y a rien dans cette vie que nous ne faisons qu’une seule fois. L’Impermanence provoque donc les choses à l’infini. Elle provoque la répétition encore et encore.
On peut alors se poser la question, mais qu’en est-il de la naissance? Et qu’en est-il de la mort ? Elles ne se répètent pas. Elles n’arrivent qu’une seule fois. Mais le fait est que la naissance et la mort ne nous arrivent pas qu’une seule fois. Nous pouvons voir cela, quand nous observons notre respiration.
La naissance a lieu à chaque fois que nous inspirons. La mort a lieu à chaque fois que nous expirons.
Comment faut-il le comprendre ? Il existe trois types de mort :
Coupure de l’existence, coupure du processus de renaissance et de mort. Ce processus infernal est appelé le samsara dans le bouddhisme tibétain, le bouddhisme traditionnel et l’indouisme qui est le cycle de la vie, de la mort et de la renaissance
Comprendre le secret de la vérité de la respiration, et vivre ces multiples morts momentanées, nous aide à faire face plus tard à la mort conventionnelle. Quand nous regardons profondément quoi que ce soit, (dans notre cas la respiration), nous voyons que chaque instant change.
Il n’y a rien, rien, par conséquent, pour nous, à conserver. Tout change. Tout est changement, tout est mouvement, tout est transformation. Et nous devons accepter cette loi irréfutable de l’existence dans le monde dans lequel nous vivons et non lutter contre elle ou vouloir garder nos anciens dogmes, nos anciens modes de fonctionnement.
Quand nous voyons cette vérité, nous arrivons à comprendre que la mort conventionnelle n’est rien de plus que ces morts temporaires, que ces morts momentanées. Lorsque nous inspirons, nous ne savons pas vraiment si nous allons mourir ou pas à ce moment précis, mourir d’une crise cardiaque, d’une infection, ou de tout autre chose. De même, lorsque nous expirons, nous ne savons pas si nous pourrons encore respirer à nouveau.
Nous ne le savons pas. Personne ne le sait. Aucun scientifique au monde, aucun docteur au monde ne peut le prédire.
Le moment de la mort est si naturel, si réel, si rapide. Cela nous arrive tout le temps. Si nous gardons cela à l’esprit, nous en comprendrons la vérité. Ensuite, lorsque la mort conventionnelle approchera, nous n’en aurons pas peur. C’est la même chose qu’une mort momentanée.
La mort conventionnelle va juste être suivie d’une autre naissance conventionnelle. Une renaissance dans une nouvelle destination. L’objectif ultime bouddhiste n’est de jamais renaître. Pourquoi cela ? Parce que si vous n’êtes pas né, vous ne pouvez pas mourir. Si vous naissez, vous allez toujours mourir. Vous recommencerez toujours.
La mort et la naissance sont la souffrance. La répétition de cette même mort et de cette même naissance est la souffrance. La répétition de nos mêmes actes personnels, spirituels, de nos mêmes actes de société, de nos mêmes décisions politiques mène à la souffrance.
En fin de compte, nous cherchons à mettre un terme à la répétition de la mort momentanée et à la mort conventionnelle. L’envie, l’avidité et le désir doivent s’arrêter. Pourtant, tant que nous ressentons le désir, que nous fassions quelque chose de sain, d’avantageux ou de préjudiciable, quoi qu’il arrive, la frustration et la souffrance continueront de se reproduire depuis ces deux morts conventionnelles et momentanées. Elles continueront de se reproduire. Ce processus doit être arrêté, doit être réduit au silence, à la paix.
Nous pouvons donc maintenant voir que nous avons toutes ces leçons cachées en nous au travers du processus de la respiration.
Les deux principaux enseignements sont qu’il y a du désir et que la souffrance est causée par ce désir. Et tout cela, y compris la respiration, est une souffrance.
Nous pouvons également voir la fin de la souffrance et les causes de la souffrance dans le processus de la respiration. C’est ce que nous pouvons appeler la science de la respiration.
En fait, vous venez de le faire avec des allées et venues sans vous rendre compte. Certaines personnes penseront : je suis humain, je dois contrôler ma respiration. C’est le désir naturel. Ce n’est pas vrai.
Vous pouvez simplement la regarder sans la contrôler, sans rien décider du tout. Quand on regarde simplement le souffle, quand on le note, quand on observe le souffle comme il se présente et comme il s’en va, nous pouvons éprouver une satisfaction durable : un manque de désir, pas d’envie, même pas pour la moindre petite chose. C’est une expérience de paix. La véritable paix est la cessation, le silence de toutes les constructions mentales, de tous les conditionnements, de toutes formations, et de tout processus, de toutes les activités mentales.
La respiration, elle-même est un processus de conditionnement construit par le mental.
Lorsque nous inspirons, si nous sentons un désir, nous pouvons l’abandonner tout de suite. Ensuite, nous sentirons une sensation agréable. Le désir lui s’en ira.
La tendance sous-jacente dans le sentiment agréable est le désir, alors l’envie arrive. La tendance sous-jacente aux sentiments désagréables est le rejet, l’aversion. La haine découle de la douleur. Il y a une tendance sous-jacente à la haine qui est de croître lorsque vous ressentez de la douleur ou de la frustration. Mais seulement lorsque vous n’en êtes pas conscient
Si vous êtes conscient de la douleur, notez simplement cette douleur, étiquetez cette douleur en disant mentalement douleur, douleur. Alors l’aversion, la haine, le rejet, la répulsion, l’opposition disparaîtront. Vous pouvez dorénavant passez uniquement quelques jours seulement avec cette douleur à la regarder et vous dire : cela aussi est impermanent. Si ce que vous vivez aujourd’hui est difficile ou douloureux, faites en l’expérience.
La tendance sous-jacente, au sentiment de neutralité est l’ignorance, la confusion, l’incertitude. Pourquoi est-ce ainsi ? Parce que le mental scanne et est programmé pour le plaisir. Si une sensation neutre arrive, il se débarrasse de cet objet mental qui fait naître une sensation neutre et prend un autre objet mental. Il néglige donc l’objet actuel parce qu’il veut qu’un autre objet soit connecté au plaisir.
Cela fonctionne pour toute annonce que l’on reçoit, pour toute prophétie que l’on nous raconte. Pour toute vérité ou pseudo vérité que l’on veut nous faire entendre. Si cela ne reflète pas la réalité que nous nous sommes créée, et si cela ne crée pas de plaisir en nous alors il y a un rejet automatique parce qu’il regarde loin dans le futur, un présent qui n’existe pas, le mental néglige alors le présent.
Il rejette l’objet à cet instant précis donc il n’en apprend rien, ne sait rien à son sujet. Ne pas savoir, c’est ignorer.
Il y a donc une tendance latente à l’ignorance.
C’est pourquoi je vous invite à ne rester que dans le présent et ne pas partir dans des histoires imaginaires du futur quelles qu’elles soient. Personne absolument personne ni professeur, ni scientifique, ni Guru ne peut savoir ce que demain sera. Alors n’allez pas dans un lieu où le sol n’est pas sûr. Restez ici, souriez, vivez, et partagez votre amour.
Bien sûr, toutes les sensations agréables n’ont pas cette tendance liée au désir. Tous les sentiments désagréables et douloureux n’ont pas cette tendance sous-jacente à la haine, et tous les sentiments neutres n’ont pas non plus une tendance sous-jacente à la confusion.
Cela dépendra de votre état de conscience ou d’inconscience à ces sentiments.
Alors, comment peut-on avoir un sentiment de plaisir sans avoir ensuite un sentiment douloureux qui lui est associé ?
Pour un désir croissant, sera associé une envie croissante. Lorsque ce désir s’arrête, cesse alors l’attachement et vous pourrez voir grandir la paix.
Ce sentiment paisible est en soi un sentiment agréable, une sensation agréable. Dans ce sentiment paisible, il n’y a aucun désir, aucune tendance sous-jacente car aucun attachement. C’est ce qui est appelé le bonheur sans désir ou cupidité. C’est un bonheur spirituel. Ce bonheur n’est pas de ce monde. Il n’est lié à aucun phénomène physique et aucune création mentale
De même, nous pouvons avoir un sentiment spirituellement désagréable et douloureux, sans haine, ni aversion, ni répulsion.
Par exemple, nous pouvons concentrer notre esprit sur notre respiration. En agissant ainsi il devient alors possible de contempler l’impermanence. Et donc de décider d’abandonner la cupidité et ainsi de suite. Cela peut se produire pendant de longues périodes.
Pourtant, vous n’obtiendrez peut-être toujours pas la paix escomptée. Si cela se produit, vous pourriez avoir un sentiment de frustration désagréable de ne pas avoir atteint cette paix. Mais c’est sans haine. C’est sans aversion, c’est sans irritation.
Le méditant comprend donc, au lieu de s’énerver, ou d’être déçu. Il dira : je dois faire plus d’efforts, je dois poursuivre. Cette expérience devient donc un encouragement pour le méditant à pratiquer plus rigoureusement, plutôt que de se fâcher. C’est pourquoi, c’est une sensation assez désagréable et douloureuse mais sans haine, sans aucune tendance sous-jacente à l’aversion.
C’est une utilité utile, ce sentiment désagréable, ce mécontentement. Il peut stimuler un sentiment d’urgence, une certaine vigueur pour s’entraîner davantage mais sans désirer un résultat.
Si vous continuez avec honnêteté et ardeur à suivre cette pratique dans votre vie quotidienne, vous trouverez une expérience momentanée de la cessation de la cupidité, de la haine et de l’illusion. Et cette aversion et cette confusion cesseront tout de suite. À ce moment-là, cela vous apportera un sentiment de paix énorme.
C’est un arrêt momentané de la souffrance. Juste être là avec le souffle et sa respiration et rien d’autre n’est nécessaire. C’est ce qu’ont vécu tous ceux qui ont pratiqué Anapanasati sérieusement avec moi, par exemple.
Temporairement, nous faisons l’expérience de la béatitude juste une fraction de seconde, béatitude parfois appelée le Samadhi ou le Nirvana. Cette expérience nous donnant une indication, un avant-goût de ce à quoi ressemble le Samadhi ou le Nirvana.
Pour chaque instant où nous lâchons prise sur nos désirs, nos avidités, ou l’envie de respirer, nous expérimentons cette paix absolue.
Nous pouvons le voir en concentrant simplement notre esprit sur la respiration. Nous sommes toutes et tous sur le chemin qui doit nous mener à la réalisation de cette paix absolue, cette paix intérieure. N’est-ce pas ce que vous recherchez vous aussi intrinsèquement au-delà de toute expérience de vie ? Cette paix en vous ? Cette paix sur cette terre ?
Respirer consciemment, c’est le chemin le plus complet et le plus évident qui mène à la libération. Nous n’allons pas détailler ce chemin ici, mais notez que cela se produit uniquement dans le processus de respiration.
Nous comprenons par la respiration qui entre et qui sort, la frustration qui la motive, le désir qui la conduit et c’est ce qui cause la souffrance, votre souffrance. Toute notre souffrance s’explique par cette envie de respirer. Et cela se trouve juste dans ce minuscule et microscopique exemple que je viens de vous décrire concernant la respiration.
La cause de la souffrance est cette petite cupidité que nous avons lorsque nous voulons inspirer et la fin de la souffrance est le petit passage que nous expérimentons à la fin de l’expiration.
Cette compréhension se trouve dans la méditation Anapanasati, dans ces 16 étapes. Mais la méditation n’est juste qu’un outil car cette compréhension est accessible en soi sans forcément faire cette méditation.
Respirez simplement en étant conscient et vous pouvez avoir un aperçu, une nouvelle vue, le premier effet du Samadhi.
Nous ne pratiquons pas toujours chaque pas , séquentiellement dans cet ordre, ils sont listés habituellement lors de la pratique, mais c’est juste pour que vous puissiez savoir quoi prendre pour le moment, en fonction de ce dont vous avez besoin.
C’est la même chose avec nos ustensiles de cuisine. Nous avons tendance à les organiser soigneusement dans notre cuisine.
Ces ustensiles, ces casseroles et poêles, les cuillères, fourchettes ont leur propre place, tout est à sa place. Nous les rangeons et organisons tout, magnifiquement, chaque jour. Mais lorsque nous commençons à cuisiner, nous n’utilisons pas nécessairement les outils dans l’ordre dans lequel ils sont rangés. Nous prenons tout ce qui est nécessaire et nous l’utilisons. Par éxemple, si nous avont besoin d’un couteau, nous l’utilisons. Si c’est un pot dont nous avons besoins, nous le prenons. Enfin, si nous avons besoin d’un verres, nous l’utilisons également.
De même, pour la méditation, ces outils sont pour nous une pause magnifique et extraordinaire.
Lorsque vous apprenez, vous apprenez étape par étapes, pas à pas. Dans de bonnes conditions, avec un beau discours, une vue claire, une belle motivation. Mais lorsque vous devez pratiquer, vous pouvez utiliser un ordre différent suivant le besoin qui se présente à vous. Voici donc un autre exemple du gain plus important contenu dans cette activité très simple qu’est l’observation de sa respiration.
Quelles que soient les expériences qui se présentent à nous, quoi que nous réserve la vie, fuir la réalité, ou entrer dans un déni, c’est sortir de sa méditation car la méditation, c’est être dans le présent. Si vous restez dans le présent et dans l’acceptation totale de ce qui arrive, et ce, quoi qu’il arrive, que cela soit d’origine naturelle ou humaine, les vérités se dévoileront toutes seules.
Alors si vous vous engagez dans cette pratique d’observation de votre respiration en maintenant votre attention, vous continuerez de grandir, d’évoluer quoi qu’il arrive et quoi qu’il se passe à l’extérieur. De plus vous serez encore plus présent et conscient des évènements environnants, et alors que d’autres vivront dans la peur d’un lendemain incertain, vous serez celui ou celle qui les aidera à y voir clair. Car quand vous voyez clair en vous, vous voyez clair à l’extérieur de vous. Par conséquent, continuez de garder la joie de vivre, continuer de garder le sourire, continuez de respirer. Observez votre respiration matin, midi et soir. Observez son début, son milieu et sa fin.
Et pour tous ceux et celles qui veulent nous rejoindre, je mets à votre disposition mes programmes de méditation de un an, totalement gratuit.
Puisse la paix rester dans le cœur des êtres, puisse la paix régner en maitre sur la terre.
Mika
L’article Le secret de la respiration est apparu en premier sur Blog de Soul in a Mind.
]]>L’article Quel futur pour demain ? Optimiste ou Pessimiste ? est apparu en premier sur Blog de Soul in a Mind.
]]>(Echange entre Benjamin Casteillo Fondateur de l’association New Wolrd Together et Mika Denissot Fondateur de Soul in a Mind du 6 Avril pendant lequel ont été abordées 9 questions)
Benjamin Casteillo est le fondateur de l’association NEW WORLD TOGETHER dont le but est l’étude des racines profondes des comportements humains qui ne respectent pas la planète. L’approche de cette association est interdisciplinaire (philosophie, psychologie, la sociologie, l’anthropologie, les neurosciences, la biologie, la spiritualité) pour pouvoir aller à l’essentiel, comprendre les phénomènes d’interdépendance et d’interconnexion et résoudre le cœur du problème.
Mika Denissot Lire sa biographie
Benjamin : Nous vivons une période de transformation qui implique une remise en question profonde, des bouleversements intérieurs et extérieurs qui sont vécus en tant qu’individu mais aussi en tant qu’espèce et en tant que société.
Mika : Moi, j’appelle cette époque, une crise d’émergence spirituelle.
Qu’ est-ce que je mets derrière ces 3 mots ?
Crise : On ne vit pas qu’une seule crise mais une multitude de crises qui s’entrechoquent les unes les autres et qui sont interdépendantes : crise financière depuis 98, puis 2008 qui sévit toujours, crise écologique monstrueuse qui a des conséquences dramatiques sur la vie, crise sociale dans presque tous les pays du monde. Les gens, d’après moi demandent à vivre et non plus à survivre ou subir la vie. Cette crise sociale est liée à la crise identitaire et aux questions, qui suis-je, que dois-je faire de ma vie, suis-je vraiment libre ? Ils ressentent tous un sentiment d’être atteints dans leur liberté profonde.
Emergence : Le fait que de toute crise, il doit émerger quelque chose de nouveau, c’est ce qui lui donne tout son sens. C’est un peu comme un accouchement, en espérant que nous ne fassions pas trop de fausses couches !!!
Spirituelle : La question qui nous est posée n’est pas comment faire pour avoir plus mais comment être plus ?
Benjamin : Tout à fait Mika, et cette crise spirituelle d’après moi, arrive en résolution de toutes les autres crises que nous vivons aujourd’hui.
Benjamin : La meilleure des choses est de ne pas paniquer, de voir que tous les changements en cours, sont une nécessité, donc de ne pas essayer de s’accrocher à notre zone de confort, de ne pas s’accrocher au passé, embrasser le changement tel qu’il vient, accepter l’impermanence de notre univers et de la réalité de ce qui nous entoure. Et puis se concentrer sur ce que nous pouvons faire en tant qu’individu, revenir à l’essentiel, à la réalité. Retrouver notre propre pouvoir afin de cocréer de manière saine avec l’univers qui nous entoure.
Mika : Nous devons revenir au principe de la responsabilité universelle. Et cette responsabilité, de mon point de vue, doit d’abord venir de l’intérieur de nous pour ensuite être partagée et devenir collective.
Si je n’opère des changements que dans ma petite vie particulière, je reste dans mon individualisme.
Si je décide de changer de direction avec une intention profonde, un désir vibrant que je partage aux autres, si les autres en font autant, ce changement interne pourra alors devenir un changement collectif.
Cela implique tout d’abord de revenir à soir, se recentrer sur ses valeurs, apprendre à s’écouter, ne plus avoir peur du silence, ne plus avoir peur de l’arrêt, se réapproprier le sens de la mort (comme j’en parlais dans ma dernière vidéo sur la fragilité de l’humanité).Pour réagir face à cette crise, il faut se l’imaginer terminée et nous devons nous imaginer « changés » de manière à ne pas reproduire les anciens comportements qui allaient à l’ encontre de nos valeurs profondes. Ainsi nous donnerons du sens à cette crise.
Benjamin : La crise que nous traversons présente plusieurs aspects. L’aspect écologique avec le dépassement de la biocapacité de la planète, la surexploitation des écosystèmes, les extinctions de masse, le changement climatique et tout ce que cela implique. Le deuxième aspect est social, avec des inégalités incroyables, 10 � la population mondiale a plus de 80% des richesses alors que 55% de la population a moins de 2 % des richesses. Il y a aussi l’aspect économique de la crise avec un système qui est établi sur une dette colossale, renforcée d’ ailleurs par le Covid19.Puis il y a l’aspect géopolitique avec un repli sur soi des nations, lié à une défiance de ce mondialisme qui est établi sur une commercialisation à outrance.
Puis il y a aussi un aspect culturel avec une perte de repères et des systèmes de croyances qui se confrontent.
a cela il faut rajouter un aspect politique avec une perte de confiance envers les dirigeants politiques qui sont plus souvent occupés à défendre leurs intérêts, les intérêts économiques que les intérêts du peuple.
Il y a encore un danger technologique avec les nouvelles technologies de plus en plus puissantes qui peuvent être utilisées à des fins de contrôle et de pouvoir sur les populations.
Il est essentiel de comprendre que chacun de ces aspects sont interconnectés.
Aujourd’hui ceux qui oeuvrent pour l’écologie, n’ont pas forcément conscientisé cette interdépendance et certains sont focalisés sur la déforestation, d’autres sur la surpêche, d’autres sur la pollution plastique.
Or tous ces domaines sont interconnectés et partagent des racines communes, comme notre inconscient collectif. Quand tu parles d’émergence spirituelle, moi je parle d’éveil de conscience. Cet éveil de conscience consiste à mettre notre inconscient en lumière, à le transcender afin de ne plus être des déconnectés de nous-mêmes en fonctionnant sur des programmes inconscients qui aujourd’hui, ne nous sont plus bénéfiques, que ce soit sur le plan individuel ou collectif.
Mika : Pour compléter ton point de vue auquel j’adhère, je dirais que nous ne vivons qu’une seule crise.
Celle de la scission d’un mode de vie qui n’a plus à exister et d’un nouveau qui veut émerger.
Ce qui revient à dire que nous sommes dans une crise systémique. De mon point de vue, nous sommes le système. Si nous faisons l’analogie avec le corps humain, le système, c’est l’enveloppe du corps avec les différents espaces pour accueillir ce qui doit être accueilli mais nous, les êtres humains, nous sommes les mille milliards de cellules qui donnent vie à ce corps.
Et dans ce corps, quand les cellules sont fatiguées ou poussées à leur maximum, le corps tombe malade comme notre système et si on ne fait plus rien pour le relever, alors le corps meurt.
Benjamin : Merci Mika pour ton analyse, en t’écoutant, ce qui me vient à l’esprit, c’est que notre système met les cellules en compétition. Comment peut-on avoir un corps en bonne santé quand toutes ses cellules sont en compétition au lieu de travailler en synergie les unes avec les autres ? Tout cela pour une croissance qui semble infinie. Ton analyse a mis en lumière l’absurdité du système actuel et sa non fonctionnalité aujourd’hui.
Benjamin : J’adore cette question car elle nous amène à prendre du recul et aller regarder notre origine en tant qu’espèce. L’homo erectus était notre ancêtre il y a 500 000 ans. Il a donné naissance à l’homo sapiens, il y a environ 150 000 ans. L’homo sapiens s’est sédentarisé il y a 12000 ans. C est à dire que pendant la plus grande partie de notre existence, en tant qu’espèce, nous avons été des chasseurs cueilleurs, vivant dans un environnement hostile où la survie était prioritaire.
La sédentarisation n’a pas mis fin au besoin de survie qui a disparu au moment del’entrée dans l’anthropocène qui a eu lieu, il y a environ 250 ans quand nous sommes entrés dans l’ ère industrielle. C’est le moment où nous avons commencé à dominer notre planète, notre environnement qui jusqu’alors nous était très hostile. C ‘est à partir de ce moment que nous avons été capables de créer des ressources en abondance alors que nous vivions avant plutôt dans le manque. C’est le moment où nous pouvons commencer à avoir une liberté individuelle que nous n’avions pas avant.
Cela a figé nos 3 peurs primitives : la peur de l’autre, l’hostilité liée à un environnement hostile, la peur du manque liée à un environnement marqué par le manque de nourriture et de ressources et la peur du rejet, de la séparation qui est liée au besoin de rester dans une structure sociale afin de pouvoir survivre. Ces 3 peurs ont fondé notre inconscient collectif et fondé les structures de notre société. Pour faire face à la peur de l’hostilité, les structures mises en place ont été les nations avec la croyance que nous avions besoin de frontières et ressources militaires pour défendre nos ressources, notre futur et aussi qu’il était nécessaire d’ aller chercher nos ressources à l’extérieur.
Le capitalisme d’aujourd’hui répond à la peur du manque avec le besoin compulsif d’en avoir toujours plus, de courir après une croissance exponentielle. Et pour faire face à la peur du rejet, se sont construites toutes les institutions basées sur la morale, qui définissent le bien et le mal comme toutes les religions.
Ce que nous n’avons pas encore intégré collectivement, c’est qu’aujourd’hui nous sommes rentrés dans l’anthropocène. Nous maîtrisons notre environnement et nous n’avons plus besoin de compétition pour sa domination, nous avons assez de ressources, même plus qu’il n’en faut puisque nous en gaspillons une grande partie, donc nous n’avons plus besoin d’en fabriquer toujours plus. Nous pouvons enfin retrouver notre individualité, penser par nous mêmes et arrêter de nous conformer aux normes actuelles. Et tout ceci n’a pas encore été intégré collectivement. Il en est de même pour notre société qui est fondée sur cet inconscient collectif.
Mika : Cet éclairage qui prend en compte notre patrimoine génétique est vraiment intéressant.
J’aimerais me placer du point de vue des gens aujourd’hui qui veulent vivre leur vie.
Quand nous sommes arrivés sur terre, nous avons appris l’ignorance. Notre système éducatif ne forme pas des être autonomes qui pourraient s’exprimer en fonction de leurs qualités et de leurs talents. Il forme des machines pour faire tourner convenablement le système en place qui est en train de s’effondrer.
On nous a appris à être le premier, à avoir la meilleure note, à avoir toujours plus. On nous a appris à regarder à l’extérieur de nous plutôt que de nous apprendre à savoir qui l’on est, à nous comprendre de l’intérieur, à saisir nos faiblesses et à les transformer en forces.
Pour moi, les comportements destructeurs qui mettent la planète en danger sont simplement ceux que l’on nous a enseignés. Personne n’irait acheter 2 voitures dans sa vie si, à l’école, on lui apprenait l’inutilité de cet achat pour préserver la vie. Si on apprenait à l’école, chaque jour à préserver avant toute chose le vivant, ce qui signifie, ne pas acheter plus que nécessaire, à ne pas consommer plus que nécessaire, le monde serait tout autre. Rappelons-nous que l’éducation et l’information sont les premiers moyens de conditionnement de masse.
Benjamin : Tout à fait Mika et retenons que nos conditionnements passent par nos croyances. Beaucoup de nos croyances sont encore à un niveau inconscient. Nos croyances nous permettent de compenser nos peurs primitives et les traumatismes qui y sont liés. Toutes nos croyances et les structures sociales qui se sont construites à partir d’elles définissent nos comportements. Et comme tu le dis, il y a tout un système de contrôle qui est établi sur elles.
Benjamin : Comme d’habitude, ils essaient de garder le contrôle de la situation. Ils utilisent les constructions sociales, les croyances dominantes et les outils de maintien de l’ordre qui sont à leur disposition. Premièrement, les élites à l’échelle mondiale, s’appuient sur leur nation et leurs structures. Deuxièmement, sur leur économie sur laquelle elles comptent énormément car elles ont la croyance que leur économie peut résoudre tous les problèmes. Elles s’appuient désespérément
sur l’ économie pour sauver le système en utilisant la culpabilité pour lutter contre les personnes qui refusent de rentrer dans la norme et ne suivent pas la pensée dominante. Elles distribuent ainsi des étiquettes à tout va à ces personnes pour les discréditer. C’est un procédé classique utilisé par les gens de pouvoir qui n’en n’ont pas vraiment, en fait, tant ils sont dépassés par la situation actuelle.
Mika : Oui, d’ailleurs nos élites ne sont pas là pour préserver l’humain mais un système qui prend sa source dans l’économie ( voir ma vidéo, les 5 leçons de la crise planetaire ) .On peut les comparer à des chefs d’entreprise qui doivent préserver leur business. Nous sommes nous, les clients et les fournisseurs de leur entreprise que l’on nomme société. Les comportements adoptés par nos gouvernements sont essentiellement de la manipulation, du management par la peur, la désinformation, le mensonge. Pour le confinement, en France, ils n’ont pas eu le courage de dire que nous allions être confinés pour une période indéterminée, au minimum d’un ou deux mois. Ils ont laissé de l’espoir aux gens pour éviter des réactions trop fortes et des révoltes. Pour moi, cacher des vérités est une forme de manipulation.
Benjamin : Quand une société est basée sur les croyances de l’inconscient collectif, elle a peur de l’éveil de conscience qui remet en cause tous ses fondements. Je comprends que pour ces personnes, il y ait une réelle crainte de perdre le contrôle de la situation et peur de tout ce qui pourrait en découler. C’est à dire, la perte du contrôle et de leur pouvoir sur les masses.
Benjamin : La première étape est de se réapproprier notre propre pouvoir. Nous avons été conditionnés à l’impuissance. Nous avons appris que nous n’avions pas le pouvoir de changer les choses, qu’il fallait entrer dans la norme et suivre l’ordre établi sans se poser de questions.
Pour retrouver notre propre pouvoir, il nous faut comprendre que tout est interconnecté dans notre réalité et notre univers. Tout ce que nous faisons et disons, a un impact sur l’univers qui nous entoure même si nous ne le percevons pas. Il est important de se responsabiliser et de se réapproprier notre propre pouvoir. Puis de comprendre que le problème auquel nous faisons face est un héritage du passé.
Nous avons hérité du traumatisme, des peurs et des croyances de nos ancêtres qui ont vécu dans une réalité qui était toute autre. Ils étaient en survie continuelle !!
Il est essentiel pour nous de dépasser ce passé qui nous enchaîne en remettant en question nos croyances destructrices, de dépasser ces peurs irrationnelles, de résoudre ces traumatismes qui empoisonnent notre inconscient. C‘est en nous redécouvrant que nous retrouverons notre pouvoir créateur.
Mika : Déprogrammer, reprogrammer, c’est tout l’objet de mes séminaires et académies en ligne de « La Maîtrise de soi ».C’est à nous de choisir en complète autonomie de pensée.
Nous pouvons décider maintenant de prendre soin des vivants, de la planète et des futures générations en changeant nos habitudes, en offrant de nouvelles manières d’apprendre, de transmission, en élevant nos valeurs humaines et en refusant catégoriquement toute décision politique qui irait à l’ encontre de cette intention collective. Enfin en développant toute notre intelligence collective mise au service du respect du vivant. Nous avons besoin de changements profonds de valeurs dans nos vies personnelles et dans nos institutions.
Donc, reprenons notre pouvoir humain et collectif pour nous libérer de nos cages. Si nous ne faisons pas ce choix, nous devrons accepter d’être responsables de l’extinction du Vivant sur terre.
Benjamin : Tout à fait Mika, il n’y a pas de contradiction, entre prendre soin de soi et prendre soin de la planète, de tous les règnes vivants car tout est interconnecté. Nous ne faisons qu’un et défendre les intérêts de la planète, c’est défendre notre propre intérêt.
Benjamin : Pour moi, c’est une question de point de vue. Si nous considérons que la nature humaine ne peut pas évoluer et que nous sommes prisonniers de nos comportements destructeurs alors nous ne pouvons qu’être pessimistes car nous courrons aujourd’hui à notre perte.
Plus nous développons notre pouvoir à travers la technologie, plus le risque de nous détruire augmente. Si nous pensons que l’homme peut se transformer intérieurement et extérieurement, alors nous pouvons être optimistes. Nous pouvons commencer à comprendre que nous pouvons changer notre destin et que l’histoire n’est pas écrite. Je me considère ni optimiste, ni pessimiste.
J’ai conscience des challenges et des défis que nous avons à relever tout comme j’ai conscience de nos capacités à pouvoir le faire. La solution est entre nos mains, elle est entre vos mains.
Mika : Ca dépendra de nos choix, bien sûr ! Moi, je veux rester optimiste car ça me donne la force et la foi pour continuer à faire des actions, à mon échelle, pour changer les choses et influencer
l’éveil des consciences. Je veux faire partie de ce mouvement de ces personnes qui ne désirent plus vivre uniquement que pour elles…et tu en es fait partie. Oui, bien sûr, nous devons tous manger, boire, nourrir nos besoins de sécurité mais ensuite, tout le reste, ce n’est que du bonus à partager !
Avez-vous remarqué que tout ce qui était urgent avant le confinement ne l’est plus ! Pense –t-on à son chiffre d’affaires de la fin de l’année, à son bilan comptable ? Même les engueulades avec le voisin ont disparu…Nous pensons à aujourd’hui, à la vie.
Je pense que nous pouvons créer un nouveau monde. D’une certaine manière, je remercie cette expérience actuelle, aussi douloureuse soit elle car elle nous incite à nous réveiller à nous-mêmes. Alors oui, je suis résolument optimiste car j’ai encore plein d’idées pour changer ce monde, je veux faire partie de ces fous qui ont changé le monde…
Benjamin : Avoir un toit et à manger sont des fondamentaux dont toute l’humanité doit pouvoir bénéficier si on veut sortir de ces comportements qui sont autodestructeurs. Satisfaire les besoins de tout un chacun, est essentiel pour sortir nos sociétés de la Peur. Oui, l’optimisme est nécessaire pour le changement.
Benjamin : Nous sommes tous différents et complémentaires. Il n’ y a pas une réponse universelle. Chacun peut amener sa pierre à l’édifice de sa propre manière. Nous aurons tous des solutions différentes à apporter. Pour certains, ce sera créer un jardin dans sa ville et en faire partager ses voisins, pour d’autres, ce sera de créer des retraites de méditation, pour d’autres encore, ce sera de motiver les troupes sur le terrain.
Ces solutions sont complémentaires. Allez chercher en vous la réponse à cette question pour savoir quelle pierre vous allez apporter à l’édifice. Quel talent avez-vous à offrir au monde et à la société aujourd’hui ? Il y a, à mon sens, autant de réponses qu’il y a d’individus.
Mika : Servons-nous de nos rêves pour créer quelque chose de nouveau. Je vois actuellement en regardant les infos, comme une invitation à vivre un futur sombre. Il sera sombre si nous fermons les yeux sur nos rêves. Il convient juste de laisser ses rêves grandir et d’y croire. Je suis un créateur dans l’âme et je sais que le jour où je n’aurai plus de rêves, ce sera mon dernier jour.
Pour créer, il nous faut rentrer dans l’action et nous entourer de personnes qui pensent comme nous. Aujourd’hui, c’est le moment d’avancer même si on tâtonne, même si notre vision n’est pas très claire, c’est le premier pas qui compte. Donc gardons nos rêves et rentrons dans l’action !
Benjamin : Merci Mika pour ta réponse et pour l’illustrer, j’aimerais parler de l’aviation. Il y a 200 ans, croire que l’homme pourrait voler dans les airs paraissait être une folie douce. Et qui nous a permis de voler dans les airs ? C’est ceux qui ont été assez fous pour y croire !! Et aujourd’hui, voler est devenu une évidence. Donc gardons la croyance que tout est possible, ayons foi en nous mêmes et en notre humanité car ce sont nos croyances qui nous donneront raison…Nous devons toujours nous rappeler du pouvoir créateur de nos croyances.
Benjamin : J’en vois une infinité. Ce sont bien nos décisions individuelles et collectives qui tracent notre destiné.
Aujourd’hui, je vois 3 grands types d’avenir :
Le premier est celui qui prend en compte une trajectoire linéaire. Avec peu ou pas assez d’ évolution qui nous dirige vers un effondrement , une catastrophe au niveau planétaire due à l’ épuisement des ressources, l’ accroissement des inégalités et la disparition progressive du vivant
C’est un avenir chaotique qui implique des migrations de masse, des famines, des épidémies, des guerres. Un avenir vers lequel je ne souhaite pas me diriger.
Le deuxième type d’avenir est celui que nous concoctent nos élites, basé sur la révolution technologique et sur la croyance que seule la technologie peut nous sauver.
L’homme n’étant pas capable d’évoluer, les élites pensent avoir besoin de le canaliser par la technologie. C’est une croyance dangereuse car elle implique une non remise en question de nos comportements prédateurs et une apparition de systèmes technologiques de contrôle sur des masses inconscientes.
Le troisième type d’avenir est basé sur l’éveil de conscience, sur une réappropriation de notre pouvoir créateur . C’est la mise en place d’un pouvoir collectif au service de notre humanité.
Aussi, c’est l’utilisation de nos technologies dans le but de protéger la vie. Puis c’est un avenir qu’il nous faudra cocréer en conscience. Nous ne pouvons nous diriger consciemment que vers un avenir que nous pouvons percevoir .Nos perceptions sont essentielles pour créer un futur qui nous convient. Que voulons percevoir ?
Mika : Oui, chaque choix, décision que nous prenons va dessiner une trajectoire. L’avenir sera le résultat de nos choix, nos rêves, décisions individuelles et collectives. De mon point de vue, chacun devra choisir son camp et la direction de ses actions.
Moi, j’ai choisi l’éducation. Le potentiel humain ne pourra se développer que si notre éducation est centrée sur les valeurs humaines, psychologiques et spirituelles de l’être en prenant en compte l’environnement dans lequel il vit, sans mettre le profit du gain en avant. Pour d’autres, ce sera la permaculture, d’autres les médecines naturelles. Ainsi, tous ensemble, nous allons créer l’avenir aujourd’hui.
Benjamin : Et si nous pouvons partager les mêmes rêves, les mêmes espoirs alors nous aurons un pouvoir décuplé pour créer notre vision du futur. Travaillons ensemble pour avoir un consensus sur le meilleur avenir que nous pouvons souhaiter pour nous et nos enfants.
Mika : Nous espérons, amis lecteurs que cet entretien vous a permis de trouver vos propres réponses à ces questions et même d’élargir votre champ du possible.
Benjamin : N’hésitez pas à venir sur notre page facebook , sur notre chaine Youtube et notre site pour trouver de plus amples infos et gardons la foi en notre capacité à évoluer ensemble pour créer d’autres avenirs qui seront bénéfiques pour tout le monde.
Mika : Et pour finir, j’aimerais vous partager la phrase d’ Anthony Robbins :
« Changez votre histoire et vous changerez votre vie. »
Prêt à prendre une initiative et rejoindre notre communauté ? Inscrivez-vous pour recevoir plus d’articles et d’infos de Soul in a Mind sur la croissance individuelle, et passez à un niveau supérieur de vous-même.
Atteindre la maitrise de soi
Inscrivez-vous au programme de méditation mensuelle GRATUIT avec Mika et reconnectez-vous avec vous-même et ceux qui vous entourent.
Restez dans la boucle des Soulminders
L’article Quel futur pour demain ? Optimiste ou Pessimiste ? est apparu en premier sur Blog de Soul in a Mind.
]]>L’article Préférez-vous la voie de l’amour ou de la peur ? est apparu en premier sur Blog de Soul in a Mind.
]]>Nous vivons notre vie en suivant deux lignes : ou nous faisons les choses pour avoir du plaisir, ou nous faisons les choses pour éviter de souffrir.
Seulement, ces deux lignes sont subordonnées à deux autres lignes : vivre dans la peur ou vivre en amour.
J’aime aussi le dire ainsi : choisir la voie de la peur ou choisir la voie de l’amour.
Le point essentiel entre ces deux choix, c’est que d’un côté, lorsque l’on choisit la voie de la peur, on arrive toujours à un mur et on se demande à un moment donné : pourquoi ? Mais pourquoi est-ce que j’ai choisi ça ?
L’autre choix, la voie de l’amour, souvent, au départ, c’est un petit peu plus difficile. Mais pour ceux qui ont su s’écouter, ils comprennent un moment donné ou un autre qu’ils ont fait exactement le bon choix et qu’il n’y en avait pas d’autres.
Et c’est ce que nous allons voir aujourd’hui dans cet article.
Qu’est-ce que c’est que le choix de la peur ?
Cela ne va pas être très difficile d’en parler puisqu’on baigne dedans depuis notre enfance.
En fait, on nous a conditionnés à toujours choisir la voie de la peur.
Ça a commencé lorsque l’on était avec nos parents.
Nos parents nous disaient par exemple : «Attention ! Si tu ne fais pas ça, tu vas avoir une fessée ! ».
Tu ne regarderas pas la télé, tu ne mangeras pas ceci etc…
Donc, on nous a enseigné depuis notre plus jeune âge le fait que si l’on ne fait pas quelque chose qui est en correspondance avec ce que l’autre veut, eh bien ça va aller mal pour nous. Du coup, on a appris la peur.
À l’école, c’est aussi la même chose. On nous a appris la peur, en tout cas, la peur du regard de l’autre, par exemple par le système de notes. Si on a en dessous de la moyenne de la classe, eh bien, on va être jugé comme quelqu’un qui ne fait pas partie de la norme.
Si on est vraiment en dessous de la moyenne, comme cela a été mon cas avec les cours de français, (ma prof s’appelait Mme Colosse en Martinique, j’avais des notes d’à peu près de moins deux de moyenne en français), on est jugé comme hors normes de la norme. Et pour certaines personnes, ça peut faire peur.
On nous a dit attention, si tu ne travailles pas, tu n’auras pas de bonnes notes, tu ne pourras pas passer d’examen et tu auras une mauvaise vie. Tu ne vas pas gagner d’argent et tu ne te marieras avec personne, tu vivras seul.
Dans notre vie au quotidien, c’est aussi la même chose. On nous enseigne la voie de la peur.
Les informations nous transmettent de la peur à longueur de journée. On est attiré par la peur. Si on parle de choses qui font peur, on va être beaucoup plus attiré par la peur.
Pour les news ou même les titres dans les journaux, plus un titre est fort et puissant, plus il va avoir de l’audience.
Donc, ce que je veux dire par là, c’est que la peur, on baigne dedans, ce qui fait que la plupart du temps, on la choisit par voie de facilité. Pourquoi ?
On connaît la peur, et comme on connaît ce sentiment de peur, ça devient une zone de confort pour nous et donc on va plus facilement choisir cette voie.
Je vais vous donner un exemple : vous voulez acheter un nouveau smartphone et aujourd’hui, il y a moins 30% et vous vous dites qu’il faut l’acheter maintenant parce que sinon, demain, les soldes vont finir. C’est lavoie de la peur !
Dans votre couple par exemple, vous pouvez vous dire qu’il faut à tout prix que vous fassiez ce repas-là, sinon, votre chéri va être fâché. C’est la voie de la peur !
Ou encore, rappelez-vous les fois où vous vouliez dire, quelque chose à votre femme ou à votre mari ou partenaire. Vous vous disiez : « Oui, il faut à tout prix que je lui dise cela parce que là, ça ne va plus. Il faut qu’il entende ça ! ». Et puis, vous êtes prêt à parler. Seulement, dans votre tête, dans votre esprit, dans vos pensées, vous êtes en train d’imaginer des scènes de dispute, de colère, de conflit. Du coup, vous vous retournez et ne dites rien. C’est la voie de la peur !
Dernier exemple, au travail, si vous voulez demander quelque chose à votre patron, une augmentation par exemple et que vous ne lui parlez pas, vous n’osez pas aller l’affronter : c’est la voie de la peur et vous n’aurez jamais l’augmentation…
On sait très bien, on le sait intérieurement, lorsque l’on choisit la voie de la peur, on s’éloigne de notre bonheur, donc on s’éloigne de la première ligne. Rappelez-vous, on vit au fil de nos actions, soit pour avoir plus de plaisir, soit pour éviter de souffrir. Cependant, on fait beaucoup plus d’actions pour éviter de souffrir que pour avoir du plaisir. Nous étudions cela en profondeur en séminaire ou lors de l’Académie parce que c’est un long sujet.
Si vous vous amusez à faire l’expérience et à regarder toutes les petites décisions que vous prenez dans votre vie, vous pouvez voir à quel point vous prenez des décisions en suivant la voie de peur.
Mais pour la religion, c’est pareil. Par exemple, on a construit des temples pour y mettre Dieu dedans. Super ! Au moins comme ça, on sait où il est 🙂 !
Mais rappelez-vous.
Si on regarde la façon dont se comportait Jésus à l’époque, il était rebelle aux normes. C’était un rebelle aux traditions, un rebelle aux religions.
C’est la première personne, le premier coach qui a dit que Dieu, que la source divine, se trouvait n’importe où et en tout cas en soi, et absolument pas enfermé dans une église, ou dans une synagogue, ou bien une mosquée ou tout autre temple.
Lorsqu’on s’approche d’un de ces temples, il y a une forte énergie. Mais tout de suite, on peut voir les gens qui ont une sorte de crainte et de peur.
Ma question : pourquoi avoir peur de Dieu ? Pourquoi ne pas s’exprimer tel que l’on est dans une église ? Pourquoi ne pas s’habiller tel qu’on le désire ?
Dieu est partout, la divinité, la source suprême se trouve partout.
Donc lorsque vous êtes religieux et qu’à un moment donné, vous avez une crainte de la punition, la crainte de ne pas aller au paradis, il serait bon de vous poser la question à savoir dans quelle voie vous vous trouvez.
Votre vie peut devenir un paradis si vous changez vos pensées. Donc, on voit bien que la voie de la peur est présente partout , elle est présente en nous et à 90%, c’est le chemin que nous choisissons puisque c’est un chemin qui est facile.
Par voie de cause à effet, la voie de l’amour, c’est tout l’opposé de la voie de la peur. Il est clair que l’on a compris que la voie de la peur était une voie de facilité. C’était la voie où l’on restait dans notre zone de confort.
Donc effectivement, choisir la voie de l’amour, c’est aller en dehors de notre zone de confort.
Si vous avez compris que la voie de la peur, c’est la voie pour rester dans notre zone de confort, vous comprenez maintenant, que la voie de l’amour, c’est mettre un pas dans notre zone d’inconfort.
Mais plus on rentre dans la zone d’inconfort, plus notre zone de confort s’élargit et plus on se sent bien partout et de mieux en mieux. C’est à ce moment précis que vous êtes prêt à faire des choix, des actions qui auront une valeur profonde pour vous. Vous les ferez sans crainte car vous saurez que partout où vous irez, vous serez en relation avec votre âme.
Pour ceux qui sont croyants, vous serez en relation avec la source divine tout le temps.
Quoi qu’il arrive, c’est un peu ce qu’ont fait Bouddha, Jésus, peut être Moïse aussi, et aussi tous les grands maîtres de méditation, comme Ajahn Chah ou comme Krishnamurti par exemple. Ce sont des êtres qui ont choisi la voie de l’amour.
Pour ça, ils étaient toujours connectés à la source. En tout cas, à leur source, à la source divine en eux. Et les choix qu’ils faisaient étaient toujours pris en fonction de leurs valeurs les plus élevées comme la contribution, la compassion, le don de soi, l’amour, et ne dépendaient pas des plaisirs soudains ou des instincts . En tout cas leurs choix n’étaient surtout pas pris en fonction de leurs craintes.
Alors, comment repérer lorsque l’on choisit la voie de l’amour ? Il est clair que vous et moi, nous le savons. Nous savons, lorsque nous faisons un choix, si nous sommes dans la voie de l’amour ou la voie de la peur. Mais encore lorsque nous émettons une pensée, une pensée d’amour ou une pensée de peur. Nous le savons au fond de nous.
En général, la première pensée qui vient, c’est la pensée de notre intuition, la partie de nous la plus profonde, reliée à notre âme. C’est cette petite voix qui est connectée en direct avec la source divine.
Mon maître en méditation, m’a dit un jour : « Il faut s’immerger de lumière cosmique, car il n’y a pas de plus haute valeur d’amour que la lumière cosmique ».
Et ce que faisait surement Jésus, Bouddha et les autres, tous les mots qu’ils prononçaient, les paraboles, les citations étaient remplis de lumière cosmique. On voit bien qu’ils étaient empreints d’amour. Et pourquoi étaient-ils empreints d’amour ? Parce qu’ils n’avaient pas peur.
Ils n’avaient pas peur de dire : « Lève-toi et marche ! » Pas peur non plus de venir toucher l’autre et ils savaient qu’ils allaient soigner.
Aucun n’étaient magiciens. Ce n’était pas non plus des surhumains. C’était des êtres qui avaient compris, qui avaient saisi le fait que vivre dans la voie de l’amour en permanence était la seule façon de pouvoir être ce que l’on est et la seule façon de pouvoir aider son prochain. Ils étaient dans la voie de l’amour en permanence.
J’ai rencontré des maîtres comme ça aussi en Inde lorsque je suis allé à l’ashram de Shivananda, et aussi à l’ashram de Satia SAI baba . Puis encore, lorsque je suis allé à Dharamsala rencontrer des moines tibétains.
Ces êtres baignaient dans l’amour, du matin au soir.
Lorsque j’étais en Israël aussi, j’ai rencontré un rabbin qui étudiait la kabbale. De la même façon, quand je l’ai rencontré, il était plongé dans l’amour. Ces mots étaient purs. Ses yeux brillaient.
Et ceci n’a rien de surhumain ! Ils avaient une vie d’êtres humains. Ils avaient une vie professionnelle, ils gagnaient leur vie et avaient aussi une vie mystique, comme tout un chacun devrait avoir, pour aller de plus en plus vers l’éveil de soi et la paix du coeur.
Ces êtres-là, avaient ce point en commun, c’est qu’ils se connectaient toujours à leur valeur la plus haute en termes d’amour, et choisissaient toujours l’amour.
Lorsque l’on crée l’énergie de peur, tout ce qui s’ensuit est une énergie de peur.
Si dans votre couple, par exemple, vous sentez qu’il y a des conflits. Si vous ne pouvez pas dire à votre partenaire ce que vous avez à lui dire, que vous ne savez pas comment réparer les choses, que vous ne pouvez pas être vous-même, qu’est-ce que vous faites en réalité ?
Vous créez ce qu’on appelle un égrégore de peur dans votre couple, et votre couple sera toujours dans la peur.
Alors que si vous osez être vous, vous pouvez dire non ! Maintenant, c’est fini ! Vous exprimez ce que voussentez au fond de vous, peut-être même le besoin de partir, divorcer…
Quoi que vous fassiez, faites-le dans l’amour, C’est-à-dire en accord avec vos valeurs et votre intuition première. Ainsi, vous allez créer une énergie d’amour et l’autre va la sentir, l’autre va vous entendre. Mais avant toute chose, il va entendre quoi ? L’amour qui est en vous ? Il va entendre cette force qui est en vous.
Il y a un mantra que j’affectionne, puisque je me le répète sans cesse c’est : « Rien ni personne ne peut atteindre l’intégrité de l’être que je suis. » Parce qu’on ne peut pas être mieux que baigner dans l’énergie de l’amour.
Pour conclure, je vous invite à revenir à vos pensées, à vos émotions, votre corps. Si vous êtes dans la voie de l’amour, ou si vous êtes dans la voie de la peur, vous allez le ressentir.
Revenez à votre intuition. C’est cette petite voix, la toute première, celle qui est en silence, qui vous dit oui ou qui vous dit non et suivez-là. Ayez confiance dans cette voix.
Plus vous allez collaborer avec cette voix, plus vous allez être dans la voie de l’amour et plus vous allez voir que l’amour va s’étendre, s’étendre et s’étendre encore autour de vous.
Lorsque vous vivez dans la voie de l’amour, vous allez rencontrer des personnes qui vous aiment. Vous allez être en relation avec des gens que vous aimez, à qui vous allez pouvoir apporter votre soutien, apporter votre amour.
Les personnes qui vivent dans la voie de la peur vont vous fuir. Elles vont même vous fermer les portes, couper court avec vous. Parce que vous allez rayonner cette lumière d’amour qu’elles ne pourront tout simplement pas réceptionner, parce qu’elles vivent dans la peur.
Rejetez aussi les informations qui font peur. Fermez les réseaux sociaux lorsque vous lisez des choses catastrophiques ou en tout cas, qui ne sont pas en relation avec ce que vous désirez maintenant.
Rejetez les vampires d’ambition et puis emmagasinez, comme dit mon maître de méditation, de la lumière cosmique, autant que vous pouvez, en fermant les yeux, en respirant le Prana dans l’air, en respirant l’amour à pleins poumons et embrassez les gens que vous aimez.
Prenez votre chéri(e) dans les bras tous les jours avant d’aller au travail. Faites vos actions avec amour, faites votre travail avec amour, trouvez quelque chose à aimer dans votre travail, avec vos collègues.
Et surtout, choisissez toujours la voie de l’amour !
Prêt à prendre une initiative et rejoindre notre communauté ? Inscrivez-vous pour recevoir plus d’articles et d’infos de Soul in a Mind sur la croissance individuelle, et passez à un niveau supérieur de vous-même.
Reconnectez-vous avec vous-même
Inscrivez-vous au programme de méditation mensuelle GRATUIT avec Mika et reconnectez-vous avec vous-même et ceux qui vous entourent.
Atteindre la maitrise de soi
Restez dans la boucle des Soulminders
L’article Préférez-vous la voie de l’amour ou de la peur ? est apparu en premier sur Blog de Soul in a Mind.
]]>L’article Comment pratiquer la gratitude cellulaire ? est apparu en premier sur Blog de Soul in a Mind.
]]>Il y a plusieurs mois, j’avais fait un article dans lequel je parlais de la gratitude et comment pouvoir la pratiquer au quotidien.
Dans cet article, je voudrais voir avec vous, comment aller plus loin dans la pratique de la gratitude et faire en sorte que lorsque vous allez exprimer vos gratitudes, ce soit des gratitudes cellulaires, c’est-à-dire qu’elles imprègnent la totalité de vos cellules.
J’ai pu remarquer, en discutant avec plusieurs personnes qui ont fait les exercices de gratitude, que parfois elles ne se sentaient pas aussi remplies, (comme on dit en anglais Great full) qu’elles le souhaitaient,
qu’elles les posaient sur le cahier, et que ça devenait un peu automatique et ne leur permettait pas de vivre une véritable expérience d’intégration.
Nous savons aujourd’hui, en tout cas via les neurosciences que lorsque l’on pratique la méditation, mais aussi lorsqu’on pratique la gratitude au quotidien, ça permet d’être mieux dans sa vie. Ça permet aussi d’être en meilleure santé, tant sur le plan physique que psychologique…
De plus, ça permet aussi d’être plus ouvert aux autres, plus ouvert à soi, plus souriant et d’avoir une certaine paix intérieure.
Mais plus que ça, la gratitude, en tout cas, dans mon expérience personnelle, permet aussi d’ouvrir les champs de vision de notre vie à quelque chose de plus grand.
On a énormément de choses dans notre existence qui pourraient nous amener à nous plaindre tout le temps. Par exemple, les gens qui sont tristes, les informations qu’on nous débite à longueur de journée, lesproblèmes d’argent, ou comme actuellement (le jour où j’écris cet article), le coronavirus et bien d’autres choses encore.
Bref, il y a tout un tas de choses autour de nous qui pourraient nous faire sombrer dans la dépression. Alors que lorsque l’on pratique la gratitude au quotidien, on s’aperçoit que tout ça, ce sont des à-côtés et que l’on peut malgré tout, vivre sa vie avec le sourire, dans le bonheur et la joie.
Lorsque l’on pratique la gratitude au quotidien, il y a une forme de bonheur intérieur qui se crée et qui monte en nous. Bien sûr, si vous pratiquez la gratitude juste en marquant vos gratitudes sur un cahier d’une manière robotisée, automatique, alors c’est sûr, ça va vous faire plaisir sur le moment, mais ça ne va pas avoir d’impact au niveau cellulaire.
Ce à quoi je vous invite aujourd’hui, c’est justement faire en sorte que vos gratitudes impactent la totalité de vos cellules, donc, les mille milliards de cellules qui vous composent afin qu’elles puissent commencer à créer des connexions neuronales. Du coup, votre vie sera empreinte de gratitude.
Ça veut dire quoi ?
Ça veut dire que lorsque vous allez mettre en place des choses parce que vous êtes confronté à des difficultés de la vie, eh bien ça ne va pas vous assommer à coups de marteau. Vous allez être heureux, vous allez toujours avoir le sourire et quel que soit le problème qui peut survenir, vous allez pouvoir le prendre avec un certain recul. Et ça, c’est ce qui va vous permettre de pouvoir passer toutes les épreuves de l’existence qui ne servent ni plus ni moins qu’à grandir et à aller plus loin sur son chemin d’éveil.
Eh bien d’abord, si vous n’avez pas lu l’article précédent, allez le voir, puisqu’il faut comprendre la base. C’est comme les fondations, vous n’allez pas pouvoir réparer une maison si elle n’a pas été construite.
Donc, une fois que vous écrivez vos gratitudes, telles que je les ai décrites dans le premier article, il va falloir les intégrer au niveau des cellules. Et pour ça, ce n’est pas juste avec l’écriture.
Donc, ça va vous demander un petit effort, comme toute chose. Mais au début, c’est comme tout : il faut vous créer une habitude et après ce sont les habitudes qui vont vous créer.
Oui, ça va vous demander un petit effort. C’est-à-dire que lorsque vous allez l’écrire, il va falloir visualiser.
Vous allez visualiser en mettant un sourire sur vos lèvres, en regardant loin devant ou en fermant les yeux et en inspirant, c’est à dire que vous allez inspirer votre gratitude.
De plus vous allez même forcer l’inspiration, et vous autorisez l’extase de cette gratitude.
Vous vous autorisez d’être un peu saoul, d’être saoulé par votre gratitude.
Vous vous autorisez à être, comme disait Sadguruh, à être stone de votre gratitude. C’est-à-dire qu’au lieu de fumer un joint ou de prendre la drogue, vous vous droguez par votre propre ou vos propres drogues du cerveau en inspirant.
Vous allez voir, vous allez ressentir une sorte de vibration d’amour dans votre corps et vous allez la sentir dans tout votre corps. Toutes vos cellules vont s’imprégner de béatitude.
Respirer vraiment profondément pendant que vous visualisez votre gratitude, faites du bruit, il faut que ça soit kinesthésique, auditif et bien sûr, visuel.
Donc, vous allez visualiser la scène. Vous allez entendre votre respiration et faites un grand Haaaaaa à l’expiration.
Pourquoi ?
Parce que le cerveau va toujours se rappeler ce qu’il aime.
Si vous mangez du chocolat, et que vous aimez ça, eh bien votre cerveau va en vouloir encore parce que c’est bon. C’est pour ça que si vous aimez manger aussi des chips et que ça vous fait plaisir, votre cerveau en redemandera parce que c’est bon pour vous (en tout cas, vous vous dites que c’est bon pour vous (parce que les chips…)).
Le jour où vous allez dire que c’est n’est plus bon, votre cerveau ne voudra plus en manger. C’est exactement la même chose ici avec la visualisation, le son et la respiration. Donc en immergeant vos cellules, visualisant la gratitude, en respirant fortement et en même temps, en faisant un grand sourire et un grand son Haaa àchaque expiration, vous envoyez comme message à votre cerveau : « Ca, c’est bon ! ». « Rendre grâce, c’est bon ! ».
Pas la peine d’en faire des centaines par jour, mais juste 3 gratitudes. Trois choses sur lesquelles vous pouvez rendre grâce pour cette journée et qui ont vraiment du sens pour vous. Et vous allez imprégner, immerger, saouler totalement la totalité de vos cellules.
La gratitude cellulaire, c’est beaucoup plus profond que le simple fait de les noter et c’est un exercice hautement spirituel qui va vous apporter des merveilles.
Si vous rendez grâce pour un être que vous aimez et qui vous aime, d’abord, ça va vous rapprocher de lui ou d’elle sur le plan émotionnel, puis vous lier encore plus fortement sur le plan de l’amour.
Mais aussi, en faisant ça, vous envoyez aussi ces informations à l’univers et vous savez que lorsque l’on envoie une information à l’univers, elle nous revient ou en tout cas, elle revient aux êtres qui nous entourent. Et donc, du coup, l’autre va recevoir par voie de cause à effet, cette gratitude.
3 gratitudes par jours, 3 respirations profondes pendant la visualisation couplées avec un son de bien-être et votre vie va littéralement se transformer jour après jour…
Prêt à prendre une initiative et rejoindre notre communauté ? Inscrivez-vous pour recevoir plus d’articles et d’infos de Soul in a Mind sur la croissance individuelle, et passez à un niveau supérieur de vous-même.
Reconnectez-vous avec vous-même
Inscrivez-vous au programme de méditation mensuelle GRATUIT avec Mika et reconnectez-vous avec vous-même et ceux qui vous entourent.
Atteindre la maitrise de soi
Restez dans la boucle des Soulminders
L’article Comment pratiquer la gratitude cellulaire ? est apparu en premier sur Blog de Soul in a Mind.
]]>L’article Arrêtez de vous mentir dans votre vie de couple, au travail, dans votre vie… est apparu en premier sur Blog de Soul in a Mind.
]]>Inscrivez-vous au programme de méditation mensuelle GRATUIT avec Mika et reconnectez-vous avec vous-même et ceux qui vous entourent.
Atteindre la maitrise de soi
Restez dans la boucle des Soulminders
L’article Arrêtez de vous mentir dans votre vie de couple, au travail, dans votre vie… est apparu en premier sur Blog de Soul in a Mind.
]]>